mardi 26 mars 2013

La Nati...

… C’est le petit nom de notre équipe nationale de foot, à nous les Suisses.
C’est la plus belle et la meilleure équipe du Moonde !
Souvenez-vous… N’a-t-elle pas battu l’Espagne lors du dernier mondial de foot ? N’a-t-elle pas battu l’Allemagne l’année passée ?
Mais en plus de son inébranlable organisation tactique et de la perfection de son niveau technique, la Nati est certainement l’équipe la plus solidaire, la plus empathique et la plus respectueuse que le monde du football ait connu depuis sa création.
J’déconne… ? Que nenni, que point !

Voyez Chypre au classement FIFA que la Nati a affronté le 23 mars dernier lors d’un match comptant pour les qualifications en vue du prochain Mundial.
Eh ben, les joueurs helvétiques n’ont pas voulu mettre un seul goal à cette équipe qui, en plus, les recevait à domicile.
Vous autres chypriotes passez déjà une semaine de merde à cause de la BCE et du FMI, on va pas encore vous atomiser à domicile. C’est pas du respect ça ?!?
A moins que le match nul 0-0 était le score qui lésait le moins les bookmakers, vu que toutes les banques de l’île sont fermées. Là, j’déconne.

Le foot c’est le plus beau de tous les sports qui fait courir des personnes dans le vide. Au foot y’a pas de corruption ni de dopage ; au foot y’a pas de comédie, tout le monde respecte tout le monde et les supporter sont les plus civilisés de la planète. Absolument rien à voir avec les hockeyeurs qui risquent à chaque match de se faire égorger ou de finir leur vie en chaise roulante.
Revenons à la Nati… Pour la meilleure équipe du monde, il faut le meilleur des entraîneurs. Donc comme pour Nestlé, c’est en Autriche que l’on va dénicher le prodige, le faiseur de miracles, le dénommé Ottmar Hitzfeld, l’impassible. Un homme de génie qui se fait payer 3,3 millions de francs par an pour entraîner une équipe à l’incommensurable talent. D’ailleurs l’homme se plaît tellement bien au milieu de ses talentueuses vedettes qu’il serait entrain de négocier une prolongation de son contrat.
La fédération suisse de foot serait bien bête de laisser partir cet entraîneur, car il a un incroyable talent.

Le boss de la Nati ne pouvait pas coacher son équipe parce qu’il devait purger une peine de deux matches de suspension à cause d’un doigt au vent, et que le premier de ces matches c’était samedi passé, le 23.
La méchante FIFA, ayant entendu que le coach (Hitzfeld) et son directeur technique (M. Pont), « trouveraient bien un moyen de communiquer », a réagi en les interdisant formellement d’entretenir des contacts par radio, talkie-walkie ou téléphone. Ne prenant pas de risques M. Pont confirme dans le Matin du 22 mars:
« On ne va pas prendre de risques et on va suivre ces directives. Je ne vous en dirai pas plus : on a décidé que l’on ne communiquerait pas à propos de notre communication… », Ca c’est du lourd, Top secret ! Et pour être bien sûr que la FIFA ne se doute de rien sur la manière de communiquer non communiquée entre les deux hommes, Ottmar Hitzfeld est resté dans sa chambre d’hôtel pour suivre la rencontre à la télévision.
Moi, je crois qu’Ottmar est un mutant qui peut communiquer avec son directeur technique grâce à son don de télépathie…
Vous n’avez pas l’impression que Michel Pont entend dans sa tête…



NEMo.

jeudi 21 mars 2013

L'Oeil de... de qui, au fait?

Il y a eu plusieurs petits scandales qui ont outré une population bien pensante de consommatrices et consommateurs. Les Suisses-ses ont découvert un lointain matin qu’ils étaient, comme le reste de la planète, fiché-e-s. Les politiciens ont crié au loup, quelques responsables ont nié leur implication, d’autres firent de plates excuses et tout le monde a oublié.
Les fiches furent, soi-disant, détruites et on passe à l’heure de l’informatisation des données…
Après il y a eu quelques écoutes téléphoniques un peu louches. On s’en est accommodé.

Est ensuite venu l’iPhone avec son mouchard de GPS intégré qui transmettait le moindre de nos déplacement vers un obscur programme qui les répertoriaient.
Le fabricant, surpris par ce programme qui fonctionnait à l’insu de son plein gré, a promis de le désactiver. Enfin, de désactivé l’enregistrement systématique de nos déplacements. Les commerciaux se chargeant ensuite, avec le soutien des politiciens, de nous vendre tous les biens faits d’un système de géolocalisation en surfant sur les événements du moment.
Un GPS portable permet de retrouver le freerider sous l’avalanche qu’il aurait lui-même provoqué, ou le freerider innocent pris sous une coulée que son pote a provoqué plus haut ; le portable permet aux parents inquiets de savoir où se trouve leur rejeton à chaque instant de la journée ; le système permet de surveiller les dangereux prisonniers remis en liberté conditionnelle, de savoir en temps réel où se trouvent les autres membres de sa communauté ou ses potes, de profiter de la meilleure offre dans les boutiques du coin, et de suivre en douce sa copine du moment. Il est également possible, avec les bons outils informatiques et si l’iPhone n’est plus en notre possession, d’en prendre le contrôle à distance, faire quelques clichés souvenirs, ou enclencher le micro pour savoir qui parle avec qui derrière ton dos.
Finalement, tant que c’est le locataire de l’appareil qui utilise tout les petits gadgets d’espionnage, ou que l’Etat s’en sert pour assurer notre sécurité (lol) ça gène personne. Ou presque.

Il y a aussi eu toute une polémique autour des prises de vue de la Google car.
Ensuite, ce fut la révélation sur le transfert des données de la police Suisse vers Europol et surtout les Etats-Unis. Ca a jasé quelques jours sous la coupole Fédérale, puis le soufflé est retombé. L’arrangement entre les ministres respectifs de la Justice ayant été signé deux ou trois ans auparavant en Espagne.
Puis est arrivé la petite mésaventure d’un futur-ex touriste Suisse qui s’est vu refusé l’accès à bord d’un avion en partance pour les Etats-Unis. L’infortunée victime suppose que l’oncle Sam aurait lu ses derniers mails, et auraient décidé au dernier moment d’interdire à ce monsieur de pénétrer sur le territoire Américain. Refoulé à l’embarquement alors qu’il avait obtenu sans problèmes son visa quelques semaines plus tôt.

Devant le manque de réactions vives de la part de l’opinion publique Berne se dit peut-être qu’elle peut en profiter pour demander de pouvoir espionner ses ressortissants. Dans des cas extrêmes, bien sur. C’était dans le 24 Heures du 9 mars 2013.
Ueli Maurer, l’actuel président de la Confédération pour les affaires internes (parce qu’on a un autre président qui s’occupe des affaires étrangères) a assuré qu’une dizaine de citoyens par année seraient soumis préventivement aux grandes oreilles de la Confédération, et a répété que « la nouvelle loi préserve les droits fondamentaux et la liberté des citoyens suisses ». Et que ces mesures sont prises pour lutter contre les graves menaces, à savoir le terrorisme, la prolifération nucléaire et l’espionnage.
Maintenant, à moins de devenir violent et de représenter une menace pour la sécurité nationale, vous échapperez à la fouille de votre appartement et la pose de micros, la mise sur écoute, le hackage de votre ordinateur, la lecture de vos mails, de vous faire serrer de près par des agents sous couverture, la fouille de vos poubelles, ou encore d’être constamment localisé.
La Confédération demande, la bouche en croix, au bon Peuple de se laisser officiellement surveiller. Ueli Maurer, qui est aussi le chef de la plus belle armée du monde, demande que le financement de sa caisse noire soit officialisé. Pour une dizaine de citoyens susceptibles de causer des soucis sécuritaires à la Confédération !

Dernièrement on apprenait, sur les ondes radios, que tous les skieurs détenant un abonnement pour les remontées mécaniques de Nendaz (VS) étaient systématiquement photographiés dès qu’ils présentaient leur passe. Et ce, à leur insu.
On apprenait également que d’autres stations des neiges pratiquaient le même contrôle sur leur domaine, et que cette démarche se justifiait pour combattre la fraude à l’abonnement. Mais que le client se rassure : aucune des stations mentionnées dans le reportage ne possède de programme de reconnaissance faciale. De plus tout un chacun peut à tout moment demander que les données le concernant soit effacées du système…
Nous donnons notre portrait pour chaque abonnement que nous concluons. Les caméras de "sécurité" fleurissent un peu partout. Centres commerciaux, Postes, banques, gares, trains, bus, partout où la foule se regroupe massivement il y a une caméra de surveillance. Toutes les agglomérations de grandes et moyennes importances sont truffées d’antennes pour le wifi, et les opérateurs de téléphonie multiplient le nombre de leurs relais.

En acceptant un filtre anti-spam, vous acceptez que le contenu de vos mails soit disséqué, et bien plus haut, au-dessus de nos têtes, des satellites écoutent nos conversations. Chaque application téléchargée sur un iPhone, chaque paiement effectué via votre iPhone, chaque mail et message envoyé ou reçu, chaque photo est une porte d’entrée dans votre vie pour un système informatisé dont vous ignorez tout de sa véritable fonction. A cause de ce foutu gadget électronisé, l’expression "Avoir sa vie entre ses mains" prend un sens nouveau. Et qu’une fois mémorisée, cette vie ne vous appartient plus.

Le plus inquiétant peut-être, c’est qu’une bonne partie des citoyens de ce pays accepte cette surveillance sans rechigner, adoptant une pensée de droite qui dit, en gros, que : "Celui qui n’a rien à se reprocher ne craint pas d’être surveillé."

La Suisse a toujours été un état policier. Ouvertement jusque dans les années 1980, dans l’ombre depuis.

NEMo.

mercredi 20 mars 2013

Après l'Empire...

Sumer, qui enfante la civilisation mésopotamienne, fait passer l’humanité de la préhistoire à l’histoire. Il y a six millénaires.
Au nord du désert de Syrie, l’Euphrate et le Tigre permettent aux Akkadiens et aux Sumériens de développer leur royaume. Plus tard, ces mêmes fleuves nourrissent le Croissant fertile de la Mésopotamie, qui relie le golfe Persique à la mer Méditerranée.
Les royaumes de Sumer et d’Akkad disparaissent, la dynastie de Babylone s’installe.
Plus à l’Est, sur les rives de la Méditerranée que se partagent l’Empire Egyptien et l’Empire Hittite, il y a Byblos, Sidon, Tyr et Ougarit… La première, par sa position géographique à la jonction des deux empires, aurait pu être une cité frontière. Si des frontières avaient existé à cette époque.
La civilisation Egyptienne rejoint le peuple d’Anatolie et sous l’impulsion des Cananéens  naît une civilisation qui contemple cet horizon Méditerranéen: Les Phéniciens.
La colonisation phénicienne touchera, au VIIIe – Ve siècle avant JC, la Méditerranée occidentale, l’Espagne, les Baléares, la Sardaigne, une partie de la Sicile. Les incursions phénicienne en terre Grecque permettra, entre autres, aux Hellènes de mettre des représentations littérales des voyelles dans l’alphabet des Cananéens.
La Perse achéménide rencontre une Grèce, qui sera le berceau de l’Occident avant de laisser la place à Rome pour les origines de l’Europe. Sans oublier Carthage, les Turcs, l’universel Gengis Khan ou encore le Califat abasside qui, à son apogée vers la fin du VIIIe siècle, reflétait l’expansion arabe musulmane. Un Califat dont les limites d’influences d’antan sont presque les mêmes que celles de la Ligue arabe d’aujourd’hui.
Sumer nous a laissé une heure qui se divise en 60 minutes, la minute en 60 secondes et un degré d’angle divisé en 60 minutes d’arc. L’épopée de Gilgamesh, le plus ancien mythe écrit de la littérature akkadienne, servira de base pour le Déluge biblique, de même que de nombreux mythes mésopotamiens seront repris dans la Genèse ; Hérodote écrit une œuvre intitulée "Enquête" (Historiè) pour que nous puissions garder la mémoire d’un événement ; l’aboutissement des réformes de Clisthène donnera le pouvoir (kratos) au peuple (démos) ; et la transmission de connaissances anciennes en sciences, en mathématiques, en astronomie, en médecine, sans cesse améliorées nous ont permis, ont permis à l’Humanité de repousser les limites du possible et de la Vie
Si les siècles s’enchaînent dans nos livres d’histoire, pour nous offrir une lecture linéaire dans la succession des multiples civilisations qui jalonnent notre passé, les heures sombres des décennies qui s’intercalent entre les empires demeurent parfois plus chaotiques.
Un exemple parmi tant d’autres. Quand la Pax romana n’est plus qu’un songe creux pour des colonies devenues trop lointaines pour être soutenues, entretenues ou défendues, ou que le pouvoir central est trop occupé par sa propre jouissance, les enfants adoptés aux frontières de l’empire n’ont plus d’autres choix que celui de se débrouiller seuls pour garantir leur propre survie, de retrouver leur propre manière de vivre, de se reforger leur propre identité. En attendant le nouveau roi, le nouvel empereur, un nouveau leader qui portera ces enfants oubliés de la terre vers une prospérité nouvelle.
Gaza n’est plus dans l’empire égyptien et Pharaon n’influence plus Jérusalem ; Cadix ou Tanger ne sont plus des comptoirs phéniciens ; Mainake, Massalia, Cyrène, Olbia ou Tanais n’implore plus Zeus ou Poséidon ; Alex, d’Arachosie est devenue Kandahar ; Rome a fini par lâcher tous ses diocèses lointains et par rendre Carthage, Alexandrie, Tyr, Antioche, Smyrne, Byzance, Budapest, Cologne, Bordeaux, Séville ou encore Tanger à leurs autochtones.
Après l’Empire ? Un autre Empire.
Il y a une mer entre Belfast et Londres qui est trop éloignée d’Edimbourg ; malgré le trait d’union métallique qui relie la Grande-Bretagne au vieux continent, Bruxelles sera toujours une étrangère. Rome abandonne officieusement les rênes de l’économie locale à la maffia sicilienne, mieux a même de comprendre les problèmes des villageois, et Paris peine à répondre aux attentes des Corses. L’eau perturbe les communications.
Mais que penser alors quand des femmes et des hommes, ceint par une même frontière, sont incapables de se comprendre, de s’entraider ? A chaque extrémité de la Rose des vents il y a, en Suisse, une ville qui est incapable de communiquer oralement avec les trois autres sans recourir à… l’Anglais.
Il y a en Espagne, au Portugal, en Italie, en France certainement, en Allemagne aussi, au sein de chaque Etat constitué sur la surface du globe une région, une partie de la population que chaque gouvernement respectif oublie. Cela se traduit par des mouvements de grève, des manifestations, de l’Indignation, ou plus.
Aux alentours de 800 de notre ère, l’émirat de Cordoue occupait la quasi-totalité de ce qui est aujourd’hui l’Espagne et le Portugal. Un grand foyer philosophique et scientifique musulman était centré entre les villes de Tolède, Cordoue, Séville et Cadix au sein d’une région nommée "Al-Andalus".
Les Pyrénées seront certainement une frontière naturelle qui empêchera la magie des milles et une nuits de se répandre dans le nord de l’Europe
1'204 années plus tard, des chômeurs espagnols, devenus paysan par la force des choses, occupent illégalement des fermes appartenant à l’Etat Andalou laissées à l’abandon. Des femmes et des hommes se sont réappropriés une terre pour vivre dignement de leur travail, recevant même des agriculteurs voisins quelques bêtes. Par solidarité locale et humaine parce que la communauté de Lola, qui occupe la ferme de Somonte est trop loin de Madrid.
A Séville, ce sont des familles expropriées qui ont réinvesti des appartements laissés vides par des agents immobiliers et des banquiers qui attendent patiemment le retour des pigeons, ou l’arrivée de riches propriétaires. Des logements vides en Espagne… ? Il y en a 3 millions. (Emission Mise au point du 24 février 2013, RTS.)
Le squat ne se fait plus par idéologie ou anarchisme, mais pour survivre et offrir un abri aux enfants. L’ancien agent immobilier devenu squatteur-chômeur, s’installe illégalement sur un bout de trottoir pour revendre ses livres. Tandis que la Catalogne rêve d’indépendance pour préserver sa puissance économique.
Selon une étude Intermon Oxfam publiée en 2012, il faudra 20 ans aux Espagnols pour retrouver leur niveau de vie d’avant-crise. Une génération perdue, une jeunesse sacrifiée pour le sauvetage des banques !
Raison de plus pour résister aux grands organismes financiers qui gouvernent ce monde avec toute l’opacité légale requise ; raison de plus pour se détourner des grandes banques inter-nationales qui volent en toute impunité l’argent des petits épargnants. Raison de plus pour mettre un terme définitif à la grande braderie mondiale de l’être humain et au saccage de notre planète. Le modèle néolibéral qu’a engendré le capitalisme ne vaut plus rien, et son Empire virtuel est sur le point de s’écrouler.
Durant la crise « en France, 150 entreprises ont été sauvées par ses travailleurs et transformées en coopératives. En Italie, 36'000 nouveaux emplois ont été créés en 2012 dans les coopératives. Les revenus totaux des 300 plus grandes coopératives du monde [Global 300] se sont élevés à 1'926 milliards de dollars, ce qui en fait, si elles formaient un pays, la 9e économie mondiale, derrière l’Italie.
Le Global 300 employait 3,9 millions de personnes en 2012 » (selon les indications de la Confédération européenne des coopératives).
C’est donc que le modèle marche et qu’il est viable même de ce côté-ci de l’Atlantique. Alors debout les utopistes, et au boulot : L’Empire vacille. Il appartient au Peuple de se serrer les coudes et de s’organiser pour la suite sans rien attendre du pouvoir central.

Howard Zinn, historien américain cité par Znet le 26 novembre 2012 :
« Les changements sociaux les plus importants de l’Histoire des Etats-Unis- l’indépendance par rapport à l’Angleterre, l’émancipation des Noirs, le combat syndical, les conquêtes en matière d’égalité sexuelle, le retrait des Etats-Unis du Vietnam- n’ont pas été produits par le bulletin de vote, mais par l’intervention directe de mouvements populaires ayant recours à des tactiques légales et illégales. »
M. François Hollande, le 22 janvier 2012 :
« Mon adversaire, mon véritable adversaire, n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti mais il gouverne, cet adversaire c’est le monde de la finance. » Monsieur Hollande est président de la République depuis Mai 2012, et la finance gouverne toujours.

NEMo.

samedi 16 mars 2013

OMG...it's a car!



Petite retro inversée sur l’un des piliers de l’économie européenne, piochée en très grande partie sur Wikipedia.
2012 : Le groupe enregistre un bénéfice record de presque 22 milliards d’euros, les employés en profiteront…
Depuis une crise traversée en 1992, les employés VW ne touchent que 12 salaires annuels. Par contre. A chaque fois que le constructeur dégage des profits, les employés se partagent 10% des bénéfices. Les employés allemand-e-s, faut-il préciser.
2011 : Volkswagen devient le premier constructeur mondial en terme de chiffre d’affaires, se classant troisième en termes de volumes derrière Toyota et General Motors ;
La Chine représente depuis 2010 son premier marché en volumes, devant l’Allemagne ;
2009 : La famille Porsche, souhaitant acquérir Volkswagen pour casser le lien entre la firme et son fondateur, échoue dans sa tentative. Finalement c’est VW qui finalise le rachat de Porsche.
Le 25 octobre 2008, alors que les bourses mondiales s’effondrent, l’action de VW triple et sauve ainsi la bourse de Franckfort. Ce jour là, Volkswagen devient pendant quelques heures, la première capitalisation mondiale devant ExxonMobil.
En 2003 le groupe décide d’arrêter la production de la célébrissime Coccinelle.
De 1938 à 2003, il aura été produits, et vendus, 21'529’464 exemplaires de la Cox à travers le monde.
En 1998, le groupe VW devient le premier constructeur européen ;
VW c’est également : Bentley, Lamborghini, Bugatti, Skoda, Seat, Audi, pour ne parler que des véhicules automobiles légers.
1976 : VW commercialise la première automobile avec moteur diesel ;
Depuis les années 1960-70, le groupe se lance dans le rachat de marques concurrentes, ou touchant un secteur commercial dans lequel VW est absent. Une trentaine d’années plus tard Volkswagen détient, dans l’ordre d’acquisition: Audi, Seat, Skoda, Bugatti, Lamborghini, Bentley. On retrouve aussi quelques traces de VW chez Scana, Suzuki, Ducatti. VW est aussi propriétaire d’une banque spécialisée dans les leasing.
1948 : La production industrielle de la Cox débute réellement. L’usine de Wolfsburg sera l’un des piliers de la renaissance economico-industrielle de l’Allemagne d’après-guerre.
La société Volkswagen GmbH est intégrée au registre du commerce en 1938 ; la première Coccinelle est dévoilée au grand public, et l’usine qui recevra la chaîne de montage est terminée une année plus tard.
Au début de l’histoire de la mythique Coccinelle, il y a un leader politique mondialement connu et un ancien technicien de Mercedes-Benz, Monsieur Ferdinand Porsche qui a mis son savoir et ses compétences dans la réalisation d’une voiture qui serait à la portée de chaque citoyen Allemand.
La voiture du Peuple.
Le premier l’a rêvée, mobilisé les politiques et a levé les fonds nécessaire ; le second a partagé ce rêve et l’a fabriquée.
La Volkswagen (trad. de Voiture du Peuple) devait être, selon la volonté du premier dirigeant Allemand du moment, puissante mais surtout économique à l’achat mais également à l’usage. Ainsi la voiture devait être propulsée par un moteur de 1 litre d’une consommation maximum de 5 litres d’essence au 100 km et d’une vitesse pouvant atteindre les 100 km/h. (…) Le poids maximum était fixé à 600 kg.
Là, je me demande si c’est bien pensé de la part des publicistes de VW de vouloir nous rapprocher, nous replonger dans le passé, et les origines, du constructeur, ceci d’autant plus que, sans se radicaliser, les politiciens des extrêmes ont tendance à prendre plus d’envergure ces derniers mois ?
Bon... le cliché affiché n’a pas grand chose à voir avec l'ambiance "bon enfant" d’une Allemagne dans une période précédent le second conflit mondial ; je conviens que la foule en délire pourrait très bien être poussée à l’hystérie collective par la présence sur la scène des Beatles ou témoigner du soutien à Choupette lors du rallye de Monte-Carlo. Mais je doute que cela soit l’objectif visé par la pub de VW.
L’idée est quand même bien de montrer que tout le monde désir une VW, que Volkswagen déchaîne la foule, réveille les passions. Volkswagen dont le père spirituel, si je puis dire, n’est autre que : Adolf Hitler.
Jeff.

mardi 12 mars 2013

Lève-toi, Edora.

Yiieesss…. !
On peut recommencer à rouler sans complexe, à laisser tourner les moteurs pendant que nous achetons un chocolat à la station service du coin, à polluer quoi! Merci le vent su Sud-Ouest qui a chassé toutes ces particules fines, qui planaient au-dessus de nos têtes, vers d’autres bronches ; merci les précipitations présentes et à venir qui (v)ont nettoyer notre atmosphère d’une partie des saloperies qu’elle contenait pour l’imprégner dans nos sols, nos cours d’eaux, nos océans…
Les particules fines ce sont des trucs nanoscopiques qui sont, entre autre, rejetés dans l’air par pratiquement tous les chauffages (excepté les chauffages à gaz), et par suite de combustion dans les moteurs diesels. Les fameux Filtre à Particules (FAP) ne servant, en somme, à pas grand-chose.

En fouinant dans les infos de nos Gaulois de voisins on trouve des données inquiétantes (un peu, beaucoup, pas du tout. Biffer ce qui ne convient pas).
En 2004, entre 6'500 et 9'000 personnes seraient décédées à cause de la pollution atmosphérique.
En 2012 ce chiffre est revu à la hausse pour toucher annuellement 16'500 familles (résultat d’étude faite en 2008-2009) (1).
Quant au dernier chiffre trouvé (2013), il parle de 42'000 décès liés aux particules fines (2).
Le corps médical Français, qui commence à se mobiliser pour sensibiliser l’opinion publique sur un phénomène qui tue plus de personne que les accidents de la circulation dans le pays, estime le nombre de victime à 35'000 décès par an (3). Certains oncologues exerçant du côté de Grenoble n’ont pas hésité, suite à l’alerte pollution lancée ce début 2013 en Haute-Savoie, à appeler la Vallée de l’Arve, la Vallée de la Mort,. Mais il n’y a pas que la Haute-Savoie qui suffoquait…(4).

En 2011, 31,6 milliards de tonnes de dioxyde de carbone ont été rejeté dans notre atmosphère. Une augmentation de 36% par rapport à 1992. Pour ne parler que du plus populaire des pollueurs atmosphérique.
Mais quant est-il des Isoflurane, sévoflurane et le desflurane qui sont tous les trois des gaz anesthésiques, de l’acide chlorydrique, des florures d’hydrogène, du méthane, des perfluorocarbures, des engrais ou des pesticides ? Et j’en passe…

Avant 2006, la Suisse ne s’est pas trop intéressée à ces micropolluants et autres pollutions atmosphériques. Un peu comme si la surpollution était une chose à laquelle l’on ne pouvait pas échapper. Comme la gravitation. Pourquoi ? No se.
Le bon consommateur citoyen s’est-il fait une raison en ne se souciant que de son pouvoir d’achat?
Mais pour nous donner une bonne conscience quand même, nous faisons des économies d’énergies (pas tous hélas), nous faisons attention à nos déchets, les constructeurs automobiles nous fournissent des véhicules consommant de moins en moins d’essence, les ampoules LEDs seront bientôt notre seule et unique source de lumière non-naturelle ; bref tout plein de bonnes intentions qui vont dans un sens respectueux de notre environnement, de notre biosphère. Sauf que chaque économie réalisée sur la consommation énergétique d’un objet est annulée par l’augmentation du nombre de ce même objet et l’utilisation que l’on en fait. La voiture bêtement. Elle consomme moins, mais il y en a de plus en plus. Il y aurait 700 millions de voitures qui circulent sur la planète. La forte croissance attendue du parc automobile fera passer ce chiffre à 1,2 milliards en 2020 et 3 milliards en 2050.
Si nos grands-parents n’avaient qu’une bonne vieille ampoule de 60 watt qui pendait au plafond du salon, combien y a-t-il de sources lumineuses dans un salon moderne ?
Je me souviens que parfois nous passions des soirées sur le balcon à la lueur d’une bougie. Les appartes modernes, construits en mode Minergie, proposent l’éclairage électrique extérieur en plafonnier dans le balcon du dessus… Les catadioptres, et autres bandes réfléchissantes, qui signalent les bordures de trottoirs en ville, sont remplacés par des sources lumineuses peu consommatrices d’électricité…
Ce qui soulignerait un peu la tendance actuelle : Si un autre peut me fournir une lumière, pourquoi devrais-je prendre le temps de réfléchir ?

Les pollutions, à moins d’une marée noire, d’une vague de boue rouge, d’un smog, ou d’un truc de n’importe quelle autre couleur, c’est invisible. C’est le genre de truc discret qui nous zigouille silencieusement, insidieusement, sans aucuns crissements de pneus, sans aucuns fracas de tôles qui s’entrechoquent, sans aucunes explosions ni effets spéciaux.
Chaque être humain a 10'000 km carrés de ciel bleu au-dessus de sa tête, et qu’il lève les yeux vers cet espace sans frontières, il ne distingue pas les poisons qui s’y cachent. Est-ce pour cela qu’il referme les yeux quand il observe la Nature autour de lui ? Le fameux smog londonien des années 1950-60 : C’est de l’histoire ancienne ; une concentration de microparticules par mètre cube d’air en Extrème-Orient 12 fois supérieure (au minimum) au seuil d’alerte européen : C’est trop loin pour nous concerner.
Selon une stat trouvée sur wikipédia (taux de mortalité en France), les radiations de Tchernobyl auraient tué 15 Français, en 2012… Ce qui permet de penser que bien des victimes supplémentaires de Fukushima ne sont pas encore nées. Les enseignements de la catastrophe survenue au Japon qu’ont pu en retirer les élites et décideurs du monde scientifico-politique, n’empêchent pas de nouveaux incidents nucléaires (5).

En plus de nous empoisonner à petit feu, les pollutions enclenchent, ou accélèrent, d’irrémédiables transformations dans notre biosphère : Intensifications des phénomènes climatiques, des incendies, des inondations (le nombre de personnes qui seront exposées aux risques d’inondations en 2030 (par rapport à 1970) aura été multiplié par 2,5 en Asie et par 4 en Afrique), sans compter les dégâts faits aux terres agricoles inondées par l’eau de mer ; déficit d’eau potable et perturbation des écosystèmes aquatiques. Aux Etats-Unis, 38 états ont été touchés par la sécheresse en 2012.
Si le niveau des océans s’élève trop et que les grands ports de commerces deviennent inaccessibles, c’est tout notre système de réapprovisionnement qui est à revoir.
Financièrement, le coût du changement climatique est estimé à 100 milliards de dollars par an en Amérique Latine d’içi 2050, plusieurs centaines de millions annuels aux Français-e-s, et coûter 5,5 trillions d’euros à l’économie mondiale (5,5 et 17 zéros derrière) d’ici une toute petite dizaine d’années. Un montant que le PIB mondial rapporté, à la même période, ne couvrira pas, ni ne suffira pas pour faire levier et emprunter 1'000 fois plus sur la banque de Jupiter.

Dans son imaginaire, l’homme a vaincu Godzilla le monstre né de l’atome. Alors, nourrie par nos pollutions, Edora se lève pour revêtir son masque de Géant des glaces.
A dix jours calendaires du printemps, l’aéroport de Francfort est bloqué par la neige, l’eurostar pour Londres : idem ; les transports scolaires sont annulés dans le nord de la France et les pouvoirs publics de la République demandent aux riverains des axes routiers d’accueillir, à leur domicile, les naufragés de la route. Du jamais vu. Sauf dans une fiction diffusée il y a plus ou moins 2 ans, sur une chaîne de France télévision, en pleine parano Maya 2012.
Puis Edora s’en ira à la rencontre du soleil levant. Son armure de glace fondant à mesure qu’elle avance engendrera, sous chacun de ses pas, la putréfaction pourrissant les cultures, asphyxiant le bétail.
Sur la terrasse d’une des plus hautes tours de Pékin, un dirigeant du Parti Communiste Chinois observera ce nuage gris qui, venant de l’Ouest, progresse vers lui.
Il sortira de sa poche un zippo doré ramené de Shangaï il y a peu. Son pouce caressera presque avec tendresse la gravure incrustée de rubis représentant la tête d’un dragon, avant de relever le capuchon de son briquet tempête pour allumer son cigare.
Le petit homme regardera les flammèches s’élever dans les airs en virevoltant comme des petits lutins, avant de dessiner, sous ses yeux ébahit, la tête du Dragon. A peine aura-t-il le temps d’apercevoir le sourire d’Edora que les cieux s’embrasent déjà dans une explosion qui détruira un bon tiers de l’Empire du Milieu…

Ooupss… C’est pas bon de broyer du noir un mardi soir…

Les religions nous promettent un Paradis et de multiples niveaux d’existence, des cercles de lumières cristallines aux vibrations harmoniques mais nous n’avons qu’une seule Terre. La même que celle sur laquelle nos enfants devront trouver leur chemin.
Si nous les aimons vraiment, pourquoi tout foutre en l’air ?

NEMo.

(1) http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/pollution-de-lair-en-france-elle-causerait-16500-deces-par-an_41182/
(2) http://www.automobile-entreprise.com/42-000-deces-en-France-a-cause-des.3061
(3) http://www.franceinfo.fr/rconomie/initiative-france-info-01-03-appel-medecins-906857-2013-03-01
(4) http://www.franceinfo.fr/envoronnement-pics-de-pollution-dans-plusieurs-regions-francaises-906603-2013-02-28
(5) http://.www.franceinfo-fr/faits-divers/spectaculaire-incident-a-la-centrale-nucleaire-du-tricastin-dans-la-drome-906783-2013-02-28

mardi 5 mars 2013

Quelque chose du passé.

En 2005 la Coop, grand distributeur agroalimentaire d’Helvétie en conflit perpétuel avec Migros, son principal concurrent, pour savoir lequel des deux piquera le plus de pognon aux consommateurs, rachète la chaîne de magasins EPA. Quelques mois plus tard, l’EPA de Vevey ferme définitivement ses portes. Fini le magasin dans lequel on trouvait de tout pour pas cher, fini le meeting-point des grands-mamans en quête de rideaux, les pyjamas Calida, les dessous chics de l’Armée rouge, les gaines Playtex, les vynils ringards, le micro supermarché du sous-sol et le restaurant social du premier. Un resto dans lequel vous pouviez rester un après-midi entier sans rien consommer  et qui voyait même passer des écolières venant y faire leurs devoirs.
Le personnel EPA a été requalifié et dispatché en fonction des besoin de la Coop dans ses enseignes vaudoises. Quelques chanceux ont pu travailler dans le nouveau supermarché construit 500 mètres plus à l’Ouest ; d’autres ont, par la force des choses, réorienté leur carrière professionnelle (comme un des cuistots qui bosse au SAV de Conforama) ; le solde, à défaut de timbrage chômage, a anticipé sa retraite.

Donc, en 2005 la Coop a racheté un concurrent pour mieux s’en débarrasser après. Et en fermant l’EPA, la Coop a méchamment compliqué la vie économique des commerçants du quartier Vevey-Orient.
Aujourd’hui, cela fait presque 7 ans que les lieux sont désertés et vide de toutes occupations (en faisant abstraction de la présence sporadique de quelques expositions itinérantes, et du passage du festival Images).
Alors, quand un média romand s’empare du sujet pour annoncer la venue du discounter national, et esclavagiste moderne, qu’est Denner (qui soit dit en passant a fait de même avec les enseignes Pick Pay, avant d’être repris par la… Migros), le journaliste pourrait quand même prendre quelques lignes pour relater les faits tels qu’ils se sont déroulés et ne pas simplifier par : "L’EPA a fermé".
Un détail rikiki me direz-vous. C’est vrai, mais un détail qui exempt la Coop de toutes incriminations dans la désertification économique de ce joli quartier.
 
Derrière la gare de Vevey, la Chaussée de la Guinguette n’est plus qu’un trou béant attendant de voire s’édifier le cadeau de Nestlé à Vevey, et à la Suisse, pour ses 150 ans de vampirisations des ressources naturelles mondiales et locales.
De toutes les thématiques que regroupe le fameux projets glorifiant l’existence de cette société, il y en a une qui me semble intéressante : Les archives de Nestlé. Peut-être pourra-t-on y découvrir ce qui est vraiment arrivé à ce pauvre syndicaliste Colombien ; les méthodes de négociations de Nestlé par delà les continents ; les détails de la croissance dite organique ; le comportement de la multinationale en Amérique du Sud dans les années 1970, et qui était vraiment Oswaldo Miguel Frederico Ballarin…
Le syndic de la ville voit dans ce projet, qui devrait définitivement enterrer l’identité veveysanne, la réalisation d’un quartier qu’il n’hésite pas à comparer au "Flon" de Lausanne. Si cela se trouve, Monsieur le syndic ambitionne peut-être de construire un métro entre la Place du Marché et le futur musée Nestlé ou encore un téléphérique reliant Vevey au "Lac des Joncs" via "Les Pléiades".
Mais peut-on lui reprocher de se réjouir de la réalisation d’un projet qui attirera 200'000 visiteurs/an, les véhicules privés, publics ou collectifs qui vont avec, et cloisonnera définitivement le veveysan dans un rôle de larbin-payeur d’impôts de Nestlé ?

L’emplacement qui accueillera "des attractions et des animations, un lieu d’exposition, un restaurant, un petit cinéma dédié à la projection de films historiques, un centre de conférence et une boutique, en plus des archives de la compagnie", n’a pas été choisi au hasard. Derrière la gare de Vevey se trouverait le laboratoire dans lequel, en 1866, Heinrich Nestlé a inventé la fameuse « Farine lactée Henri Nestlé ».
"Ce site a un caractère très émotionnel pour nous", a confié Mr Brabeck aux journalistes venus couvrir la présentation du projet. "C’est là que se trouve le cœur de l’entreprise, et son esprit aussi".
L’esprit… En 1866 la farine lactée a été imaginée et créée "pour faire face à une vague de décès d’enfants dans la région".
Un homme, certainement génial pharmacien, a décidé de mettre son savoir au service de la communauté pour améliorer l’alimentation des enfants à une époque où "la mortalité infantile était de 147 pour mille".
Une fois de plus, le géant de l’alimentaire ne peut s’empêcher de présenter son produit sans parler de mortalité infantile. Comme si le lait en poudre avait le pouvoir de sauver tous les enfants de la planète.
C’est volontairement omettre des facteurs essentiels comme : environnement, confort de vie, hygiène, médecine, qui sont tout aussi déterminant que l’alimentation pour la bonne santé, ou non, des populations.

Je me dis que dans le même état d’esprit du père fondateur, une société multinationale de l’envergure de Nestlé et, qui plus est, numéro uno mondial de l’alimentation, aurait pu régler, sans trop de problèmes, la malnutrition à l’échelle planétaire.
Voilà que j’idéalise une fois de plus, parce qu’il n’y a plus grand-chose à attendre d’une compagnie qui veut avant tout créer de la valeur pour ses propriétaires et qui a lancé une OPA mondiale sur l’eau potable.

NEMo.
(Propos recueillis dans le 24 Heures du 12 février 2013.)