samedi 29 mars 2014

Egalité pour tous.

Je vous le dis d’entrée de jeu, je pense que c’est une belle utopie.
Déjà parce que nous voulons tous ne pas ressembler à notre voisin. Ensuite parce qu’il y a des grands et des petits, des gros et des maigres, au masculin comme au féminin.
Il y a également des ‘’visages pâles’’, des ‘’jaunes’’, de sombres crétins et des Brits qui ne supportent plus le soleil ; des manuels, des intellectuels, des matheux, des philosophes, des pyromanes, des cleptomanes, des vaginales, des clitoridiennes et des ‘’non-d’une-pipe’’ aux gros nichons.
Nous sommes tous du même descendant, mais nous vivons sous des latitudes différentes et nous avons des ‘’attentes’’ différentes concernant la promesse de la Vie.
Je vous entends déjà : L’égalité ce n’est pas ça !
Soit…

Alors ce serait ce truc qui donnerait à Jean-Michel Rochat, paysan de sa région, ou Juan Miguel Fernandes- Rocha de la Sainte Fatima, carreleur-artisant, les mêmes droits que ceux dont jouit Peter Brabeck, ponte suprême de la société financière Nestlé (exemple choisi de manière aléatoire).
Belle pensée si les deux premiers cités étaient invités à bouffer des pines d’huître en caviar lors de conférences de presses champagne ; Belle idée étant donné, qu’à part avoir redessiner un logo, fait de beaux sourires sur les photos et piqué l’eau dans des nappes phréatiques qui alimentent des villages, Mr Brabeck ne sert à rien.
Tous les trois ont le même ‘’droit’’ à la parole. L’un d’eux est encensé pour sa théorie fumeuse de la « valeur ajoutée » qu’amène ses laquais aux ressources qu’ils volent à l’Humanité ; un autre s’en sert, dans l’indifférence presque générale, pour défendre tant bien que mal son exploitation familiale. Quant au dernier, il a vite compris qu’il fallait mieux se taire.
Tous les trois peuvent circuler librement sur le territoire Helvétique (à condition d’avoir la bonne autorisation de séjour), ils peuvent accéder à un logement, avoir un travail, acquérir une voiture, un smartphone ou un paquet de capotes ; tous les trois ont la même obligation de contracter une assurance-maladie. Ils reçoivent chacun leur déclaration d’impôts et chacun d’eux est soumis, de manière égale et inversement proportionnelle, à la partialité fiscale.
Tous les trois peuvent recourir au système judiciaire de notre pays, mais tous n’ont pas le même avocat. Reformulons cela : Si les deux premiers ont un avocat qui s’occupe de toutes leurs affaires, le dernier peut se payer un avocat spécialisé dans le domaine litigieux du moment.
[La Nestlé peut même s’offrir un avocat qui refusera de s’exprimer en Français lors d’une interview filmée par la télévision nationale. Vous pourrez me dire qu’il y a cinq verbiages différents en Suisse (Français, Allemand, Italien, Romanche et Anglais), toujours est-il que l’homme de loi a dit son texte en Espagnol !]
Revenons à nos moutons. Le premier galère sous les contraintes administratives et sanitaires, pour maintenir son exploitation à flot ; le second rame et accepte les jobs sous-payés tandis que le dernier attend tranquillement sa rente.

« A travail égal, salaire égal », aiment à répéter les Don Quichotte de l’égalité sociale.
Il faut faire tomber les différences salariales liées au genre. Ma foi pourquoi pas, c’est bon pour le PIB et la consommation des ménages. Du coup, pourquoi ne pas s’en prendre aussi aux inégalités salariales liées à la pénibilité du travail, et se demander pourquoi un gus, qui ne sert à rien, est payé des centaines de fois plus qu’un brave homme qui construit quelque chose avec ses mains ?
Nous avons tous le même droit à accéder à un logement, mais notre feuille de salaire rend très inégal le ‘’luxe’’ dans lequel chacun vit ; nous devons tous contracter une assurance-maladie, mais notre état de santé et notre âge rend très inégale les primes que chacun paient.
Les gouvernements ‘’entendent’’ les revendications de la rue, mais ils ‘’écoutent’’ les complaintes de ceux qui trônent au sommet de la pyramide économiques.

L’égalité pour tous est devenue un fourre-tout politique dans lequel n’importe quel lobby peut s’engouffrer. Il faut défendre les minorités : cela part d’un bon sentiment mais la seule minorité qui est farouchement défendue et infailliblement entretenue appartient au monde de la finance et des banquiers.
Les végétaliens revendiquent leur droit à ne pas manger ce qui provient d’un animal. Cela part d’un bon sentiment, on les écoute et aujourd’hui ils veulent imposer leur ‘’régime’’ dans les cantines scolaires, avoir leurs restos Vegan alors que chaque carte de menus dans chaque restaurant a une page salades.
La loi sur la famille (France) veut permettre à des couples homosexuels ‘’d’avoir’’ des enfants. L’envie de materner ou d’être père est peut-être le sentiment le plus légitime qui anime l’humain. Cependant, certaines personnes ont choisi une vie différente en toutes connaissance de cause, en sachant très bien que leur relation leur fermait la voie de la reproduction naturelle.
Si la pensée de l’Egalité veut donner de la reconnaissance à certaine unions et le respect de la différence, cette pensée doit-elle ‘’effacer’’ les conséquences négatives d’un choix librement consenti ?

Nos politiciens parlent d’égalité. Certains dossiers nécessitent une persévérance proche du harcèlement de la part de leurs défenseurs pour pouvoir être mis en ‘’lecture’’, tandis qu’il suffit d’une simple invitation dans un palace renommé pour d’autres. L’égalité d’écoute et de traitement s’insère dans un emploi du temps relativement chargé, vu que certain élu trouve encore du loisir pour alimenté une chronique hebdomadaire dans un quotidien du coin.
Egalité de traitement… Tous les partis politiques d’un pays sont-ils représentés de manière ‘’égale’’ dans un gouvernement ? La répartition des sièges à la ‘’proportionnelle’’ dans les différents hémicycles répond de manière négative à la question.
Ce qui fait que certaines lois peuvent passer en force.
Pour accéder à la Berne fédérale il faut comprendre, à défaut de le parler, le suisse-allemand. Pour être conseiller fédéral, il faut le parler. Sept conseillers fédéraux pour quatre régions linguistiques. Le ‘’sept’’ serait un chiffre porte-bonheur paraît-il…
Et s’il n’y avait que ça… Nous devrions boire 1,5 litre d’eau par jour. Nous en utilisons 9x plus quotidiennement. Nous pourrions en faire voyager un peu pour ceux qui n’en ont pas. Au lieu de cela nous chions dedans.
« Ne mangez pas trop gras, trop salé ou trop sucré » ; « mangez 5 fruits et légumes par jour ». Belles consignes quand d’autre ne mangent pas du tout.
Selon l’OMS, l’apport journalier en vitamine C n’est pas le même pour les européens ou pour les africains. Nous, prétendument civilisés, nous en avons besoin de plus.
L’enseignement public se veut laïc et maintient hors de ses enceintes tous signes religieux. Mais une bonne partie de son calendrier des vacances est conditionné par des fêtes religieuses liées au christianisme, avec les petits bricolages imposés aux tout jeunes élèves pour les décos de Noël ou de Pâques en sus.
La population de Crimée vote son rattachement à la Russie pendant que les Palestiniens aimeraient bien voir les colonisateurs s’en aller ; la Russie est un dangereux envahisseur, Israël est une victime.

L’égalité, comme la Justice, est devenue un principe qui s’applique de manière arbitraire et si nous devions l’appliquer en suivant les multiples exemples que nous montrent nos dirigeants, le bordel sur terre serait encore plus grand que ce qu’il est actuellement.
Fort heureusement l’Egalité est ancrée dans le cœur de l’Humanité parce que l’Homme, et je ne parle pas de celles et ceux qui se sont laissés corrompre par le pouvoir, ressent dans ses entrailles les injustices commises envers les minorités et il essaie, tant bien que mal, d’y remédier avec les modestes moyens dont il dispose.

Nemo.

samedi 22 mars 2014

Sdravo, camarades.

Il était surprenant, vendredi matin (le 21 mars) sur les chaînes télévisées d’infos en continu, de voir l’homme le plus impopulaire de France, François Hollande, un peu plus ‘’agité’’ que d’habitude pendant la lecture de son communiqué de presse annonçant la suite des sanctions envers des personnalités russes. Un peu moins ‘’droit dans ses pompes’’ comme quand il commente la tribune de Nicolas Sarkozy.
Faut bien reconnaître que Vladimir Poutine n’a rien à voir, ni avec un quelconque président Centrafricain, ni avec un dicteur déchu, ou en passe de l’être. Pourtant, une campagne médiatique visant à salir l’image du Président de la Fédération de Russie a bien été lancée, il y a plusieurs semaines déjà. Une campagne lancée par une affirmation, dans certains médias, traitant Poutine : « D’homophobe ».
Dans le délire collectif occidental, Vladimir voudrait, comme les Inuits, pouvoir continue à chasser le phoque, serait un dictateur, et la concrétisation de la volonté démocratique du peuple de Crimée est comparée à l’annexion de l’Autriche, par Hitler, avant la seconde guerre mondiale.
Quand on voit à quelle vitesse il a emballé la péninsule Ukrainienne, prenant tout le monde au dépourvu entre le moment de l’annonce du controversé référendum et la distribution des passeports Russe, je me demande pendant combien de temps encore, Monsieur Poutine va tolérer que l’on salisse sa réputation ?
Du coup, Mr Hollande aurait dit que ce n’était pas bien de comparer la Russie à une dictature. Si j’en crois les ‘’brèves’’ qui défilent en bas de l’écran.

Aux derniers échos journalistiques il semblerait que l’UE envisagerait de se résigner à l’idée d’une Crimée Russe ; il semblerait aussi que les 28 n’arriveraient pas à se mettre d’accords sur d’éventuelles sanctions économiques envers leur puissant partenaire. La Russie c’est quand même le 4eme producteur de céréales mondial (derrière les USA, la Chine et l’Inde) et fournit un tiers des énergies fossiles que l’Europe consomme. L’UE peut-elle se permettre de claquer la porte à Rosnef (qui, avec sa production de 3,3 millions de barils par jour est parmi les premiers producteurs d’hydrocarbure de la planète) ou à Gazprom ? Sans omettre de multiple liens commerciaux qui lient les deux ‘’continents’’.
Pourtant la France envoie 4 avions de chasse en Pologne et deux avions radar pour garder un œil sur les frontières Baltes. L’UE serait prête a passé l’éponge sur la Crimée, laissant (peut-être) à Kiev le soin de négocier avec Moscou sur la suite des réjouissances, mais ne souhaite pas que M. Poutine poursuive sa distribution de passeports dans d’autres Etats voisins. Cette volonté peut très bien être comprise par toutes les parties en présence.
Je pense même, et là ce ne sont que des pensées de p’tit bloggeur amateur, que Vladimir Poutine serait disposé à discuter avec l’UE sur le ‘’sort’’ de l’Ukraine, si Bruxelles tenait les Etats-Unis éloignés de la table des négociations. Ce qui au final serait logique.

Quand le pouvoir a changé de main à Kiev, les spéculateurs et les investisseurs ont commencé à se frotter les mains. Si le chantage au gaz n’a pas encore été initié, il y a des minerais qui ont vu leur cote grimper en bourse. Comme le Nickel qui a augmenté de 20% en une petite quinzaine de jours.
L’UE s’était aussi engagée, dans les premières mesures de « Bienvenue en Europe », à payer la facture de gaz de l’Ukraine à la Russie. Il y a deux jours (me semble) Barroso est revenu sur cette annonce en gelant le dit remboursement, ce qui a permis au premier ministre Russe, Medvedev, de réclamer un arriéré de factures de 16 milliards de dollars à Kiev. La paix ukrainienne pourrait bien dépendre de juteux accords commerciaux.

Le plus énervant dans tout ce bordel c’est que tout ce qui se passe là-bas, ne change absolument rien au quotidien des millions de chômeurs qui galèrent dans la misère européenne ; tout ce remue ménage international n’aide en rien les SDF, ni celles et ceux qui se lèvent le matin pour 8,50 euro de l’heure ; tous ces bavardages hyper médiatisés ne relèvent en rien les salaires minimaux, ne résout pas les conflits syndicaux et n’amène rien de concret dans la vie économique de 80% des européens.
C’est bien que, grâce à Julie, monsieur Hollande ait retrouvé ses couilles. Cependant il ferait mieux de les mettre au service de celles et ceux qui l’ont soutenu lors de sa campagne présidentielle, de mettre au pas les patrons du Medef et de tenir ses promesses électorales, au lieu d’aller faire le coq devant Poutine. Hollande a beau avoir fait ami-ami avec Barack, le plus burné de l’UE demeurera toujours Angela Merkel !

Si tout se passe bien, il n’y aura pas de conflit armé entre l’UE et la Russie, et pendant que tout les européens regarderont à l’Est avec une anxiété savamment entretenue, Barack et ses potes Juifs pourront nous mettre du TAFTA bien profond.
Si cela se passe mal et que Flamby décide de se la jouer Bush Jr pour faire grimper sa misérable cote de popularité dans l’hexagone, je vous le dis franchement : Je sais pas où on ira.
Dès la fin du second conflit mondial, les States ont essaimé leurs bases un peu partout sur le territoire européens. Des bases qui accueillent les forces de l’OTAN. Donc si tout ce petit monde venait à jouer du missile, il y aura forcément des pertes américaines.
Des morts que les vieux militaires US, qui rêvent depuis leur naissance d’éradiquer le communisme sous toutes ses formes, voudront s’empresser de venger. Du coup, pour s’attirer les bonnes âmes musulmanes, Poutine pourrait perdre une tête nucléaire sur Tel-Aviv…

Obama est relativement à l’abri sur son continent. Il a la temps de voir venir et peut jouer tranquillement au petit roi du monde. Ils ont aussi assez d’espaces pour supporter l’explosion de quelques têtes nucléaires. La Russie aussi.
Pour nous, gentils européens qui ne demandons rien à personne c’est plus compliqué. Bon cela réglerait les prises de tête environnementales, cela réglerait pour un moment les problèmes d’immigration et surtout cela ramènerait, en fin de conflit, le taux de chômage vers zéro %.
Et quand il faudra reconstruire, la gentille Amérique reviendra avec un ‘’Plan Marshall’’ remasterisé en TAFTA.
Les populations européennes, celles que l’on appelle quand il s’agit de donner, le temps d'une élection, de la consistance à la démocratie, devraient se mobiliser pour intimer l’ordre à leurs dirigeants respectifs à venir mettre de l’ordre dans leur pays, à balayer devant leur porte avant de vouloir jouer les protecteurs du Droit international. Parce que si les choses s’envenimaient grave tous ces beaux parleurs de présidents, de premiers ministres seront à l’abri ; la smala Sarkozy et le harem de Hollande seront à l’abri ; les Barroso, van Rompuy, Cameron, Rajoy, Merkel, etc et leurs staffs seront à l’abri des souffrances et de la misère.

Nemo.

samedi 15 mars 2014

Dites "33".

117 millions de francs pendant 17 ans : c’est ce qu’ont encaissé les caisses d’assurance-maladie via les primes payées en trop par leurs assurés.
« Payées en trop » : formule politiquement correct pour définir les près de deux milliards de francs suisse que les assureurs-maladie ont arnaquer à leurs clients dans quelques cantons suisses, Romands de préférence.
Depuis l’introduction de la LAMAl (Loi sur l’Assurance Maladie) et de l’obligation de contracter une assurance-maladie, l’assuré helvétique n’a pu que se résigner à voir le montant de ses primes augmenter d’années en années. Malgré la promesse de contrôle et de gestion des coûts faite avant la votation. Mais même si avec le temps, nous avons tous appris ce que vaut une promesse faite par des vautours avant une votation, le peuple Suisse continue, et continuera toujours par se faire avoir.

Si les caisses d’assurances-maladie n’ont comme unique but que celui de tondre leurs clients, le citoyen Helvétique devrait pouvoir compter sur la surveillance de l’Office Fédéral de la Santé Publique (OFSP), sensé veiller au grain. Hiérarchiquement parlant, nous pourrions supposer que l’homme élu se retrouvant à la tête du dicastère en charge de la Santé Publique, Conseiller Fédéral de surcroît, soit l’homme le plus important du domaine dans lequel il est en fonction ; que cet homme soit le décideur ultime, celui qui rappelle les bonnes manières aux assureurs et dicte les lois. Eh ben non…
Si l’OFSP pourrait éventuellement s’opposer à une augmentation injustifiée des primes d’assurance-maladie, il se contente d’avaliser la hausse des tarifs. Ce sont d’ailleurs là les deux seules interventions, au niveau des primes d’assurance, que l’OFSP peut opérer, parce que le gouvernement de la Confédération Helvétique ne peut pas intervenir auprès des caisses maladie pour leur imposer une baisse de leurs primes.
Plus fort: rien dans la LAMAL n’était légalement prévu pour qu’un remboursement de primes « payées en trop » puisse se faire en faveur des assurés. Ils peuvent nous piquer impunément notre argent en surfacturant je ne sais trop quelles prestations sans que cela ne gêne les organes de contrôle, et sans qu’ils ne doivent nous rembourser.
Les assureurs voulaient nous sodomiser : nos parents leurs ont fourni la vaseline et nous, leurs enfants, nous remplaçons le pot quand il est vide. Et pendant, ce temps l’OFSP matait. Jusqu’à cette année…

Donc, ces hyènes d’assureurs-maladie nous ont volé deux milliards de nos francs, et aujourd’hui ils doivent nous rembourser.
Attention ! Il faut que l’on se comprenne. Quand les caisses maladie parlent de remboursement, cela n’a rien à voir avec l’idée de l’honnête homme qui restitue de l’argent qu’il aurait reçu en trop.
Après de rudes négociations entre certains de nos politiciens, dont le grand Manitou de l’OFSP, et les banquiers de notre santé, les deux parties sont tombées d’accord sur le montant qui sera restitué aux assurés et sur le financement du fond de remboursement. Parce que bien sûr, les assureurs n’ont pas suffisamment de réserves pour rendre, de suite, ce qui a été dérobé ou n’ont plus cet argent.
Un peu comme quand un juge demande à un petit malfrat de troisième zone ce qu’il a fait de l’argent qu’il a volé lors du cambriolage de la station-service du coin :
« J’l’ai dépensé pour m’acheter de la bière et ma dose d’héroïne… »
Donc, comme la ‘’Justice’’ fédérale a à traité avec de pauvres assureurs sans le sou, le montant du remboursement est arrêté à : 800 millions de francs.
Les assureurs maladie piquent 2 milliards à leurs clients et négocient pour n’en rendre que le 40% !
Et l’homme le plus puissant de l’OFSP accepte.
Mais là, ce ne sont que les préliminaires qui préparent à l’enculade finale !

Ce fameux fond de remboursement de 800 millions de nos francs sera constitué et alimenté de trois façons, par trois parts de 266 millions de francs :
1/3 sera versé par la Confédération ;
un autre tiers proviendra d’un prélèvement  sur la taxe CO2 ;
et les 266 millions restant à charge des assureurs.
Ce qui fait que les caisses n’auraient réellement que 13,3% du montant dérobé à restituer. En gros ils nous refileraient juste les intérêts de leurs placements.
Vous sentez le Dr Banner entrain de se faire de la place dans votre rectum ? Ne serrez pas les fesses, son alter ego arrive.
Les caisses maladie auront la possibilité, c’est prévu dans les arrangements, de facturer un montant unique de 33 francs à tous leurs assurés pour constituer les 266 millions nécessaires au remboursement de nos primes « payées en trop ». Même ceux qui se sont fait gruger pendant 17 ans pourraient passer à la caisse. Et si cela devait se passer ainsi, les caisses maladie ne sortiraient pas un centime de leurs poches pour ce ridicule remboursement. Les politiciens peuvent se féliciter d’avoir trouver un arrangements avec les puissants lobbies de l’assurance-maladie, un arrangement qui permet aux assureurs de garder nos deux milliards de francs bien au chaud.

Nemo.

vendredi 14 mars 2014

L'arbitraire de la loi.

Chaque nation a son Code pénal, civil ou des obligations qui ‘’introduisent’’ une multitude de lois sur le travail, le chômage, la famille, la succession, etc,etc, et j’en passe.
Des lois écrites par des Hommes qui ont puisé leurs inspirations dans les différentes Constitutions étatiques et qui finissent par les adapter aux spécificités départementales, cantonales, régionales ou communales. Sans omettre les lobbies économiques qui influencent très fortement les milieux politiques pour obtenir des passes droits légaux. Ce qui mène forcément vers un renversement du pouvoir quand une minorité a corrompu un gouvernement et dicte les choix sur lesquels le Peuple devra démocratiquement se prononcer.
Il arrive parfois que quelques bonnes initiatives passent le test des urnes ce qui déclenche, dès lors, une volée de recours mettant en cause l’applicabilité de la décision populaire, ou cherchant à repousser aux calendes grecques sa mise en application.
Une loi fédérale stricte sur l’aménagement du territoire, décidée par le Peuple, qui passe à l’assouplisseur suivant les régions concernées ; une loi sur le tabagisme qui s’adaptent aux besoins économiques de certains établissements de jeux ou de consommations ; des lois voulant protéger notre jeunesse contre les méfaits de la surconsommation d’alcools, mais qui n’engagent pas la production viticole.
Les lois, c’est pour beaucoup, l’expression d’une volonté arbitraire.
En France, la loi sur la famille n’aurait peut-être pas été approuvée si elle avait été soumise à une votation populaire ; idem pour l’armée française qui n’aurait jamais traverser la Méditerranée pour aller faire les ‘’gros bras’’ sur le continent Africain, si la démocratie de la rue était au pouvoir.
Sans compter que les Françaises et les Français n’ont jamais mandaté leurs derniers Présidents pour qu’ils les foutent dans la merde, comme beaucoup d’autres populations européennes et mondiales, d’ailleurs.

En Suisse entre le Code pénal, le Code pénal des mineurs, le Code civil et le Code des obligations il y a près de 2'700 articles de lois différents auxquels se rajoutent les lois sur l’école, la science, la culture, la défense nationale, les finances, les transports publics, l’énergie, les communications,  la santé, le travail, la sécurité sociale, l’économie, la coopération technique et leurs cortèges d’ordonnances.
Puis vient se greffer là-dessus le droit international qui s’applique à tout ce qui a déjà été cité en dessus, mais autrement. Et la route n’échappe pas à l’attention des faiseurs de lois.
Si la Loi sur la Circulation Routière affiche environ 120 articles encadrant les automobilistes, le Droit sur la Circulation Routière en recense près de 1'500.

Mais qu’est-ce qui fait, malgré la tendance actuelle à l’uniformisation des législations, qu’il y a encore beaucoup de pays où on roule plus vite sur les routes et autoroutes qu’en Suisse et que l’Allemagne a encore des tronçons sans limitation de vitesse ?
Les excès de vitesses sont punis distinctement s’ils se produisent en ville, sur une route cantonale (nationale) ou sur l’autoroute et en fonction de l’importance de l’excès. Cela suit une certaine logique.
Les appareils de mesures (radars) sont programmés différemment, sorte de tolérance de l’excès, suivant les endroits où ils sont installés. Un radar dans une zone de chantier sur l’autoroute sera moins ‘’conciliant’’ que son petit frère quelques dizaines de kilomètres plus loin. Et ce même petit frère adaptera sa ‘’sensibilité’’ en fonction des heures de fortes affluences, ou sera tout simplement ‘’hors service’’.
La Suisse n’a pas introduit de ‘’Permis à point’’, mais serre sérieusement la vis aux jeunes conducteurs  par une sorte de délai de mise à l’épreuve et une consommation d’alcool rigoureusement interdite (si tu conduis) alors que les Sheriff made in USA nous menottent au moindre excès de vitesse. Et les différences de traitement ne s’arrêtent pas là.

Le droit de manifester est accordé dans beaucoup de pays ; la manière de gérer une manif’ (vu du côté des forces de Polices) varie, un peu, d’un pays à l’autre : En Suisse cela finit en pique-nique, bières et grillades ; autour de nous ça vire baston, pavés et lacrymos, tandis qu’en Angleterre la Police peut recourir aux armes à feu. Et on ne parle des échanges de gentillesses au-delà du territoire de l’U.E…
Vous sabotez du matériel de bûcheron en Suisse, pour préserver je ne sais quelle espèces de sapin sauvage des alpes bernoises, et vous pourriez vous retrouver avec un procès aux fesses pour ‘’violation de propriété’’ et ‘’dommage à la propriété’’. Aux States, vous seriez jugé comme ‘’terroriste’’.
D’un côté de l’Atlantique vous êtes présumé coupable en entrant dans un Tribunal, de l’autre c’est votre culpabilité qui est à démontrer ; la Confédération n’est pas ‘’chaude’’ pour mettre ses mineurs en tôle, aux States ils sont jugés comme des adultes, encourent les mêmes peines que les adultes et des gamins de 12 ans, qui n’ont rien compris aux droits qu’un substitut leur a lu, se retrouvent enfermés avec de dangereux criminels…
La perpétuité avait une durée différente suivant la cour pénale qui l’infligeait ; la peine de mort est toujours d’actualité dans certains états US et dans des pays ‘’orientaux’’ ; des criminels se retrouvent condamnés à des siècles d’emprisonnement, ce qui équivaut à une peine ‘’capitale’’ sans salir les mains du juge qui la prononce.

Nos chers gouvernements européens, Suisse inclue, sont pour l’expression de la démocratie et l’autodétermination des peuples. Un peu le discours du premier ministre Ukrainien qui a remplacé son ‘’dictateur’’ de prédécesseur, mais ne veut pas lâcher la Crimée dont le peuple votera tout bientôt ‘’pour’’ ou ‘’contre’’ son rattachement à la Russie voisine. Un référendum que l’U.E démocratique s’empresse de rejeter, dans une région qui pose de sérieux problèmes aux gouvernement européens, alliés des States, qui ont donné l’indépendance au Kosovo avec mention ‘’très bien’’. Des gouvernements représentants de la démocratie libre, sur laquelle Arsenic Ianoutruc veut greffer la nouvelle Ukraine après avoir décrété, le 23 février dernier, que le Russe ne serait plus une langue officielle. La première décision du gouvernement libre de l’Ukraine aura été de restreindre la liberté d’expression d’une moitié de son pays. S’il voulait foutre la merde, il y est parvenu.
Les pays de l’Europe libre qui ont dans leur Constitution des paroles du style « Nation unie et indivisible » explosent à coup de bombe des régimes politiques exotiques pour la liberté des peuples, mais sont contre toutes pensées sécessionnistes à l’intérieur de leur propre territoire (Catalogne, Ecosse).
La règle d’Or des gouvernements actuels serait un peu du : « Faites ce que je dis, pas comme je le fais ».

Et il n’y a pas besoin d’aller se perdre dans le trou du cul du monde pour s’en rendre compte : Suffit de suivre sur quelques mètres un agent de police en tenue de cycliste, grand défendeur de la sécurité routière, qui grille le premier feu rouge venu sur son vélo. Sans parler des conseillers communaux, champion de l’infraction routière dès qu’ils pédalent.
A l’exception de notre façon de respirer, tout est réglementé de manière quasi biblique. Du coup, si toutes ces lois ont été pensées et rédigées arbitrairement par un gouvernement d’une certaine majorité, on peut se demander ce qu’il en est de leur application ?
Pour notre sécurité, nous devons attacher notre ceinture dans la voiture. Même pour faire cinquante mètres. Même pour faire cinquante autres mètres, nous devons allumer les phares de la voiture.
Quand une patrouille de la police communale s’installe aux abords d’un giratoire pour contrôler que vos phares sont biens enclenchés, vous pouvez leur passer sous le nez, à plusieurs reprises, sans la ceinture, personne ne vous arrêtera. Alors que quelques mois plus tôt, un agent avait bondi sur mon capot pour me verbaliser parce que je n’étais pas « attaché à la vie ». Ce jour-là ce brave homme avait failli me faire pisser de rire quand il m’a dit, le plus sérieusement du monde : « Maintenant, c’est tolérance zéro ! »
Mais c’est quoi la « Tolérance zéro » ?
Le truc qui s’applique, grâce à la nouvelle ‘’Via Sicura’’, les samedis et dimanches matins à partir 0300 ? Cette variabilité dans la répression selon que vous soyez blanc, black, brune ou blonde ?
En vérité, la « Tolérance zéro » s’applique sur ordre de mission et le reste du temps la majorité de nos keufs restent les bras ballants devant les infractions. Sauf pour le portable au volant !
« Une occupation accessoire en conduisant » qui empêche de « vouer toute son attention à la route et à la circulation. » Par contre feuilleter son agenda, boire son café, manger son sandwich, s’amuser avec l’autoradio, fumer clopes sur clopes, mater les meufs sur les trottoirs ou laisser sa passagère jouer du pipeau ne semble pas poser trop de problèmes à la sécurité routière.

Le plus vieil agent de police boéland (habitant de La Tour-de-Peilz) encore en service, qui surveillait les bandes jaunes disposées parallèlement sur la chaussée à la sortie des écoles, a laissé repartir une dame âgée qui avait failli renverser des enfants sur le passage pour piétons. Sous les yeux de l’agent en question ! Par contre il a emmerdé jusqu’au bout une gentille famille qui avait posé son grill de ‘’voyage’’ sur l’herbe, dans un parc public, un dimanche après-midi.
Les lois sont majoritairement arbitraires ; celles et ceux qui veillent à leurs applications le font de manière arbitraire. Quand est-il de la Justice alors ?

La Justice, elle fait ce qu’elle peut par le biais de ces hommes et ces femmes qui nous font face dans les salles d’audiences. Si ces juges savent parfois jouer les médiateurs, accorder des « seconde chance » aux jeunes prévenus, se montrer impartial dans leurs jugements, la Justice demeure prisonnière des lois qui la cadre. La Justice est devenue l’extension des volontés démocratiques et arbitraires, ce qui la rend souvent in-juste.
La Justice humainement redimensionnée doit suivre et respecter scrupuleusement sa procédure pour espérer prononcer son jugement. La moindre erreur pouvant permettre de remettre en liberté un prévenu dont la culpabilité n’est plus à démontrer ; elle peut faire des erreurs lorsque, faute de preuve, elle doit choisir entre « Mettre un innocent en prison ou relâcher un coupable ». Dès lors, l’intime conviction d’un homme, incapables de lire dans le cœur des hommes, peut-elle suffire pour trancher ?
Question assez paradoxale quand on sait que des experts en psychiatrie, qui prétendent ‘’lire’’ dans l’esprit des hommes, peuvent soustraire des criminels à la Justice.
L’Homme ne répond plus de ses actes devant une Justice qui a inscrit sa Loi dans la pierre, même si elle inspire toujours des milliards de croyants. Les hommes demandent des lois qui les déresponsabiliseraient de leurs actions ; des sociétés imposent leurs lois qui leurs promettent l’absolution pour tous leurs crimes à venir.
La Justice de l’Homme, par l’homme et pour l’homme est devenue une justice de l’Etat, par l’état pour l’homme. Demain elle sera une justice écrite par les sociétés multinationales, appliquée par l’Etat contre l’Homme.

Nemo.