mardi 29 mai 2012

Casseurs de rêves.

Les astrophysiciens qui, comme tous leurs collègues scientifiques, sont dotés d'une curiosité sans limites, se sont mis en tête de découvrir ce qu'il y avait AVANT notre Univers.
Ils construisent donc des appareils de plus en plus sophistiqués, pour voir de plus en plus loin dans notre univers, de plus en plus loin dans le "Temps".
Entraînant l'humanité dans une sorte de voyage qui nous emmènerait dans les testicules de papa.
A la recherche de quelque chose qui n'existe pour le moment que dans leur tête et leurs formules barbares (pour le commun des mortels), ils font se "collisionner", de plus en plus fort, des particules de plus en plus "chargée" en énergie.

Cette quête de l'Origine est devenue, au fil du temps, et avec l'aide des millions qui sont "investis" en subventions diverses et multiples, une compétition, une course, qu'il est préférable de remporter en fournissant des résultats probants.
De leurs expériences naitraient souvent des tous minis rikikis "trous noirs", qui disparaitraient presque aussitôt.
Et ce sans qu'il y ait le moindre risque pour notre sécurité, disent les supers physiciens, soutenus par des supers politiciens qui nous assurent "Qu'ils savent ce qu'ils font".
Possible, mais sont-ils capable de reconnaître un danger autre que ceux auxquels ils ont déjà pensé, qui serait inconcevable dans leur "manière" de réfléchir?

"En juillet 1054, une étoile explosa et devint pendant quelques jours la plus brillante dans le ciel. Les astrologues occidentaux qui scrutaient les cieux l'avaient forcément remarquée. Pourtant, aucune trace, aucun témoignage n'en subsistent. Car le paradigme dominant à l'époque était le paradigme aristotélicien qui affirmait que les cieux étaient immuables. Malgré sa visibilité, une telle anomalie était donc impensable pour les intellectuels de l'époque, qui l'ont pourtant vue mais se sont dépêchés de l'oublier. Il fallut donc aller consulter les archives des Chinois qui, eux, étaient ancrés dans un tout autre paradigme – admettant les changements célestes – pour connaître la date exacte de l'explosion de ce qui est aujourd'hui la nébuleuse du Crabe."
(Jean Staune/ "Notre existence a-t-elle un sens?")

Une idée, parmi d'autres, verrait notre Univers issu justement d'un trou noir.
Un méga trou noir qui après avoir dévoré un précédent Univers se serait tapé la méga indigestion et aurait tout régurgité dans une violente explosion de… Ce qui ferait de nous des bactéries vivant sur un grumeau. Beurk…
Si le trou noir s'est fait un gastro, le résultat n'est pas des plus encourageant non plus…
Ou alors…
Peut-être qu'en orientant leurs nouveaux supers-télescopes vers un trou noir super massif les supers astrophysiciens verraient des clichés montrant la naissance de l'ogre cosmique…
Un p'tit malin dirait:
"Vous ne trouvez pas que cela ressemble à Meyrin, vu du ciel…?"
********
Aux alentours du début de l'année, des astrophysiciens des neurones ont découverts des minis-trucs dans nos cerveaux, qu'ils ont baptisés: "Astrocytes".
Un truc qui aurait un lien avec la "Morale" et qui, selon certains, pourrait nous rapprocher de Dieu. D'ailleurs, les scientifiques concernés ne se sont pas trop gêné pour comparer l'ensemble "neurones-synapses-astrocytes" à la "Sainte Trinité", que nous connaissons à peu près tous.

Le "24 Heures" du 13 mars publiait dans ses pages le résultat de deux chercheurs de l'EPFL qui ont démystifié les cas d'expériences extracorporelles, résumant ces planantes aventures à une illusion générée par une lésion située dans une partie précise du cerveau.
Donc plus questions de causer de nos petits voyages à bord de notre corps astral sans risquer de passer pour un fêlé. Parole d'EPFL.
Les deux mécréants ont même reçu un chèque de 20'000 francs forts BNS pour cette découverte. Un chèque remis par la Ligue Suisse pour le Cerveau.
En vérité je vous le dis:
"Heureux soient les fêlés. Car ils laisseront passer la lumière."

D'autre part, heureusement que notre corps est bourré de tout pleins d'organes différents dont le fonctionnement reste assez complexe. Imaginez que sous notre peau il n'y ait RIEN que du vide (ce qui est presque déjà le cas), et qu'une fois notre dernier souffle rendu, notre enveloppe charnelle devienne aussi plate qu'un ballon dégonflé. Déprimant. Les scientifiques ne le supporteraient pas.

Tandis que du côté de Meyrin on cherche le moyen de nous dénucléariser (moléculairement parlant), et que dans la périphérie lausannoise on nous ferme toutes tentatives "échappatoires"; Du côté des States, une équipe de chercheurs amène une confirmation à ce que prétendait le biologiste anglais Robin Baker dans les années 1970: L'homme serait capable se situer dans l'espace rien qu'en percevant le champ magnétique terrestre (magnétoréception).
Cette aptitude, qui se heurte aux plus hautes réticences de la communauté scientifique, nous la devrions à la "magnétite" et aux "cryptochromes". Le premier est un minerai aux propriétés magnétiques, of course, que l'on utilise dans la fabrication des aiguilles des boussoles (of course, bis), or des molécules de ce minerai sont présentes dans des cellules de notre cerveau; Les seconds, les crypto-trucs, sont des molécules photosensibles situées dans la rétine qui réagissent: 1° à la lumière comme son nom l'indique et 2° à leurs orientation par rapport au champ magnétique terrestre. Donc: Quand notre regard est parallèle aux lignes de champs, le message rétinien envoyé au cerveau est plus amplifié.
(Sciences et Vie, N° 1136, Mai 2012/ "Nous avons bien un sixième sens magnétique" par Elsa Abdoun.)

Si aujourd'hui cette "capacité" ne nous sert pratiquement plus à rien parce que nous avons trop pris l'habitude de nous laisser guider par des entités électroniques, elle donne plus de crédibilité aux personnes qui se plaignent de la proximité des lignes "hautes-tensions", et nous alertent sur les possibles lésions que pourraient engendrer l'usage abusif du téléphone portable.

Pourtant, les enfants dès neuf ans sont "formés" à l'utilisation d'un natel. Plus tard ils auront besoin de leur "tablette" pour communiquer avec leurs potes, et potesses, dans la maison voisine; avant de finir complètement "addicté" à leurs I-gadgets.
Une interconnexion permanente grâce au "cloud", un nuage informatique qui gère toutes nos communications. Un "nuage" virtuel qui consomme une énergie bien réelle.

Il y a quelques années un jeune Argentin découvrait, lors d'un voyage initiatique dans le Monde de ses ancêtres qu'il effectua aux côtés d'un "Chaman" local, qu'il était possible d'écouter les histoires que racontent les nuages…

NEMo.

samedi 26 mai 2012

L'homme de Manpower.

Telle est la description (très raccourcie) de l'"Homme de Vitruve" dont on peut trouver une partie de la traduction sur la page de "Léonard de Vinci" sur:

"(…) Quatre doigts font une paume, et quatre paume font un pied, six paumes font un coude: quatre coudes font la hauteur d'un homme. Et quatre coudes font un double pas, et vingt-quatre paumes font la hauteur d'un homme; et il a utilisé ces mesures dans ses constructions.
Si vous ouvrez les jambes de façon à abaisser votre hauteur de un quatorzième, et si vous étendez vos bras de façon que le bout de vos doigts soit au niveau du sommet de votre tête, vous devez savoir que le centre de vos membres étendus sera au nombril, et que l'espace entre vos jambes sera un triangle équilatéral.
La longueur des bras étendus d'un homme est égale à sa hauteur. (…)"
On peut aussi retrouver une suite de variations sur le dessin de Léonard sur:

Selon Vitruve, architecte renommé de l'Empire Romain qui vécut pendant le dernier siècle avant la venue de JC, "l'architecture est une imitation de la nature".
Grâce aux travaux des Grecs dans le domaine de l'architecture, qui ordonnèrent "un sens des proportions, culminant dans la compréhension des proportions du corps humain" et en les perfectionnant, il put donner sa définition de l'"Homme vitruvien".
Une description qui sera reprise 15 siècles plus tard (aux alentours de 1490) par Léonard de Vinci et appliquée pour la réalisation de son célèbre dessin.

L'intuition de cet inventeur génial, visionnaire et du philosophe humaniste pourrait lui avoir permit de nous transmettre une clé révélant la Nature mystique, cosmique, universelle et, pourquoi pas, Divine de l'Humain.
Une sorte de "Vérité" que nous prenons soin de ne point nous remémorer.
L'"Homme" n'usant de son pouvoir, et de ses capacités, uniquement dans le but d'affirmer une illégitime supériorité sur son voisin, ou pour défier l'Autorité qu'il ne peut voir, il fut donc puni et divisé.
Et depuis, l'Humanité (une bonne partie en tous cas) poursuit ses guerres de clochers, ses querelles égotiques, s'enferme dans de multiples dogmes et autres paradigmes repoussant ainsi son "éclosion" au jour de sa mort.

Passons à la vision simpliste, d'un apprenti philosophe de salon, de l'homme vitruvien…
Le carré qui contient l'homme repose sur le sol, un sol que le cercle touche également.
Cependant le cercle ne contient pas le carré, pas entièrement. Est-ce pour des raisons esthétiques et "techniques", ou pour représenter les deux mondes différents auxquels l'Homme, qui en serait le nexus, peut accéder et/ou appartient?
Le cercle peut être symbole de l'infini. Un infini qui offrirait des "récompenses", d'après les principales religions monothéistes, à ceux qui suivraient un chemin, sommes toutes, assez "carré", et en se conformant à toutes une tripotée de règles que des hommes, très intelligents, ont compilés dans des bouquins d'écritures, étiquetées "Saintes", et distribués à des hommes, et des femmes, assez impressionnables.
Les "Gardiens de la Foi" sachant pertinemment que l'"Humain" ne pourrait jamais suivre, et appliquer, "à la lettre" tous les "Conseils" pour une Vie saine de l'âme ou de l'Esprit, "Ils" ont eu la lumineuse idée de créer le "Confessionnal", le "Repentir sincère", le "Pardon", la "Miséricorde Divine", ou encore la "Réincarnation". Juste histoire d'arrondir les angles.

L'Homme dans le cercle de par sa position assez "tendue" semble plus fragile, plus vulnérable. Pourtant il est équilibré et cette position lui permet de rester "centré" dans n'importe quelle situation tandis que ses membres sont en contact avec l'Infini; en fait, il est offert dans son intégralité à l'infini qui l'en-cercle.
En rajoutant une dimension, qui transforme le cercle en sphère, l'homme peut se déplacer dans toutes les directions, sans difficultés et en gardant un certain "contrôle" sur ses faits et gestes.
Bien sur le "système" peut s'emballer et devenir incontrôlable. Transformant notre "promenade" en une folle course qui dévasterait tout sur son passage.
Notre senseï dit parfois au débutant: "N'attaques pas plus fort que tu ne peux supporter la chute."

D'avoir "roulé" au delà de ses limites l'homme s'est retrouvé enfermé dans un espace rectiligne. Une prison. Une prison que pourrait représenter le quadrilatère d'un écran de télévision, d'ordinateur, des billets de banque; Les murs d'un appartement ou d'une maison; L'habitacle de la voiture, la carcasse des transports publics, ou encore des règles qui confinent et délimitent les Libertés.
Chaque extrémité de son corps est en contact avec un plan vertical ou horizontal du carré qui le contient. Sa position debout les pieds joints et les bras en croix semble plus forte. Il est solide, il est ce carré.
Si le carré devient cube, l'homme doit se diviser encore pour rester en contact avec toutes les surfaces.
Nous pouvons dire que la surface sous les pieds de l'homme est "sécurisante" par sa stabilité et qu'il peut l'arpenter de long en large, à condition que la structure soit assez résistante.
L'homme peut également observer les autres plans (verticaux et le "plafond") de son "cube" et les toucher. S'il désire les fouler et les parcourir, s'il désire avancer, il devra fournir un plus grand effort pour faire basculer toute la structure et sacrifier son équilibre.

Jusqu'au XIXè siècle, les mathématiciens de tous bords se sont cassé la tête à vouloir résoudre la "Quadrature du cercle", avant de déclarer que cela était impossible.
Pourtant tout se transforme dans l'Univers. La glace devient eau, avant de devenir nuage; La matière se transforme elle-même avant de modifier l'énergie des photons qu'elle renvoie, qui pénètrent notre œil et transmet une information à la rétine que notre cerveau traduit en "couleur"; Tout se quantifie et s'expliquent selon des suites codées alpha-numériquement qui calculent les "Forces" maintenant la cohésion de tout ce qui est présent dans l'Univers, qui définissent la vitesse de tous les objets qui se meuvent et parviennent à anticiper leurs positions à un moment donné dans le futur. Une simple graine fait naître un pommier qui donnera à manger pour plusieurs personnes. Les plantes aiment la musique et tous les animaux sont sensibles aux variations du champ magnétique terrestre. Nous y compris.
L'Homme lui-même peut, et sait, transformer la matière et créer la Vie artificiellement, mais "sèche" devant un cercle qu'il faut transformer en carré.
Les échecs répétés de toutes les tentatives passées pour résoudre cette fameuse quadrature pourraient-elles s'expliquer par le fait que la solution ne se trouve pas dans une "science" humaine, paramétrée, dogmatisée et rationnelle?

Trichons un peu. Je prends un carré de bois sur lequel je fixe à chaque angle un stylo feutre. Je perce, bien au centre de mon morceau de bois, un trou dans lequel je fais passer une tige qui me servira d'axe de rotation, et je le fais tourner un p'tit coup. Et hop… Mon Carré de bois (qui représente le monde créé, le matériel) est parfaitement contenu, intégré, dans le joli Cercle (symbolisant l'Infini, les énergies Universelles, la Connaissance…) que ses angles ont dessiné.
Un tour de passe-passe pour résoudre un problème séculaire, en faisant fi des équivalences de surface… Je pose ma candidature pour le Nobel de l'ineptie. Et de toute façon, un humain qui bouge prend plus de place que son contemporain assis.
Le mouvement serait-il une solution vers notre "élévation", notre "intellection"? Si oui, reste à définir quel "genre" de mouvement: Un mouvement mécanique et subi, assis derrière un volant; électronique en dactylo devant un computer; Statique en parfait "rotulien" de paroisse…
Luis A, dans son voyage initiatique, apprit, entre autre, à écouter les nuages.
Peut-être devrions-nous, sans en faire une fable écologique, apprendre à nous mouvoir en écoutant le Monde qui nous entoure. Accepter que des "Forces" non-visibles nous orientent sur les chemins de notre vie serait, à mon sens, le seul moyen d'être en osmose avec notre Univers, et les Créatures qui le peuplent.

NEMo.

mardi 22 mai 2012

Rendons à Pandore...

Les Sciences Humaines nous expliquent ce que les Légendes nous racontent. Tels des Georges Lucas démystifiant ses Chevaliers Jedi, en résumant la maîtrise de la "Force" par la simple présence de midi-chloriens, des organismes endosymbiotiques, dans l'organisme des élus.
Une fois la "Magie" rompue, notre Destin est scellé. Pourtant…

Au-delà des récits de la "Création originelle" autant les bibles que les mythologies relatent la cruelle, mais formidable, aventure de l'Humanité.
La violence et les tourments des Hommes dans leurs luttes pour leur survie, dans leurs guerres de conquêtes et de Pouvoir, dans l'affrontement des civilisations, et autres conflits qui mènent l'Humanité vers une émancipation, tant Déicide que parricide, peut se deviner dans les récits antiques: L'histoire de la folie insouciante de Phaeton, fils mortel d'Hélios, qui failli détruire notre Monde se réfère-t-elle à la chute d'un objet céleste sur notre Terre, ou à l'apparition de vénus dans notre système solaire? Quel ennemi de Thèbes, portant un Sphinx sur son étendard, fut-il vaincu par le courageux Œdipe, avant de s'installer sur le divan de nos psys contemporains? Quels rituels "barbares" se cachent derrière la cruauté meurtrière et anthropophage du Père des Olympiens, le titan Cronos émasculant Ouranos, son Père, avant de dévorer ses fils? Un Titan qui sera lui-même défait par son sixième enfant, Zeus, avant d'être enchaîné puis enterré vivant…
L'Odyssée peut-elle retracer une quête d'absolution après une décennie d'horreurs et de violences, comme la Vie de chaque homme dans ses choix, ses erreurs et ses remises en questions?
Une "quête" qui s'achève dans la mise à mort, souvent violente, de ce qui représentait les "témoignages" d'une précédente existence.

Violence, crimes, folie, jalousie, et d'autres maux nous accompagnent tout au long de notre "évolution" depuis que nos lointains ancêtres auraient accepté le cadeau de Prométhée, le "Feu".
Un feu qui permit leur permis de se réchauffer, de s'éclairer, de cuire leurs nourritures, et de faire naître les premier "magiciens-scientifiques" qui s'imaginèrent pouvoir défier les dieux.
Le Maître de l'Olympe ne s'en laissa pas compter. Il divisa ceux qui remettaient en cause son autorité en leurs offrant un "Feu" qu'ils ne pourraient jamais éteindre, ni nous d'ailleurs: Pandore, la première femme.
Avec la promesse de nous diviser encore, et encore au rythme de nos affronts et nos défiances.
[Une "division" dont parlait Aristophane (sauf erreur), qui se manifeste avec la chute de Babel, et qui se retrouverait dans l'Homme de Vitruve. Entres autres.]

De nos jours dans notre Monde qui s'effondre, dans ce Monde dont l'âge d'Or ne peut plus être industriel ou technologique, et dont les "ressources" élémentaires se tarissent irrémédiablement, les Femmes et les Hommes sont plus "divisé-e-s" que jamais: Religions, langages, politiques, sport, clans, familles, ethnies, nationalités, et j'en passe, tout est devenu sujet à discussion, dans le meilleur des cas.
Il y aurait approximativement entre 800 millions et 1,2 milliards de personnes sans religion sur notre planète, suivant que l'on considère les Raeliens comme appartenant à une église ou non.
Ce qui ferait que les sept huitième de la population mondiale vivraient dans la compassion, la tolérance, le partage, etc… et seraient tout autant respectueux de la Création que du "Vivant".
Pourtant nous ne pouvons pas affirmer que ne tout va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes, et la majorité des "croyants" semble n'attendre que la mort pour recevoir la récompense de l'extase dans une Vie "désincarnée", comme si l'Espoir ne concernait plus le Monde "vivant".

Si tel est le cas, rendons à Pandore sa boîte, ou sa jarre, pour qu'elle l'ouvre à nouveau afin que l'Espérance puisse se répandre sur le Monde.
Un "espoir" que nous ne pouvons remettre entre les seules mains des scientifiques aveugles et des politiciens corrompus, parce que nous en sommes les principaux forgerons.
Une "Espérance" qui se trouve dans l'origine de la cosmogonie quand, il y a plus de 13 milliards d'années, du Chaos, "l'immensurable abîme violent comme une mer, sombre, prodigue, sauvage", jaillissait Erèbe, le gouffre insondable où résident les morts et la Nuit.
Ensemble ils enfantèrent celui dont Aristophane décrivit ainsi sa venue:
"La Nuit aux ailes noires
Déposa un œuf né du vent
Dans le sein du sombre et profond Erèbe.
Et tandis que passaient les saisons,
Vint celui que tout attendait,
L'Amour aux ailes d'or étincelantes."
Eros.
Puis vint Ether, la Lumière… Et ce fut le tour de Gaïa.

Même si ces récits ont des relents de sciences des premiers âges et sont des littératures primitives, les défis qui se dressent devant notre civilisation moderne peuvent se comparer, le choix est multiple, aux "monstres" marins qu'ont affrontés Jason et Ulysse: Le roc nu de Charybde et le gouffre de Scylla.
Une bonne embarcation, des hommes courageux et un "chef" valeureux protégé par les conseils des dieux leurs ont permis de surmonter cette dangereuse épreuve.
Le premier retrouva un trône en récompense; le second sa maison et l'Amour des siens.
Enée, dont la descendance fondera l'Empire de Rome, évitera, sur les conseils d'un devin, le détroit périlleux entre la Sicile et l'Italie.

Héra, Thétys et ses nymphes, Athéna ou encore Hélénos ne sont plus des notre depuis bien longtemps, tandis que la boîte de Pandore est bien enfouie tout au fond de… notre crâne.
Le nouvel Empire terrestre que nous pourrions fonder ne dépendra que de notre capacité à laisser (re)naître l'"Espérance", du courage que nous mettrons en œuvre et de notre aptitude à écouter les messages de notre environnement, la Nature, Gaïa.

NEMo.

vendredi 18 mai 2012

La récompense pour notre travail.

Selon un tableau de l'OCDE (année de référence: 2010), qui compile les données de ses pays membres sur le "Nombre moyen d'heures annuelles ouvrées par personne ayant un emploi", on découvre que le pays le plus industrialisé d'Europe, le poumon économique de l'Union, bref l'Allemagne, a fait bossé ses employé(e)s en moyenne 1'409 heures. Soit 32 heures de plus que leurs voisins Hollandais qui, avec 1'377 heures de boulot en 2010, seraient les plus fainéants d'Europe. La Norvège rejoint le tiercé perdant en affichant 1'414 heures de boulot.
Les Danois ont sués 1'542 heures;
Les Français : 1'562 heures;
Les Autrichiens: 1'587 heures.
Ensuite j'ai choisi un petit quatuor de pays ayant fait travaillé leurs employés entre 1'600 et 1'700 heures:
Luxembourg (1'616); Royaume-Uni (1'647); Espagne (1'663) et l'Irlande (1'664);
Les Portugais auront eu plus de temps pour la "Sagres-Super Bock", que les Italiens pour le "Chianti" (1'714 h contre 1'778 heures), tandis que le plombier Polonais sera resté 1'919 heures avec sa tuyauterie.
Quant aux Suisses, les chiffres concernant 2010 se trouvent sur le site du BFS:
qui nous indique que les Helvètes ont travaillé, en moyenne, 1'944 heures pendant l'année 2010.
Pour en finir avec ces chiffres de l'OCDE, je vous présente le trio vainqueur des plus gros bosseurs:
Troisième: Il nous vient d'Amérique du Sud. Ses communautés autogérées ont hérissé bien des poils, et lui auront valu un coup d'état orchestré par la CIA, suivi d'une dictature militaire.
Aujourd'hui, Pinochet n'est plus qu'un triste souvenir, et il semblerait que son gouvernement fasse toujours la nique au capitalisme. J'ai nommé, avec 2'068 heures annuelles travaillées, le Chili.
A la deuxième place, Il nous vient du Sud-Est de l'Europe, et après avoir fait le bonheur des philosophes de toutes les nations, des historiens et des antiquaires, Il s'apprête à faire subir la calvitie précoce à tous les banquiers et financiers européens. Les Grecs sont-ils des Penseurs et des doux rêveurs? En 2010, Ils auront trimé 2'109 heures.
Premier au tableau de l'OCDE, la Corée avec 2'352 heures de travail. Sud ou Nord n'étant pas précisé, difficile de dire "travaux forcés".
2'352 heures, cela laisse une marge de manœuvre confortable au "Seco" et à "EconomieSuisse" pour trouver le moyen de combler notre retard sur les  Coréens.

Une étude de l'Office Fédéral de la Statistique, rendue publique récemment, nous apprend que la Suisse serait "Vice-championne d'Europe du travail" pour reprendre les termes du "20 minutes".
82,8% est le chiffre correspondant au "taux d'activité chez les 15-64 ans" en Suisse, un taux supérieur de 11,6 point à celui de l'UE (71,2%).
Il n'y a pas très longtemps, la même Union Européenne annonçait que le taux de chômage dans la zone "Euro" avoisinait les 11%, tandis que 25% de sa population était menacée par la précarité…
Chez nous, nos élus bombent le torse devant nos 3% de chômeurs alors que 17,2% des 15-64 ans seraient sans travail…

Bref, l'interprétation de toute une série d'indicateurs économiques fait de la Suisse le petit paradis du patron. Et, en guise de remerciement, et de gratitude envers toutes, et tous, les employé-e-s de notre pays, une certaine Droite propose d'élever l'âge de la retraite à 70 ans.
Mais pourquoi tant d'acharnement, et de poids sur les épaules, des employés-ouvriers Suisses?
Ne travaillons-nous pas déjà suffisamment?

Une connaissance me disait dernièrement qu'une étude de l'OCDE (encore) avait porté sur le rendement des ouvriers européens et, après de savants calculs, qu'il en était ressorti que l'employé Suisse avait un rendement horaire inférieur à celui d'un Allemand, et qu'un ouvrier Français rapportait plus à son patron en 39 heures hebdomadaire qu'un Suisse en 43 heures…
(Je n'ai pas trouvé la référence, donc une certaine prudence est de mise.)

Autre rumeur officieuse: Entre les murs des bâtiments "Paul-Henri Spaak" et "Résidence Palace", tous deux à Bruxelles, résonnerait l'écho d'un murmure qui trahit le fantasme des dirigeants européens de voir le terme: "Retraite" supprimé du vocabulaire socio-économique de l'UE.
Un souhait qui prendrait presque le chemin de la concrétisation dans nos vertes contrées.

Petite anticipation de série "Z":
Au rythme où ça va, le p'tit Dylan (4 ans) sera encore actif dans 76 ans, professionnellement parlant.
Une aide à domicile viendra tous les matins pour l'aider à se préparer plus rapidement.
Atteinte de Parkinson, l'infirmière sera malheureusement plus efficace dans le toilettage que dans l'habillage, ce dont Dylan ne pourra profiter au vu de l'état avancé de sa metallopause (cheveux en argent, dents en Or et testicules en plomb).
Pour se rendre sur son lieu de travail, il devra utiliser un module individuel de transport, un fauteuil propulsé par énergie électromagnétique, dont les frais de locations seront directement prélevés sur son salaire pour être versés dans les caisses du gouvernement Impérial du Royaume de Brabeck.
Avant de pouvoir quitter son logement, l'aide-infirmière devra s'assurer que la main gauche de son "patient" est bien insérée dans une sorte de boîtier-réceptacle fixé à l'extrémité de l'accoudoir, ceci afin que le Centre de Surveillance des Mouvements Citoyen (CSMC) puisse accéder et traiter les informations et données personnelles et professionnelles contenues dans la micro-puce HD-RFID-7.1 que le citoyen "DJ.TaK 1800-41.0128.0823.01.967" a dû "s'implanter", il y a une cinquantaine d'années, contre une prime bonus mensuelle de 22,85 Eurofrancs CB.
Un modeste montant qui lui permet tout juste d'acheter 1 litre d'eau pure importée de Saturne par la multisidérale G.N.W (God NesBrabeck Water).
Durant la période de 12 heures pendant laquelle Dylan sera sur son lieu de travail, un système de survie intégré au fauteuil, et géré par le consortium "KingVasela-MerckFuhrer Healthcare", dont G.N.N (God NesBrabeck Nutrition) est le principal actionnaire, régulera les "constantes" physiologique et endocriniennes du patient, contrôlera la présence de particules atmosphériques toxiques et d'isotopes radioactifs dans l'organisme, tout en s'assurant que le rendement de l'ouvrier "DJ.Tak 1800 (…) soit optimal.
Le cas échéant, KV-MF Healthcare peut interagir directement dans le corps de l'employé, par l'intermédiaire des milliers de nano-puces, implantées dans le corps de Norrin, en leur ordonnant de stimuler le système immunitaire du porteur ou de synthétiser telle ou telle substance antitoxique, vitaminée ou dopante.
En arrivant sur son poste de travail, et pour de ne pas "froisser" les clients, le "Modificateur physiologique" s'enclenchera automatiquement et projettera une image holographique de Dylan enregistrée il y a une cinquantaine d'années de cela. Tandis qu'une interface neuronale assurera les compétences et l'excellence de "l'employé".
Dernièrement, un centre de ravitaillement ambulatoire (un Tea-room, quoi) a frôlé la faillite par la faute des serveuses atteintes de la maladie d'Alzheimer.
Il y a bien eu une tentative de rébellion en 2057 lors de la mise en service des premiers Centres de Contrôles Citoyens dans les Départements de Freysinger et de Poggia. L'armée avait même dû intervenir.
Mais le projet "C cube" fut maintenu malgré la colère populaire, et rebaptisé "CSMC" quelques années plus tard.
De nos jours, en 2088, les manifestants qui s'opposent C.S.M.C., jugeant leurs méthodes liberticides, sont "neutralisés" avec une effrayante rapidité depuis que le G.N.E.E.D (God Nesbrabeck Electric & Energetic Department) chapeaute le système.
N'importe qui pouvant, dès lors, être "débranché" à n'importe quel moment.

Aujourd'hui, Dylan aura droit à sa pause hebdomadaire de 15 minutes qu'il prendra devant "la seule machine qui sait faire le café comme il l'aime". Sauf que son "Assistant Médical Automatisé" lui a formellement interdit d'en consommer.
Pendant que son "Mug" se remplit d'une infusion saveur "Menthe-Verveine", Dylan observe, avec une certaine tristesse une petite plaque "commémorative" apposée sur le mur, à la droite du distributeur de boissons chaudes, sur laquelle quelques mots ont été gravés au laser.
"Ici est tombé, Alexandre. Sacrifié pour la gloire et la Prospérité de son Impérator."
Mort en attendant son café.
Sous la petite plaque, un formidable élan de solidarité a permis aux employés de fixer une petite étagère sur laquelle repose, scellé dans un récipient en verre, le dernier Mug d'Alexandre. Celui qu'il n'a pu consommer. C'était en Septembre 2072, et il fut le premier à décéder sur son lieu de travail. Beaucoup d'autres l'imitèrent.
Depuis cette date, la présence d'un aumônier est obligatoire dans toutes les grandes entreprises, ceci afin de parer au plus pressé et d'offrir les derniers sacrements aux employés-ouvriers qui ont la mauvaise idée de mourir sur leur lieu de travail. Un véhicule correspondant aux normes en vigueur pour le transport des cadavres est aussi à disposition, contre rémunération bien sur.

Un léger "Bing" retentit, annonçant que la boisson est prête à la consommation. Dylan saisit le gobelet chauffé à point et s'en retourne vers poste de travail en se demandant, comme il le fait jour après jour:
"Etait-ce cela la promesse de la Vie?"

NEMo

mardi 15 mai 2012

Le Jour du Saigneur

L'idée de proposer pour les noctambules volontaires, les travailleurs nocturnes, la génération N.T.M et autres nyctalopes la possibilité de faire des emplettes, et des retraits d'argents, 24 heures sur 24 et 7/7 dans les shops des stations services allait forcément déborder sur la pseudo nécessité d'ouvrir les grandes surfaces le dimanche. Ne serait-ce que pour encourager les touristes, riches de préférence, à dépenser plus d'argent.
L'idée venant du bout du Léman, je me dis que si Genève n'a plus rien d'autre à faire visiter que les allées de ses centres commerciaux, c'est un peu triste… non?

La question a fait débat, il y a quelques temps, sur les ondes radio, et les arguments avancés en faveur d'une ouverture dominicale parlait, entre autre, de:
"Liberté de travailler quand on le veut"; "Pouvoir acheter quand on en a besoin", et "Vivre avec son Temps".
Celles et ceux qui ont la chance de pouvoir travailler quand elles/ils le veulent, non certainement pas les mêmes besoins financiers que la vendeuse divorcée-cheffe-de-famille-monoparentale. Sur ce coup-là, je pense beaucoup aux (jeunes) étudiants, encore à la charge de papa-maman, qui bossent histoire d'avoir plus d'argent de poche, ou pour financer un permis de conduire voire une participation à l'achat du premier véhicule. Cependant je me garderais d'en faire une généralité.
"Mac Donald" et "Aperto" emploient bon nombre d'entres eux, avec un taux de renouvellement assez élevé. Les horaires contraignant s'adaptant moyennement bien avec les obligations et les devoirs "universitaires". Sans oublier les "teufs" du week-end.
Une bonne partie d'entres eux est récupérée par "Manor", qui offrent des conditions de travail un peu plus "agréables", tout en sachant tirer profit de cette main-d'œuvre relativement bon marché.
En papotant avec un ex-gérant d'Agip, ce dernier m'a expliqué qu'il préférait engager plusieurs auxiliaires (étudiants ou autres) que d'avoir un, ou deux employés "fixes". Moins de "charges"…
Le patron d'une boutique qui fait genre bazar de luxe en haut de la Place du Marché de Vevey avait, l'été passé, engagé deux étudiants pour tenir un stand le samedi après-midi, devant la boutique. Les jeunes gens étaient rémunérés au "black" avec un salaire horaire de 4 à 5 francs supérieur à celui des vendeuses officielles et mères de famille qui, au final, ne doivent leur "Liberté de travail" qu'à la complaisance et aux faveurs de leur hiérarchie et à la santé de leur budget domestique/ familial.

J'ai un pote qui s'est lancé dans "Médecine". Comme la "Connaissance" que l'on transmet aux générations suivantes coûte chère, il s'est essayé chez "Ronald" avant de jeter l'éponge et de se trouver un autre petit job en annexe de l'intensif bourrage de crâne universitaire. Son frère a testé "Aperto" avec la même réussite, et le même constat: Si t'es pas issu d'un milieu financièrement "aisé", "Réussir" devient le treizième travail de tonton Hercule. C'était la courte parenthèse.

A l'inauguration de l' "Aperto" veveysan, le gérant du moment défendait son territoire en parlant de vendre des produits de premières nécessités.
Douze ans plus tard, la "première nécessité" se vérifie essentiellement au retour des vacances estivales, et rarement le reste de l'année. Selon le gérant actuel, il y aurait tout juste à peine 10% de la clientèle qui viendrait à l'"Aperto" pour faire de "vraies" commissions en semaine, ce chiffre doublant le dimanche et les week-ends prolongés. Même constat chez le concurrent direct "Coop Pronto". Le reste n'étant que destruction organisée et massive de ressources alimentaires qui ne répond à aucun besoin nutritionnel vital.
A l'exception des jours fériés, ces magasins d'appoints sont majoritairement "fréquentés" par une clientèle qui ne veut pas perdre son temps dans les multiples encombrements inhérents aux centres commerciaux. Tandis que le long de nos routes, les cinq centimes par litre d'essence vendu de revenu, concédés par les grands pétroliers, ont fini de convaincre les gérants des stations d'essence de s'ouvrir à "l'épicerie de quartier". Pour le plus grand plaisir des employés des voiries.

Aux heures de pointes, il est difficile de discerner le véritable besoin dans la cohue qui se presse devant le moindre présentoir de sandwiches, de pains au chocolats, de sucreries, jus de fruits dévitaminés et autres cafés à l'emportés.
C'en est à se demandé si cela est devenu compliqué de se faire bouillir de l'eau, de couper une tranche de pain et de se faire un mini-petit-déjeuner dans la quiétude de l'aube naissante? N'avons-nous plus de temps à nous consacrer dans notre intimité?
Il suffit de sortir de chez soi pour trouver ce qui nous "manque". A condition, bien sur, que ce qui nous "manque" se trouve en magasin. Un des effets "pervers", dans cette profusion de bien de consommation, est qu'une bonne partie d'entre nous, et là je m'adresse aussi aux jeunes, sont et seront incapables d'anticiper le moindre besoin.
Je souris toujours quand, à l'approche de 22 heures (heure de fermeture hebdomadaire des "Shops" dans le district veveysan), l'avant-dernier client se plaint qu'il n'y a plus de pain frais (comprenez baguette précuite-réchauffée); Combien de parents paniqués ai-je vu tambouriner contre la porte-vitrée de l'"Aperto" pour acheter un litre de lait…
"Je n'ai plus de lait pour mon fils"
?!?Et tu t'en rends compte à 22 heures?!?
Puis-je comprendre qu'après avoir tout fait pour satisfaire les volontés de son patrons, accepté l'invitation des copines pour le petit verre en début de soirée, les "afterworks", les "beforehusbands", la séance d'abdos-fessiers, le tennis ou le golf, le kino, la commande de la pizza, Bluewin TV RTP TF1 ou M6, l'on en oublie l'essentiel, que l'on ne puisse anticiper un besoin lié à autre chose que notre propre autosatisfaction…? Ben non je peux pas, quitte à passer pour un psychorigide qui ne vit pas "avec son Temps".

Mais que veulent-elles/ils bien vouloir dire par "Vivre avec son Temps"…?
Et puis d'abord dans quel "Temps" vivons-nous?
Est-ce le "Temps" des hédonistes dans une économie qui rêve de nous faire bosser sept jours sur sept et 24h/24 jusqu'à nos 70 balais? Est-ce le "Temps" des vacances, des mimosas, des oranges, des cerisiers en fleurs, des fraises d'Israël ou d'Espagne? Est-ce la période des soldes, ou de l'ovulation des vaches? Vivons-nous l'heure d'été ou d'hiver? Sur ce coup-là, même la météo n'est plus vraiment fiable.
Nous voulons la fin de nucléaire, mais pas le "Temps" des économies d'électricité, et l'ère des éoliennes; Nous voulons tout consommer et tout posséder à moindre frais, mais nous ne voulons pas que nos produits exotiques soient fabriqués par un de ces centaines de milliers d'enfants qui triment dans les pays tout aussi exotiques. Et on peut continuer ainsi un bon moment…
Alors que demande notre Epoque, notre Temps? De prendre soin de notre environnement, ou d'accélérer notre chute?

Pour en finir.
(Je zappe volontairement l'industrie du tourisme, des loisirs et des distractions qui eux n'ont pas beaucoup d'autres choix qui d'être présent pour que d'autres se détendent…)
Je n'ai rien contre les ouvertures dominicales. C'est agréable d'avoir une boulangerie, un tea-room ou une épicerie ouverte le dimanche matin. A condition que cela soit le boss ou le gérant qui est à la caisse, en compagnie d'un fils ou de son épouse.
Je serais d'accord de revoir ma position quand cette volonté de faire travailler les employés 7 jours par semaine s'appliquera à toutes les employées et tous les employés qui bossent en Suisse. C'est-à-dire quand la Poste, les banques, toutes les administrations, les agences d'assurances, les régies immobilières, les notaires et, bien entendu, les études des avocats genevois seront ouverts et "disponibles" pour TOUS leurs clients 7/7.

NEMo.

lundi 14 mai 2012

De l'Or et de l'Amour en Suisse.

L'Or dans tous ses états.
En fin d'année passée, quand tous les agriculteurs criaient au manque d'eau, Ceux qui-aiment-la montagne-blanche-parce que-ça-attire-les touristes-plein-de-fric, aidé par Suisse Tourisme, invoquaient les puissances mystiques et célestes pour que l'Or Blanc tombe du ciel, en minuscule petites pépites.
A la sortie de la saison de ski, les météorologues, les chefs cantonaux concernés (et des agriculteurs encore), nous ont fait remarqué que les nappes phréatiques Suisses n'étaient pas en "Top forme", que le "Château d'eau" de l'Europe était en déficit hydrique depuis…2003!
Qu'à cela ne tienne. Suisse Tourisme, qui venait de calculer, et d'officialiser, les pertes des stations de ski avant d'annoncer que la saison estivale serait "difficile", a choisit un "Thème" autour duquel les voyagistes, et autres vendeurs de nuitées, pourraient proposer aux futurs vacanciers des séjours en territoire Helvétique: L'EAU. Rebaptisée, pour l'occasion: Or Bleu.
Il y a bien, bien longtemps, l'Or était considéré par les Peuples d'Afrique comme étant un métal maudit. Les familles se divisaient, et les hommes s'entretuaient pour le posséder.
L'Or noir rentre pile-poil dans cette représentation avec, petit cadeau "Kinder" en plus, une malédiction qui, par ses noires et nauséabondes effluves, pèse sur l'ensemble des Peuplades Terriennes, et leurs descendants.

Aujourd'hui, je dirais que tous ce que nos alchimistes de journalistes transforment en métaph"Or" cache, ou révèle, un autre caractère du précieux métal: Sa rareté.
L'hiver passé, une étude de je ne sais plus quel "Institut" nous apprenait qu'en Suisse il neigeait moins souvent qu'avant, et que les neiges tombées fondaient de plus en plus rapidement. La neige risquant donc de se faire "Rare". Idem pour nos réserves d'eau, et ce ne sont pas les quelques précipitations de ces derniers jours qui vont y changer grand-chose. C'en est à se demander si nous n'allons pas manquer de TOUT en même temps! Déprimant… Si m'écoutait j'irais me bourrer la gueule avec un bon Salami au Chianti avant de m'ouvrir les veines au rasoir électrique. Pour faire durer le plaisir.

Donc, nos futures distractions estivales se feront autour de l'eau. Ce qui, présenté ainsi, ressemble fort à une niaiserie mais deviendrait plus "inquiétant" si chaque station hivernale en déficit se mettait à faire dans le "Thermal", "Wellness Spa Jacuzzzi" et autres piscines à remous avec "Bar" au milieu du bassin; Et que "Swiss Tourism" expédiait des touristes, peu respectueux de l'environnement, à la découverte de je ne sais quel cours d'eau sauvage, de grotte à Banshee, ou de Gorgeous cascades perdues au milieu de profondes gorges.

Est-il bien raisonnable, pour une société qui "connait", avec plus ou moins de précision, les dangers qui menacent nos ressources alimentaires solides et liquides, de gaspiller et de "jouer" ainsi avec le "bien" commun?

En parlant de gaspillage: Vendredi (le 11) je suis passé, au détour d'une course, à proximité du lieu où "Poussait des mûres à profusion", et qui prend de plus en plus l'apparence d'un luxueux quartier résidentiel.
Dès 16 heures et jusqu'à 16 h 30 minimum, un employé de LMT (l'entreprise qui érige les Box à Bourges) s'est amusé à rincer, à  grande eau et sans se presser, une soixantaine de mètres carrés de goudrons légèrement brunis par les pneus des camions sortant du chantier.
Les constructions "Minergies" consomment passablement d'énergies non-renouvelables, avant d'en économiser...







Heureusement, il y a l'Amour…
Tandis qu'un ouvrier se tapait un fantasme phallique en marquant son territoire, lance de chantier en main, du côté des "Bulesses", sur la Place de la Gare de Vevey un jeune couple savourait à pleine langue leurs retrouvailles.
En regardant le mouvement régulier de la mâchoire du jeune homme, j'ai hésité entre la succion d'un sein maternel et le nettoyage du fond de la gamelle à "Médor".
Une fois l'apnée baveuse terminée, chacun reprend son souffle en tirant une bonne "taffe" sur leur clope respective et remet le couvert.
Du coup, le nettoyage de gamelle prenait plutôt des airs de rinçage de cendrier…
J'ose à peine imaginer le "sixty-nine"… Une bouffée de nicotine entre chaque coup de langue. Sardine et saucisse fumée, avant de foutre le feu au matelas…
Au sens propre bien sur.

NEMo

vendredi 11 mai 2012

Energie, technologie et magie.

L'électricité par la fusion atomique c'est momentanément fini dans l'Empire du Soleil Levant. Sur les 50 réacteurs qui garnissent le territoire Nippon, plus un seul n'est en fonction.
Tous les systèmes de sécurité vont être testés et les mesures de protections renforcées. Les réacteurs ne seront redémarrés qu'avec l'aval des municipalités concernées. Décision prise suite à la catastrophe naturelle du 11 mars 2011.
La fin du nucléaire au pays des Samouraïs…? La réponse dans quelques mois avec, peut-être, des solutions alternatives valables à la clé.

Après la "Chaleur", le "Vent" et l'"Eau" comme "moteur", pourquoi ne pas penser au "Vert"…?
Cela n'a certainement pas le même rendement qu'une centrale hydro-électrique, mais un jardin comme source d'énergie, du chauffage et de l'électricité grâce aux plantes, aux légumes et des arbres, c'est possible.
Monsieur Volta, il y a bien longtemps, avait déjà eu l'idée de la bio-pile fonctionnant grâce à la symbiose des plantes et des bactéries…

Une expérience présentée dans "Silence, ça pousse", une émission dédiée aux jardinières, et jardiniers, amateurs met en scène des plantes poussant en marais, du matériau conducteur déposé sur le fond d'un grand récipient (pour créer l'anode), une eau marécageuse qui fait office de d'électrolyte, et un feutre de carbone (conducteur d'électricité).
La plante fourni ses produits organiques aux bactéries de l'anode qui, en se nourrissant, vont produire à leur tour de l'électricité.
Il est clair que ce  procédé ne va pas fournir assez d'électricité pour alimenter une ville entière, ni même un quartier (la densité de puissance obtenue est assez modeste: 50W pour un mètre cube).
Une application intéressante verrait ce genre d'installation dans des rizières. La culture du riz en terrasse permettrait de connecter les "piles" en série, sans nuire à la production de riz.

En Belgique, une exploitation agricole transforme, grâce à la méthanisation, des racines d'endives en biogaz. 1 tonne de racines peut produire jusqu'à 60 mètres cubes de biogaz.
Le biogaz fait tourner un générateur qui fournit de l'énergie: 40% d'électricité, et de la chaleur pour chauffer la salle de culture ainsi que les locaux techniques.
Les économies d'énergies réalisées par une telle installation permettent à l'exploitation d'avoir un bilan carbone neutre.
Chez Greenwatt, le potentiel électrique de chaque fruit et légume est étudié.
Déchets de carottes, déchets de poireaux, etc. Mais pour le moment, il semblerait que la pomme-de-terre soit... bonne à tout faire
Tous les végétaux sur terre contiennent de l'énergie. Malheureusement ils finissent leur "vie" à la poubelle ou dans les sacs à compost. Sans avoir pu fournir électricité et chaleur.
Il est estimé quand France il est généré, dans la filière "fruits et légumes", 150 kilos de déchets par an et par habitant (du champ à l'assiette).
La récup' de tous ces déchets permettrait l'installation de 9'000 usines de méthanisation, soit une puissance installée de 900 Mw, ce qui équivaut à la puissance d'un réacteur nucléaire.

J'ai fait un tour de "magie" à Norrin l'autre soir.
Après avoir éteint toutes les lumières, j'ai frotté l'assise du sofa.
L'électricité statique a provoqué tout plein de petits crépitements et de minis arcs électriques qui faisaient de minis flashes bleutés sur la surface du sofa.
Norrin a adoré.
Un peu plus tard, je me suis surpris à penser: "Et si nous (Humains) parvenions à générer notre propre électricité et qu'ainsi nous puissions faire fonctionner n'importe quel petit appareil électrique rien qu'en le saisissant dans nos mains…?"

Cela paraît telle une douce folie…? Des animaux moins développés que nous parviennent à fournir de l'électricité de manière autonome.
La puissance électrique des torpilles, des mormyres et des gymnotes est impressionnante, le gymnote peut répéter 200 décharges (de 750 volts sous 1 ampère).
Une lampe de fabrication humaine dissipe plus de 90% de son énergie en chaleur alors que les lampes animales (bioluminescence) fonctionnent presque à 100% avec deux carburants chimiques associés (la luciférine et la luciférase).

S'il y a une leçon que nous avons oublié de retenir, c'est que le monde animal ne gaspille pas, ne produit pas plus d'énergie que nécessaire et sait ce que l'"économie du geste" signifie. Certaines espèces "dorment" pendant l'hiver, une grenouille peut jeûner une année, un boa 28 mois et le scorpion 3 ans.
Suivant les saisons le chameau peut se passer de boire entre 2 et 5 semaines et il est le seul animal capable de transformer de la graisse en eau.
"Le pluvier doré utilise 1 kilo de graisse pour parcourir 3'600 kilomètres, ce qui équivaut à faire voler un avion de tourisme de Genève à Paris avec 4 litres d'essence; La sarcelle peut voler huit heures par jour souvent à près de 110 km/h avec des réserves d'énergies dérisoires; Les sternes, comme les pluviers, peuvent parcourir deux fois par an 19'000 kilomètres, le pluvier pouvant même faire 5'200 kil sans escales.
Une baleine de plusieurs centaines de tonnes peut sillonner les mers à une vitesse de 48 km/h. Souvent plus vite qu'un brise glace à propulsion atomique". Thons, espadons, poissons-volants et dauphins se meuvent à des vitesses surprenantes par leur seule force "musculaire". Et il y en a tant d'autres…

Le monde animal c'est également une succession de prouesses "technologiques":
Des chauves-souris conduites, dans des caissons hermétiques, à 700 kilomètres de leur caverne natale, y retournent sans problèmes. Ces mêmes petites bestioles qui nous effraient parfois la nuit se dirigent à l'aide d'un radar/sonar naturel qui leur permet de traverser un ventilateur en marche, ou de zigzaguer dans une pièce sombre entièrement tendue de filet sans toucher les fils.
Un simple radar routier laser pèse 2,5 kg, sans l'appareillage nécessaire au traitement de l'information, tandis que les antennes radars qui garnissent les toits des tours de contrôles sont légèrement plus… imposantes. Tout cela tient dans le crâne des microchiroptères pour qui, l'"approximation de Fraunhofer" et "la théorie de la diffraction", ne sont d'aucune utilité.

Encore plus petit:
Une abeille qui danse indique à toutes les autres, dans un langage proche de celui de la géométrie analytique, l'angle que font les fleurs avec le point de référence solaire, même quand ces fleurs se trouvent à 30 kilomètres de la ruche. A titre de comparaison cela équivaut pour l'humain à la distance séparant Paris de Chicago, et surtout de pouvoir s'y rendre sans l'aide des satellites de Galileo (GPS européen qui utilisera 30 satellites en orbite d'ici 2019).

Tous ces prodiges que la science observe, et nous explique, sont à l'origine de toutes les découvertes que l'Humanité a faites tout au long de son "évolution". Et ces techniques qui bien souvent nous ont permis d'avancer sur le Chemin qui s'ouvrait devant nous, en améliorant notre quotidien au passage, ressemblent étrangement à celles qui nous ont créés.

Nous n'avons nul besoin de machouiller de la terre puis de la recracher pour bâtir nos termitières. Notre intelligence nous permet de nous servir des matières à disposition dans notre environnement, pour les transformer en quelque chose d'autre; Nous avons découvert la possibilité de booster les capacités même de notre propre organisme, de notre aptitude à nous réparer nous-même (comme chaque créature vivante) et, de ce fait, nous avons pu augmenter notre temps de présence sur la surface de notre sphère.
Ce que nous avons gagné en longévité, en confort, et dans toutes ces choses qui nous simplifient la Vie, nous l'avons perdu en "Respect", en "Gratitude" et en "Humilité".
Nous puisons dans des ressources généreuses sans contreparties autres que de multiples pollutions et destructions, parce que nous ne savons plus "Ecouter" Gaïa, notre Mère, qui nous montre, depuis la Nuit des Temps comment faire pour vivre en Harmonie avec le Monde et l'Univers.

"Beaucoup de fleurs ne survivraient pas sans les abeilles qui les fécondent. Chose étonnante si l'on sait que le monde végétal est antérieur à celui des insectes, et devaient donc, primitivement, vivre sans eux".
Pouvons-nous parler, dès lors, d'une "entente" symbiotique qui englobe l'ensemble des fleurs et des insectes?
"Il existe une orchidée dont les labelles ressemblent à une certaine sorte de guêpe (version femelle), à l'instant même où, non loin de là, la guêpe réelle (version mâle) va sortir de terre; Des aristoloches qui ne peuvent être fécondées que par la mouche à viande se mettent à sentir le cadavre dès que leurs étamines sont prêtes à recevoir le pollen; L'"Ophris insectifera" d'Amérique du Sud émet une odeur qui est celle d'un papillon du pays, et le papillon s'y méprend"; Certaines variétés de plantes sécrètent des odeurs qui attirent les prédateurs de leur ennemi, tandis que des papillons ont, sur leurs ailes, la réplique d'une tête de chouette qui met en fuite ceux qui venaient les croquer.

Ces merveilles qui nous émerveillaient sont-elles le "Fait" d'une intelligence extérieur ou le simple résultat de millions d'années d'expériences ratées et de sélections naturelles? Une sélection naturelle qui aurait permis aux représentants les mieux adaptés, et non les plus forts, de chaque espèce de survivre.
Peut-être que ce fameux papillon, qui effraie ses prédateurs en déployant ses ailes, ne doit sa survie qu'à un hasard génétique qui a disposé des taches au "bon endroit" sur ses ailes. Tous les autres membres de sa famille s'étant fait manger tout cru, "lui" a pu transmettre son patrimoine génétique à ses descendants…

Si l'insatiable curiosité de l'homme lui a permis de découvrir l'incroyable complexité du mécanisme qui a permis l'apparition de la Vie sur cette Terre, cela lui a aussi démontré que tous les écosystèmes contenus dans notre biosphère se servent les uns des autres, interagissent les uns avec les autres dans un seul et unique but: continuer à vivre. Et que ces "interactions" vont bien au-delà des limites visibles de notre environnement.
Les abeilles disparaissent et l'Humanité est en péril; Les conditions météorologiques influent sur les "humeurs" d'un être humain dont le corps est composé à 60-70% d'eau; Une route peut se construire au plus profond  de l'Afrique Noire et faire surgir le spectre d'une contamination mondiale par "Ebola"; Une étoile des milliers de fois plus grosse que notre soleil peut exploser à des milliers d'années-lumière et nous envoyer une dose de rayonnement Gamma suffisante pour faire disparaître toutes vies sur Terre; Un neuropeptide ainsi que les gaz intestinaux du nouveau-né scellent à tout jamais le lien émotionnel et affectif qui l'unira à ses parents, et le simple sourire d'une femme peut mettre un bordel indescriptible dans la vie d'un homme.
Le 26 décembre 2004, lors du tsunami qui ravagea les côtes de l'Indonésie et de Sumatra, des éléphants se réfugièrent dans les montagnes avant l'arrivée de la vague meurtrière, emmenant parfois des hommes avec eux.
Comment ces mastodontes pouvaient-ils savoir que la "Mort" viendrait du large?
Leur fuite vers l'intérieur du pays est-elle une "réponse" préprogrammée à toutes sortes de dangers dans leur code génétique? Ont-ils entendu la vague qui se rapprochait?
Ou "Savaient"-ils tout simplement…?

NEMo

mardi 8 mai 2012

Un bon week-end...

Bonne nouvelle pour Novartis...
Nous nous étions fait tant de souci pour la santé financière de cette pauvre petite industrie pharmaceutique qui devait se séparer, à contrecœur, de ses fidèles employés nyonnais. L'Etat de Vaud, ému par tant de difficultés auxquelles Novartis était confrontée en fin d'année passée, avait généreusement consenti à lui accordé quelques petits cadeaux-rabais-fiscaux, histoire que Novartis puisse respirer, et trouver un second souffle.
Eh bien c'est fait: en plus de d'agrandir ses sites un petit peu partout en Suisse, Novartis vient de racheter une société américaine (Fougera Pharmaceuticals) pour la modique somme de 1,5 milliards de dollars.
Juste histoire de devenir le numéro Un mondial des génériques en dermatologie.
C'en est à se demander pour qui travaillent Broulis et Leuba…

Soucieux de pouvoir donner du travail au plus grand nombre possible, Monsieur Luscher, Christian de prénom avocat et conseiller national PLR genevois, se propose d'ouvrir les shop des stations services 24/24.
Argument altruiste avancé: "Une salade et une vraie pizza plutôt qu'une tranche de pizza qui traîne depuis sept heures". Ca sentirait presque l'expérience personnelle, non…?
Tandis que nos PLR vaudois nous alarment sur l'augmentation de la criminalité sur nos terres, leurs confrères genevois envisagent d'offrir aux minis-gangsters de quoi faire des heures sups.
Comme ça, ceux qui auront braqué "Esso", "Total" et qui se feront pincé chez "Agip" seront renvoyés chez eux avec, en poche, un joli chèque signé Par La République genevoise.
Qui a dit qu'à "Droite" on ne savait pas penser "Social"?

537 mètres carrés de panneaux solaire, 31 mètres de long, 585 jours de navigation, un poil plus de 60'000 km parcourus et 15 millions d'euros investit.
"PlanetSolar" a achevé, vendredi passé, le premier tour du monde en bateau solaire du côté de Monaco (qui se prépare à accueillir le Grand Prix F1 éponyme).
Au-delà de la prouesse technologique, du message écologique et de la promesse de pouvoir changer le monde, personne n'a la réponse à cette simple question: Que faire du bateau maintenant?
Tant qu'il voguait, il avait un but, une mission à remplir, et une partie du Monde le regardait. A présent… A part quelques escales dans des ports européens pour de l'"exhibition", la mission "PlanetSolar" semble en cale sèche.
Espérons juste qu'il ne finira pas se "vie" en "Chalet Suisse" flottant avec fondue et raclette "on the top", ou comme yacht pour touristes friqués.

Autres bonnes nouvelles: La "Rolex" ne sera plus la montre de ceux qui ont réussi dans leur vie, et le "Militaire" Français a passé l'arme à Gauche. Ce qui n'est pas tant pour réjouir Obama qui, en son temps, avait secrètement apprécié que l'ex-futur Président sortant prenne l'initiative d'envoyer ses "Rafales" sur Tripoli.
Nicolas Sarkozy est donc devenu le premier président qui, sous la Vè République et en faisant abstraction du décès de Georges Pompidou cinq ans après son élection (1974), sera resté le moins longtemps à la tête du gouvernement Français, et à finir second du premier tour des élections.
Petite cerise collatérale sur le gâteau: Mickael Vendetta va quitter la France et le continent Européen pour s'installer chez les Ricains, y faire fortune et ne rien payer en impôt à "ces petits merdeux" de socialistes. Alors une petite larme pour ce pro-sarko bas de gamme, et quelques mots pour un "Au revoir" à l'image du personnage:
"Casse-toi pauv' con!"
Rien que pour cela, Merci Monsieur Hollande.

NEMo.

mercredi 2 mai 2012

L'offense au "Vivant".

Il est estimé que seul 1/1000 des espèces ayant existé sont encore en vie et que la disparition massive des animaux à commencé il y aurait 100'000 ans, coïncidant avec la croissance du nombre et la répartition de l'homme sur la surface du globe. Certains experts estiment que plus de la moitié des espèces vivantes aujourd'hui auront disparu en 2100 (wiki, extinction des espèces).

Dieu a créé les cieux et la Terre, séparé la lumière des ténèbres, séparé les eaux de la terre et du ciel, fait apparaître un petit coin au sec, s'est transformé en jardinier le temps d'un jour.
Après IL mit des animaux partout (dans les eaux, le ciel et sur la terre ferme).
Puis, en contemplant son travail, il se dit que c'était "Bien", et que cela serait tout aussi bien d'avoir des petites mains pour entretenir et profiter de tout cela. Alors, à l'aube du sixième jour, il se clona.
L'homme ainsi apparu avait domination sur tout le vivant, la mission de "remplir" la terre et de "l'assujettir"…
Seulement voilà, comme c'était la première fois qu'il tentait de se dupliquer, Dieu a certainement raté un chapitre dans le mode d'emploi de sa machine à réplication, et au bout de quelques temps IL dû bien se rendre à l'évidence que l'équipe de bipèdes qui arpentaient la Terre n'étaient que des bons à riens, ingrats et méchants.
Dieu sortit son Karcher et fit le ménage. La suite est connue de toutes et tous…

Quand Noé sortit de l'arche, et après un petit barbecue, Dieu lui aurait dit, avec beaucoup de clairvoyance:
"Vous serez un sujet de crainte et d'effroi pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui se meut sur la terre, et pour tous les poissons de la mer: ils sont livrés entre vos mains."
Et d'ajouter:
"Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture: Je vous donne tout cela comme l'herbe verte."
Depuis ce jour-là, les animaux ont compris qu'ils souffriraient inutilement jusqu'à la "Fin des temps", leurs petits aussi…

Les rhinos et les éléphants; les dauphins, les baleines et les requins (100 millions amputés de leurs ailerons chaque année); les tigres blancs, les panthères des neiges; les chiens Chinois, les chats Italiens et les morues Portugaises; les bébés phoques, les visons, zibelines, renards blancs et autres ocelots…
Les grenouilles coupées en deux vivantes, les poussins jetés vivants dans les broyeuses; les homards, écrevisses et autres bestioles lâchées vivantes dans de l'eau bouillante; les œufs fécondés au Viêt-Nam; le singe qui arrivait vivant au centre la table d'un restaurant, et dont les clients fracassaient le crâne avant d'en déguster la cervelle…
Cléopâtre se baignait dans du lait d'ânesse, les oligarques Russes se font injecter des cellules de fœtus d'agneau pour ne point vieillir, tandis que les moins riches jouiront des soins liftant miraculeux de la bave d'escargot; Un agneau a été cloné à l'huile de foie de morue, des petits poissons nous débarrassent de nos peux mortes (fish pédicure), de la graisse de porc finit dans la composition de nombreux produits de soins que nous utilisons quotidiennement.
Je zappe les expériences animales, les saisons de "chasse", ces sal……. de sacrifices rituels religieux et autres corridas. La corrida n'étant pas le pire traitement réservé aux taureaux Espagnols…
J'en passe et j'en oublie…

En 2004, le nombre d'animaux morts dans les laboratoires, dans le monde, était estimé à 800 millions;
Tous les cinq ans les népalais sacrifient plus de 300'000 animaux (Buffles, chèvres, coqs, pigeons) en offrande à Gadhimai, déesse du pouvoir du coin; Auxquels s'ajoutent les milliers d'animaux qui se vident de leur sang pour la gloire d'un "Saint" quelconque, ou Dieu tout simplement.
"Noé bâtit un autel à l'Eternel; il prît de toutes les bêtes pures et de tous les oiseaux purs, et il offrit des holocaustes sur l'autel."
"L'Eternel sentit une odeur agréable, et l'Eternel dit en son cœur: Je ne maudirai plus la Terre (…)", et prît des actions au "Buffalo Grill"
On égorge aussi facilement dans les fêtes religieuses, qu'on s'alcoolise dans les soirées festives "occidentales".

Nous pourrions parler des bêtes de rente, de leurs conditions de vie dans les fermes et élevages, de leur mise à mort et du dépeçage industriel de leur carcasse.
58 milliards d'animaux abattus chaque année dans le monde pour notre alimentation (3 millions par jour en France);
144 millions de tonnes de poissons extraites annuellement des eaux;
Tout cela, et bien plus encore, dans la plus grande indifférence qui soit.
A tous les niveaux, le "Vivant" est devenu une "chose" qui se monnaye au prix du kilo.

Une vache allaitante, qui est élevée pour sa viande, produira en 4 et 6 litres de lait par jour;
Une vache laitière peut produire quotidiennement entre 28 et 50 litres de lait.
Par quel procédé les éleveurs parviennent-ils à multiplier par un facteur 7 la production naturelle de lait chez la vache?
Pour ma part, je pense qu'il n'y a pas que les dindes et les poulets qui sont dopés aux "médocs"…
La réponse qui revient le plus souvent est que dès sa deuxième année de vie, la vache doit mettre bas d'un veau chaque année. Un veau dont elle sera séparée deux jours seulement après sa naissance et, trois mois plus tard, la vache sera généralement inséminée artificiellement.
Elles ont une espérance de vie productive très courte et sont recyclées, terme qui évite l'utilisation du mot "abattues", assez tôt, en moyenne après leur troisième lactation. Alors qu'à l'état naturel, une vache laitière peut vivre 20 ans.
Ainsi l'Homme dans son amour infini de la nature, et du "Vivant", réduit de trois-quarts l'espérance de vie de ses vaches laitières, et menace d'extinction l'ensemble du règne animal.

L'intensité du rythme de production qui lui est imposé provoque des risques de boiterie, mammite (infection des mamelles) et autres troubles fonctionnels comme des problèmes de fertilité.
Le stress lié à la production de grandes quantités de lait fait, d'après les spécialistes en agronomie, que les vaches laitières sécrètent de moins en moins d'hormones sexuelles. Cela étant, il devient difficile pour l'éleveur de savoir quand ses pensionnaires ovulent.
Fort heureusement "Science" et "Technologie" veillent… Il existe un petit appareil intra-vaginal qui transmet les données de température du vagin de l'animal au portable du fermier, via des SMS(s)…
Ainsi l'éleveur n'a plus qu'à attendre un texto de sa vache pour courir chercher "l'inséminateur" chez le voisin...
Tout cela pour que la serveuse d'un "McCafé" ou du "Starbuck" puisse faire de jolis petits dessins sur la jolie petite mousse de lait qui recouvre le kawa. Entres autres, beaucoup d'autres…

Les Reines qui s'affrontent pour la seule satisfaction de leur maître n'ont pas connu le "Bosphore", et n'emprunteront jamais le "Gué de la vache"…
Il y a très très longtemps Io, jeune prêtresse d'Héra, céda aux avances de Zeus, époux de cette dernière.
Juste avant qu'Héra ne surprenne son volage époux, celui-ci transforma Io en une génisse blanche et jura qu'il ne l'a connaissait pas.
Héra ne s'en laissa point compter et parvint à se faire offrir la belle génisse.
Après quelques tribulations, Io réussit à s'enfuir grâce à une intervention "céleste".
Elle traversera de nombreuses mers (dont la mer ionienne et le détroit du Bosphore…) et de nombreux pays avant de pouvoir se libérer de son corps de bovin et du harcèlement d'un taon qu'Héra avait envoyé à ses trousses. Pendant ses péripéties, la génisse reçu la visite de Zeus qui prit, pour l'occasion, l'apparence d'un taureau…
C'est en Egypte, au bord du Nil, que la belle trouvera la délivrance.

Selon la légende, Io serait devenue "Isis" et des enfants de sa descendance seraient nés "Persée", puis "Heraklès". La descendance de sa bovine cousine "Bernadette", la vache du fermier, n'aura pas autant de chance.
Le veau, séparé trop tôt de sa mère passera les huit semaines de son existence en élevage intensif, dans le meilleur des cas. N'ayant pas reçu assez de colostrum (premier lait riche en protéines et en anticorps), son système immunitaire sera affaibli, et son existence s'achèvera, une soixantaine de jours plus tard, après que son éleveur l'eut volontairement anémié.
Parce que nous aimons bien la viande blanche.

NEMo