vendredi 21 octobre 2011

Pour quoi "courrons" nous...?

Un soir, une cliente m'a parlé d'une observation qu'elle avait faite lors d'une "expérience" grandeur nature avec des enfants de tous âges (de 4 ans à 15-16 ans).

Il leur fut demandé de faire la "course". Les parcours et les efforts demandés furent bien sur adaptés aux âges des différents groupes de participants.

Si l'esprit de compétition, et la volonté de gagner, dominait largement dans le groupe des ados, cette observation n'était pas évidente dans le groupe des tous jeunes coureurs. Les petits couraient en groupe, à peu près homogène, et quand l'un d'entre eux chutait le groupe s'arrêtait et attendait que le tit copain se relève pour continuer la course. Au grand désespoir de certains parents...

Cela m'a fait repenser à un autre effort "commun", qui tend à disparaître dans nos contrées: l'autofinancement des voyages d'études.
Nous avons tous vu une fois ou l'autre une vente de biscuits, de gâteaux et autres patisseries, ou profité d'un lavage à la main de notre automobile, etc... Le tout organisé et géré par des écoliers/étudiants.
De voir toutes ces énergies rassemblées, mises au bénéfice du groupe, et de savoir qu'au final chacun d'entre-eux sera logé à la même enseigne que ses potes, ceci indépendamment de l'effort fourni, devrait ou pourrait, tout comme l'exemple précédent, faire naître une foutue réflexion sur le "devenir" de cette solidarité humaine ainsi que sur notre propre "devenu", et remettre en cause bien des comportements dits: "adultes"...

Traitez-moi de "Rougeo-gaucho-communiste" si cela vous chante, je vous répondrai:
"Que nenni! Un poil plus à gauche..."
Cependant, je me permettrais d'affirmer, timidement, que le 90% des personnes qui me "détracteraient" pourraient être nostalgiques de cette époque, et que les souvenirs qui lui sont liés ont une charge émotionnelle non-négligeable, et pas toujours aisée à exprimer. Donc:
"Nous étions jeunes et insouciants...", le refrain habituel quoi. Le tout empreint d'une tristesse joyeuse...
"Tristesse" parce que ce de lointains souvenirs, et "joyeuse" parce que nous l'avons vécu.

Pour finir, une petite pensée du passé formulée par un philopsy Teuton, dont j'ai oublié le nom:
"Etre adulte c'est retrouver l'innocence de nos jeux d'enfant."

Alors ralentissons...
NEMo

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