mardi 31 janvier 2012

Y croire... ou pas.

Positivez...!
Dans 325 jours cela sera "La fin du monde tel que nous le connaissons", paraît-il.
Jusqu'à cette date fatidique du nouvel-an Maya, nous avons la possibilité de choisir comment nous allons nous préparer à l'avènement de cette nouvelle ère.

Les scénaristes et les metteurs en scène de l'apocalypse nous ont déjà fait partager leurs visions, tandis qu'une bonne partie des Historiens de l'Humanité ne peuvent s'empêcher de nous décrire les horreurs, les destructions massives, les extinctions d'espèces (tout aussi massives) qui accompagnent les grands changements. Des visions qui déchantent sur les futurs lendemains de hier qui désenchantent.

Jamais il n'y eut dans l'histoire de l'homme d'explications aussi précises sur les dangers qui ont la potentialité de nous exterminés, et jamais les menaces ne furent aussi nombreuses à peser sur nos têtes et celles de nos enfants.
Malgré tout, s'il y a bien une constante qui perdure depuis des centaines de  millions d'années, c'est la pérennité de la Vie en elle-même. Sous diverses formes que ce soit, et pas toutes à notre avantage.
Au fond, l'histoire de l'humanité c'est la relation entre les deux systèmes les plus complexes sur Terre: la société humaine et la Nature. C'est la capacité de l'homme à réaliser un juste équilibre avec elle. Sans cet équilibre il est perdu et, en fin  de compte, l'expression "Sauver l'environnement" et relativement mal choisie parce que l'environnement survivra lui. C'est nous qui ne survivrons peut-être pas, ou qui survivrons peut-être dans un monde où l'on ne veut pas vivre.

La Terre a commencé et finira sans nous. C'est inéluctable. Mais entre ces deux extrêmes, il y a nous! Nous, la plus jeune espèce pensante sur Terre. Une bande de d'indécrottables garnements, capricieux et arrogants qui préfèrent garder les pieds dans la merde plutôt que de prendre son essor.
L'inconnu fait encore et toujours peur.

Mais cet insupportable criard est aussi la somme de plus de quatre milliards d'années d'évolution et de transformations. Il est estimé que le corps humain serait composé de 10'000 milliards de cellules, et que chacune d'entre-elle contiendrait plusieurs milliers de types de molécules différents… Ce qui permet de penser qu'en dix secondes il se passe, dans notre corps, 100 fois plus de chose que dans tout l'Univers actuellement connu.

Nous pourrions nous arrêter un moment pour prendre conscience de ce fourmillement, de ce crépitement énergétique qui nous fait respirer, boire, manger, battre notre cœur, qui transpose l'oxygène des poumons, qui transforme les aliments que nous ingérons, qui nous permet de garder l'équilibre et de marcher sur une simple impulsion de notre volonté; qui nous soigne et nous répare, qui (re)produit tous les éléments chimiques nécessaires à notre constitution à partir d'un presque rien…

De même que nous pourrions prendre conscience du changement qui s'annonce, de cette métamorphose qui veut nous éveiller à d'autres splendeurs. Le 21.12.2012 n'est qu'un point calendaire calculé et décidé par l'homme qui pense et réfléchit en sondant son passé avec pragmatisme.
L'évolution, notre évolution, est parsemée de naissances et de morts, avènements et de disparitions, d'apparitions et d'extinctions, de choses anciennes qui cèdent leur place aux nouvelles, d'aveuglements et de révélations. Et cela effraie une majorité d'entre nous; une majorité d'entre nous a peur de perdre une vie qui de toute façon ne sert qu'à remplir des poubelles. Et grâce à cette majorité le fond de commerce des revendeurs de peurs est garanti…

Le 21.12 anime toutes les discussions, attise toutes les phobies, même les plus déraisonnables, alors que son message n'est (peut-être) qu'une invitation à la révélation de notre "Universalité", peut-être un appel à l'accomplissement de notre Destinée sur Terre, dans un premier temps.
Une Destinée dans laquelle j'imagine l'Humanité reprendre son chemin en harmonie avec la Nature, une Destinée dans laquelle j'imagine l'Homme préserver et protéger sa planète, sa maison.
J'imagine une technologie qui permettrait de détourner des astéroïdes de leur trajectoire de collision et nous protéger des colères de l'astre solaire, une technologie qui permettrait de vivre simplement sans aucuns gaspillages.
Une Humanité qui prendrait conscience et respecterait que nous soyons la Création et que nous sommes reliés par une étonnante toile de Vie à tout ce qui l'entoure. Que cela soit visible ou invisible.

L'essence de cette imagination se partage également si, par mésaventure, les visions les plus pessimistes des apocalypticos-dépendants venaient à se réaliser. Avec un peu moins de moyens techniques, certes, mais avec l'énergie de la Vie qui doit survivre, se perpétuer. Le choix que nous aurions alors serait plus cruel et définitif, voire même mérité: Se "battre" pour la Vie ou mourir de honte.

Les grandes évolutions et transformations ne ce sont pas accomplies en sept jours; pas plus que les grandes découvertes, de toutes les sciences confondues, n'ont révolutionné nos sociétés en quelques heures.
Si les Historiens peuvent retracer le "parcours" d'une civilisation d'un point "A" à un point "B", les événements qui ont rendu ces civilisations possibles sont plus diffus géographiquement, mais ont une certaine simultanéité dans le temps.
Les peintures sur les murs de cavernes, des preuves de l'apparition du langage, l'évolution des écritures ont touchés des peuplades différentes qui n'avaient aucuns liens entre elles. Et ces choses se sont produites uniquement parce que le "moment" était venu.
Chaque civilisation a progressé de manière simultanée en fonction des besoins et des croyances qui lui était spécifiques, pour qu'une fois réunies cela forme un tout cohérent, une complémentarité qui nous permettrait d'appréhender l'Avenir avec confiance et clairvoyance.

Il se peut qu'un nouveau "moment" se présente pour notre Humanité. Un "moment" qui d'une voix douce nous demande de faire un pas en avant, alors que nous sommes au bord d'un gouffre.
Et nous ferions ce pas en avant. Et là nous serions surpris de constater, pour ceux qui auront eu confiance, que nous savions voler…

NEMo

lundi 30 janvier 2012

Libéralisez...

...Bon sang!

Pour sortir l'Italie de la crise actuelle et en finir avec la morosité économique, Monti doigt me dit que le gouvernement transalpin va relancer la machine à croissance en libéralisant quelques services qui, jusqu'à présent, étaient supervisés par l'Etat.
Taxis, pharmacies, transports publics locaux, distributions d'essence, gaz, professions libérales, assurances, banques, etc… Un vaste plan qui devrait lever "les obstacles freinant la croissance" dont "l'insuffisance de la concurrence".

Là je parle des Italiens, mais tous les dirigeants européens, les actionnaires, les politiciens du centre vers la droite, les PDG, les CEO, BCE, FMI et tutti quanti ont le même mot d'ordre accrochez à leurs lèvres.
Comme si de mettre sur le marché des prestataires de services supplémentaires et leur permettre de se concurrencer violement, allait changer quelque chose à la situation actuelle.
Les seuls à qui profitera cette manœuvre sont les banquiers, les actionnaires, les publicitaires, les assureurs, et les politiciens par l'entremise de petits cadeaux.
La libéralisation de n'importe quel service, n'a jamais vraiment servi à TOUS les acteurs d'une même profession. Nous avons peut-être de la peine à nous en rendre compte parce que le système tourne à plein régime depuis des dizaines de décennies, que le multitude noie tous les problèmes, que le rythme effréné que nous imposent les suppôts du capitalisme nous laisse peut de temps pour des remises en question, et que la surenchère des biens matériels que l'on met à notre disposition nous égare, à défaut de nous endormir…

Prenons bêtement les licences de taxis. L'Etat surveillait jusqu'à présent, le nombre de licences disponibles en fonction d'un nombre potentiel de clients pouvant faire appel à ce genre de transport. Appelez ceci du "protectionnisme", j'y vois un pouvoir politique qui veille à un certain équilibre économique en permettant, à chaque détenteur de licence, de se garantir un revenu décent et proportionnel à la quantité de travail fourni.

Ouvrir le marché à la libre-concurrence ne fait que mettre un flingue entre les mains des banquiers, et entraîne la déchéance de la profession.

N'importe qui peut devenir chauffeur de taxi indépendant, après s'être acquitté de quelques formalités administratives et fendu de quelques "examens" ridiculement facile. Sans oublier de rendre visite à son banquier pour acheter, emprunt ou leasing, une voiture digne de la profession.
Le nombre de concessionnaires explose alors que le volume de la clientèle ne varie pas dans les mêmes proportions. Aucun nouvel exploitant ne crée sa clientèle ex-nihilo. Donc à moins de proposer une prestation ou un produit qui n'existe pas à 50 kilomètres à la ronde, sa clientèle il l'a prend aux autres.
Il a certes de nombreuses connaissances et amis, mais les connaissances ont parfois des habitudes pas commodes à changer, et les bons amis font généralement de "mauvais" clients…

Les chiffres sont complètements loufoques, le principe pas du tout:
Si vous avez 3'000 clients mensuels pour 20 compagnies de taxi, chaque entreprise peut compter sur une moyenne de 150 clients par mois. Augmentez de moitié le nombre de société proposant un service de taxi, et chaque patron se retrouvera avec une moyenne de clients mensuels de 100.
En fait la libéralisation, là je me répète sorry, ne profitera qu'aux banquiers, aux assureurs, aux agents d'assurances et aux nouveaux arrivants (qui eux débuteront l'exploitation de leur entreprise avec une moyenne potentielle de client identique à celle des autres, les "anciens"…)
Bref, trop de liberté du travail, tue le travail.

Dès lors, l'homme entre en concurrence avec l'homme. La subsistance humaine et les obligations contractuelles de chaque fin de mois obligent à ramener de la thune au domicile. Donc à trouver des solutions pour combler le manque créé par la concurrence.
Le nombre d'heures de présence augmente ou les prix baissent. Ou les deux.
Les pouvoirs publics tentent bien de contrôler les différents acteurs économiques et d'équilibrer les chances en édictant des lois et des tarifs maximums pour réguler les marchés, la seule loi à laquelle les tarifs obéissent réellement est celle de la concurrence.

Un ami, qui a monté sa boîte de plâtriers-peintres il y a une quinzaine d'années, m'avouait que pour le même travail il pouvait le facturer selon différents barèmes en fonction:
1°: Du canton dans lequel il se trouvait;
2°: De qui s'acquittait de la facture (particulier, assurance ou régie immobilière).
Mais que depuis quelques années, avec la multiplication des petites entreprises individuelles en peinture, il devait revoir les tarifs d'une bonne majorité de ses contrats à la baisse.
Ce faisant il a limité le nombre de ses employés fixes, et fait appel à des temporaires en fonction des besoins…

Dans l'exemple du chauffeur de taxi indépendant (et c'est certainement valable pour tous les indépendants et les artisans), la seule marge sur laquelle ils peuvent agir, c'est leur revenu mensuel, la rétribution de leur travail.
Les frais qu'engendrent les assurances, les taxes administratives, les frais d'entretien ou encore l'essence, sont des frais "fixes". Dans le sens non négociables.
De même qu'il est difficile pour une petite entreprise, de taille familiale, de négocier avec les gros distributeurs ou autres fournisseurs, sans oublier les incontournables banquiers qui deviennent, crise après crises, de plus en plus intransigeants…
Difficile de voir et de croire que de nouveaux programmes de Libéralisation pourront nous sortir du marasme ambiant et nous sauver de la chute finale. Au mieux aurons-nous un délai supplémentaire avant de choir de nos perchoirs. Au pire aurons-nous allongé notre agonie.
Et dire que de nombreuses personnes sont contre l'acharnement thérapeutique…

Les employés sont quant à eux d'autres innocentes victimes des magouilles des prospecteurs de croissance, et subissent les contres-coups des fluctuations économiques, des baisses de chiffre d'affaire.
Les salariés seront toujours les premiers sacrifiés sur l'autel de la libéralisation, malgré les timides luttes contre le dumping salarial, les C.C.T.,  et autres dispositions devant les protéger des abus de plus en plus fréquents de l'idéologie PéLèRienne.

En attendant que s'effondre le dernier rempart nous protégeant de l'enfer Bleu, ce sont les peuples des pays émergents et non-développés qui subissent les plus vils outrages de cette bande d'extrémistes de la libéralisation.

Nous avons exportés nos usines, nos industries, nos sociétés dans des Etats moins regardant sur les conditions de travail et l'âge des ouvriers, sur l'utilisation de procédés et de produits toxiques que nous voulions absolument ne pas voir dans nos nappes phréatiques ou dans notre atmosphère… Comme si l'oxygène se souciait de nos frontières.
Le tout moyennant des salaires mensuels comparables à l'argent de poches hebdomadaire d'un gosse de nos contrées, vivant dans une famille de working-poor (pour ne pas dire pauvre, parce qu'il n'y a pas de pauvre en Suisse…).

Nous avons exportés nos usines, nos industries, nos sociétés sous des latitudes moins contraignantes parce qu'un peuple qui se tait rend un PLR heureux. Et pour faire taire le peuple, il faut lui donner à manger et de quoi se distraire; il faut préserver son pouvoir d'achat afin qu'il consomme des bien matériels aussi futiles qu'inutiles.
Alors pour que cette libéralisation marche et qu'elle fasse baisser les prix, ("une association de consommateurs a calculé que la baisse des prix qu'entraînerait l'ouverture à la concurrence, ferait économiser aux familles italiennes plus de 1'000 euros par année"), les promoteurs de cette libéralisation ont besoin de ces usines qui nous offusquent. Ils ont besoin que nous évitions de penser à cette vérité qui veut que si nous devions payer nos achats en tenant compte du prix réel de production, de transformation, de transport, et d'entreposage, et en maintenant les marges bénéficiaires des racketteurs intermédiaires, les bonus des traders, les salaires des présidents des comités administratifs et les dividendes des actionnaires, nous ne pourrions plus nous offrit grand-chose!

Malheureusement pour nous, le "capitalisme" est inscrit dans nos mémoires. Je veux dire par là que grâce à notre intelligence nous avons accédé à la vie de nos ancêtres, proches et lointains. La connaissance de notre passé, n'a fait que porter à notre conscience ce que notre corps savait déjà.
Notre biologie savait que nous devions traverser des périodes de manque en ressources alimentaires, nos gènes savent que des périodes de famine ont marqué notre développement tout au long de l'Histoire humaine. Alors, et ce dans un souci de survie, nous avons créé des réserves alimentaires.
Aujourd'hui que notre monde semble stabilisé, nous détruisons les ressources qui garantissaient ces réserves alimentaires dans le seul but de nous gaver, pour quelques uns, et de s'enrichir pour les autres.

Dans ce "cannonball" de la libéralisation, qui oppose l'homme à ses pairs, il ne peut y avoir de véritable vainqueur. Les gagnants y perdent leur Humanité, les perdants leur Honneur.
Mais le plus triste est sans doute que, dans ce marché de la libre concurrence, nous avons fini par y solder nos âmes.

NEMo

samedi 28 janvier 2012

Fiscalité, quand l'impôt se couche.

"C'est un honneur, pour vous, de nous accueillir."
Ainsi pourrions-nous résumer toutes les salamalecs, et autres formules de politesses académiciennes, qui abondent dans les gésiers des richissimes propriétaires étrangers, ou les "agents d'affaires" représentants des sociétés multinationales, lorsque ceux-ci se présentent devant nos préposés cantonaux et communaux des impôts, et leurs supérieurs politiques.
Par la suite d'autres hommes politiques, bien souvent aidés par les médias locaux, se vanteront face à la populace d'avoir réussi à convaincre telle société de s'installer dans nos contrées, et remercieront le Ciel de nous avoir donné la chance de vivre dans une si belle, et accueillante, région, dans laquelle la société "X" saura trouver le terreau nécessaire pour cultiver l'excellence qui auréole sa renommée internationale.

Grâce à "X", des emplois pourront être créés, les commerçants locaux auront leur part de croissance et la région connaîtra une renommée internationale.
Youpie… Grâce à "N", Vevey la jolie est devenue, au regard du monde international, Nestlé-City.

Il est vrai que les grandes sociétés inter et/ou multinationale participent activement à la vie socioculturelle et sportive locale en faisant preuve d'une certaine générosité envers les diverses associations régionales, ou les clubs sportifs; vrai également qu'elles font travailler pas mal d'autochtones qui "réclament" trop souvent, par la suite, quelques petits arrangements auprès des commerçants de la ville…
La grande société fait également voyager ses employés un peu partout dans le monde, et fait venir des employés de toutes les parties du monde. Elle loge ses "expatriés" dans les appartements de la ville, payant tout ou partie des loyers (participant à la crise du logement), et squatte la presque totalité des lits des hôtels de la région (pénalisant ainsi le tourisme…).
Fort de ce constat, la dite société estime, dès lors, qu'elle n'a pas, ou plus, à payer les impôts qui seraient en rapport avec ses bénéfices, et négocie un forfait…

Le Nescafard aime bien faire remarquer que sa Société fait vivre toute une région. Un soldat du chocolat m'ayant même dit un jour que Nestlé "nourrissait la Ville"… Cela m'a autant hérissé le poil que de lire le commentaire d'un M. Broulis qui défend une société "X", ou une autre, en sous-entendant, en plus des arguments déjà évoqués plus haut, que celle-ci paie ses impôts par l'intermédiaire des commerçants qu'elle fait vivre, et les salaires qu'elle verse à ses employés.
C'est franchement capillotracté, mais tout le monde semble l'accepter. Ou presque…

Allez…! Moi aussi j'ai un truc tiré par les cheveux:
Chaque patron est un créateur de place de travail et, grâce à ses années de pratique professionnelle, il a acquis une expérience certaine qui lui permet d'améliorer et d'innover ses techniques de travail; chaque patron qui forme des apprentis assure la pérennité d'un savoir-faire particulier, si cher à la Caste dominante Helvétique. Chaque patron, grâce à ses commandes fait vivre d'autres patrons et artisans régionaux, et par l'intermédiaire des salaires qu'il verse à ses employés, il s'acquitte de ses impôts.
Chaque patron devrait pouvoir profiter d'avantages et d'allègements fiscaux, sans être obligé de tricher sur sa déclaration…
Chaque employé qui, grâce à sa conscience professionnelle et sa quête inachevée de l'excellence, participe à l'expansion et la croissance de l'entreprise, de la société, qui l'emploie et la réussite personnelle de ses supérieur(e)s, devrait voire sa participation fiscale allégée, voire carrément supprimée.
D'autant plus que, par ses nombreux achats, ses loyers, ses leasings, etc…, il participe fortement au développement économique local, et plus…
Ceci sans omettre que chaque citoyen helvétique par son abnégation, son dévouement, sa générosité, sa sympathie et son sens de l'hospitalité contribue au rayonnement international de la Suisse…

Avec toutes ces sottises, il ne resterait plus beaucoup de monde pour payer des impôts en Suisse…
Allez, allons taxer les richissimes vacanciers étrangers, les mafieux, les dictateurs, les actionnaires, les traders, les armateurs Grecs, les présidents de conseil d'administration, Brabeck Vasela est consort…

Tiens, en parlant de Mr. B.:
Et si plus de 4 millions d'employés, qui doivent bien représenter plus de rentrées fiscales réelles que quelques avares fortunés qui se la pètent sur le territoire Suisse, menaçaient de délocaliser leur activité si la Confédération refusait d'accorder ne serait-ce que le salaire minimum de 4'000 francs?

NEMo

mercredi 25 janvier 2012

La Firme.

Un directeur de Novartis avouait, du bout des lèvres, aux journalistes que si sa Société envisageait de fermer une usine en Allemagne (Novartis voudrait fermer une quinzaine de sites sur 80 dans le monde), ils auraient la "Deutscher Jagdterrier", Anguela "Pinscher" Merkel, sur le dos…
Il est possible que la boîte à Vasela ce soit rabattue sur le site de Prangins, en pensant que les p'tis Suisses se laisseraient plus facilement boulotter… Mal leur en a pris!

Tout le tissu socio-économico-politique de la région est monté au front, avec l'approbation de la Confédération, pour sauver emplois et employés menacés et par là-même maintenir l'usine opérationnelle.
Une usine qui, bien que sous utilisée, est encore rentable et venait d'annoncer une augmentation de bénef net de + 7%.
De quoi déconcerter la majorité des observateurs s'y connaissant en économie, ainsi que dans le monde des pharmas…

Après un rude combat, de l'aveu même des différents acteurs, qui aura duré près de trois mois, Novartis cède, plie, revient sur sa décision initiale de fermer l'usine de Prangins en 2016.
Plus de trois cent emplois sont donc sauvés!
Liesse générale, félicitations, congratulations, champagne petits-fours et cotillons…
Certains diront même, à 50 ans, vivre le "plus beau jour de leur vie", d'autres verront la Vierge et les médias parleront de "Miracle à Prangins"…

Cette victoire, celle de la solidarité humaine sur le côté le plus vénal du néolibéralisme, n'a pas été obtenue sans concessions (Fô pas trop rêver non plus):
*Augmentation du temps de travail hebdomadaire, et baisse des salaires.
Le grand patronat helvétique en rêve et le réclame depuis des mois, les employés Novartis l'offre à Vasela. Monsieur Brenneisen, le nouveau directeur de Novartis Suisse dira: "Le personnel nous a apporté des solutions créatives"
* Une sorte de sésame donnant accès à la multinationale, en tant que collaborateur, à certains projets en phase de développement dans les Hautes Ecoles lémaniques.
*Avantages fiscaux accordés aux entreprises innovantes, créatrices d'emplois et qui investissent dans le canton…
*Et le déclassement d'un petit terrain de 21'000 mètres carrés de zone industrielle à zone constructible. Avec la promesse de ne pas faire de logements subventionnés…

Sur les deux derniers points, qui pouvaient prêter à controverse, les élus ayant participé au sauvetage préciseront de concert que l'allègement fiscal n'est que la mise en application d'une loi déjà existante; quand au terrain réaffecté: "Il se trouve sur une zone que de toute façon commune et canton veulent développer".  Que l'opération rapporte, au passage, quelques 20 millions de francs au groupe Bâlois, est en sorte un petit bonus de remerciements.
Les membres actionnaires de la Fondation "Ethos", qui en avaient marre de voire l'action "Novartis" stagner en bourse, ne doivent certainement plus savoir avec quelle main essuyer la dernière goutte…

Bref, deux des quatre points qui furent présentés comme essentiels dans les négociations n'ont pas vraiment l'impact stratégique que l'on souhaite nous faire croire s'ils accordent des faveurs auxquelles Novartis aurait pu de toute manière profiter, sans virer 320 personnes.

Si j'ai bien compris, la nouvelle chaîne de production fabriquera des médocs destinés au marché américain. Désolé de poser cette question, mais si c'est bien le cas, pourquoi l'installer ici?
Depuis 2008 la puissante FDA (Food and Drug Administration), en français c'est plus long et cela donne: "Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux", est sur le dos de Novartis version US. Pour une histoire de sécurité sanitaire (ou d'hygiène) dans des chaînes de production (toujours si j'ai bien compris).

Comme la FDA est bien plus mauvaise que la Pinscher allemande, et qu'elle ne se gêne pas de faire toutes les misères du monde à ce qui n'est pas estampillé "Monsanto", Novartis avait quand même du souci à se faire. Du moins jusqu'à la petite phrase de Monsieur Schneider-Amman: "Le Conseil Fédéral appuiera les mesures qui maintiennent l'attrait de la Suisse pour les pharma (…)", qui mettait un terme à trois mois de tractations.

Au-delà de la sincère satisfaction de voir des grands-parents pouvoir garder leur job, je me dis que sur ce coup-là, Novartis a joué avec quelques coups d'avance, que le PLR en a trop bien profité, et qu'il en tirera profit encore pendant quelques semaines. Au bol, je dirais jusqu'à la mi-mars...

D'ailleurs Monsieur Leuba n'a pas manqué, lors d'un entretien accordé au "24 heures", de souligner que s'il devait "un jour écrire un livre sur sa personne, il commencerait par raconter ces treize semaines de négociations".

Ph. (plus du tout neutre) Leuba en Costner, sauvant le monde économique Suisse d'un conflit chimique mondial; Mister Leuba revendiquant silencieusement le titre de Romand du siècle; Philippe le Bon, dans un clan qui a déjà retrouver sa Brute (Muller) et son Truand (Zweifel).

N'y voyez rien de personnel, je prépare juste quelques "remake", et j'essaie de faire de l'humour cinématographique….

NEMo
Erin, c'est pour la suite...

lundi 23 janvier 2012

J moins 333. Ou plus...

"Notre existence n’a pas de prix, la vérité non plus : l’une sert donc au paiement de l’autre et toute l’Histoire humaine, simple figure de proue de l’Histoire naturelle, ne raconte que cela. Par ce moyen, et par lui seul, nous avons appris, en vingt siècles, que la Nature a des lois ; mais nous n’en avons pas encore déduit qu’elle doit avoir une justice. C’est que nous la prenons pour notre opposée alors qu’elle nous pose, nous compose et nous suppose tout à la fois ; pour notre champ d’action, alors qu’elle est plus encore notre action même ; pour un point fixe alors qu’elle est mouvement ; et pour une énigme alors qu’elle est un sphynx : c’est elle qui choisit les questions, c’est nous qui répondons à côté."

En 1800, aux balbutiements de la révolution industrielle, la population mondiale avoisinait le milliard d'individus. A partir de là, aidée et encouragée par l'amélioration du confort, de l'hygiène et de la qualité de vie la croissance démographique a pu exploser.
La Science faisait des découvertes, satisfaisant momentanément la curiosité de l'homme, qu'elle partageait avec ses pairs avant de la distiller dans tout le tissu socio-économique du moment.
Si quelques 120'000 années, minimum, ont été nécessaire à l'Humanité pour qu'elle atteigne sont premier milliard de "bipèdes", ceux-ci mettront deux siècles et des poussières pour multiplier ce chiffre par 7!
Nous étions 2 milliards en 1927, un bon siècle plus tard;
Par la suite nous avons mis 33 ans pour atteindre notre 3 milliards, c'était en 1960;
A partir de cette date, la cadence de reproduction terrienne s'accélère, pour trouver une sorte de rythme de croisière:
4 milliards en 1974 (+14 ans);
5 milliards en 1987 (+13 ans);
Le sixième milliard tombe en octobre 1999, soit douze ans plus tard, et douze années avant le numéro "7" qui naissait à la fin octobre 2011…

Si nous avions gardé un rythme de croissance identique à celui que l'on pourrait calculer sur une période entre 1800 et 1960 (1 milliards par huit décennies), nous serions à peine plus de 3,5 milliards d'humains sur Terre aujourd'hui, et peut-être aurions-nous un petit peu moins de problèmes socio-économico environnementaux que ceux auxquels nous sommes confrontés actuellement.

Serions-nous trop nombreux sur Terre?
En voilà une question difficile de poser, parce qu'aborder le sujet de la démographie, et d'une quelconque supervision des naissances (pour ne pas utiliser le terme "contrôle") n'est humainement pas possible, moralement inconcevable tant la préservation d'un cycle Naturel, et le maintient du "libre-arbitre", semblent être des éléments d'une priorité absolue à notre développement, inacceptable en regard de nos individuelles libertés ou encore émotionnellement insupportable.
Bref… Le simple fait d'y penser provoque des poussées d'urticaire dans n'importe quelle assemblée, et les foudres de la gente féminine, qui n'hésite pas longtemps avant de ressusciter Hitler et les camps de concentrations; de mettre sans retenue le "mépris" de l'Islam et des burqas en avant. Mais l'exemple le plus décrié, le plus diabolisé, reste quand même la décision du gouvernement chinois quand il décréta: "1 enfant par famille", et toutes les horreurs qui s'en suivirent.

Etant donné que je ne peux même pas envisager l'idée de supprimer 2,5 milliards d'êtres humains et encore moins penser à contrôler le rythme des naissance au niveau mondial et ce, malgré que nous avons corrompus, renié et partiellement détruits tous les cycles de Vies auxquels nous soumettait la Nature; malgré le fait que nous stigmatisons tout ce qui ne nous ressemble pas et que, sous couvert de liberté individuelle, nous choisissons quels enfants peuvent naître et, plus ou moins, à quelle période, et quelles familles devront subir les affres de la famine, et mourir…
Dans un esprit purement néolibéral, qui prône la volonté de responsabilisation de l'homme face à ses choix et ses décisions, nous laissons, par notre magnanime indifférence, le choix aux femmes de l'Afrique de décider lequel de ses enfants elle devra abandonner dans le désert…

Le règne animal, avec lequel l'humanité ne veut absolument plus avoir aucun lien, sait régler ses problèmes de surpopulation. Le règne "Humain", qui s'est découvert une "conscience", n'a fait que foutre un monumental bordel. Le monde s'est multi-séparé, "Orient-Occident"; "Nord-Sud"; "pays développés-pays du Tiers-monde"; etc… Le monde civilisé et le monde des animaux.

Selon la FAO (Food and Agriculture Organization, un truc des Nations-Unies), notre consommation de viande, en tonne, est passée de 44 millions en 1950, à 280 millions actuellement. Le dernier chiffre correspondant à une équivalence de 60 milliards de bêtes à cornes; Et près de la moitié de la consommation mondiale de céréales, dont 90% de la récolte de soja, leurs seraient destinés.
[Si vous avez du temps à perdre, cherchez puis ajoutez aux 60 milliards de bêtes à boucheries, le nombre d'animaux abattus pour leur fourrure, le nombre de bêtes à laboratoires, celles qui sont sacrifiées dans les paris clandestins, les traditions, coutumes et autre rites religieux…]

En soixante ans nous avons multiplié le poids de notre consommation de viande par 6,4 (arrondi).
La population mondiale était en 1950 à 2,519 milliards d'individus. Ce qui faisait une consommation annuelle par tête d'homme de 17,46 kilos de viande, soit 47,8 gr par jour.
(Me suis pas amusé à exclure du calcul les végètes à rien, aliens, les prisonniers politiques, les grévistes de la faim volontaires et involontaires, les anthropophages, etc…)
En soixante ans, tandis que notre population se multipliait par 2,77, le poids de notre consommation carnée augmentait de 636%.
En fait, si nous avions gardé une consommation identique aujourd'hui à celle de 1950, nous mangerions 122 millions de tonnes de viandes par année. Nous en mangeons 2,29 fois plus.
Sans compter les volailles et autres spécialités marines.

Dans de nombreux pays du Tiers-Monde l'agriculture traditionnelle a été convertie en agriculture intensive dans le but de produire les céréales et arachides nécessaires à l'engraissement des animaux d'élevage. Ainsi, 60% du fourrage (blé, soja, cacahuètes) utilisée par l'élevage industriel est importé du Tiers-Monde au détriment des populations locales.
Pour un steak de 200gr, il faut près de 2 kilo de blé avec lesquels on pourrait nourrir 8 enfants.
En réduisant leur consommation de viande de 10% seulement, les pays industrialisés permettraient à 100 millions d'hommes de se nourrir pendant 1 an. Sans tenir compte de tout ce que l'on jette…

Au cours des trente dernières années, les quantités d'eau disponibles sont passées d'une moyenne de 12'900 mètres cubes à 6'800 mètres cubes par habitant par an. C'est une moyenne, parce que beaucoup de personnes n'ont pas accès à ces 18'630 litres d'eau par jour. Elles étaient 884 millions en 2010, selon l'ONU.
Le 28 juillet 2010, l'accès à l'eau potable est devenu un droit de l'homme. 15 années de débats ont été nécessaires avant que puisse être votée une résolution, à l'ONU, dont le texte "déclare que le droit à une eau potable propre et de qualité et à des installations sanitaires est un droit de l'homme, indispensable à la pleine jouissance du droit à la vie."
122 états ont acceptés, 41 se sont abstenus.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/07/29/l-acces-a-l-eau-potable-devient-un-droit-de-l-homme_1393627_3244.html
41 nations ne se sentaient pas concernées par le fait que près de deux millions de personnes, le plus souvent des enfants, meurent chaque année des suites de maladies causées par une eau impropre à la consommation… Loin des yeux, loin du cœur dit-on…
Et cela ne s'arrête pas là…
Vous avez déjà certainement entendu parler du Coltan? Ce minerai que l'on trouve au Congo et qui est utilisé essentiellement pour les appareils électroniques, en particulier dans les téléphones portables.
Considéré comme un métal stratégique, le Coltan est au cœur d'une guerre sans pitié pour le contrôle des gisements de ce matériau.
Les adultes étant trop occupés à jouer les "Machette", ou étant mort un peu partout, ce sont les enfants qui sont envoyés, de force, dans les mines de coltan. Nous le savons. Cela n'empêche pas Sunrise de proposer, pour tout abonnement Sun flex-truc, un iPhone 4 pour 1 franc avec en cadeau un téléphone gratuit…; cela ne fait pas réfléchir plus loin que leur chiffre d'affaire des revendeurs comme Fust, Conforama ou le célèbre Média Markt quand ils proposent des prix défiants toutes concurrences, et toutes logiques commerciales sur leurs appareils électroniques.
J'avais même vu, en son temps, un vendeur d'appareils photos qui proposait: "Un écran plat acheté, un écran plat offert."
Et le consommateur ne marche pas, il met ses œillères et court…
Mines de diamants; gisement aurifère; plantations de cacao, de coton, de soja; usines chinoises et tant d'autres encore…
Pour que notre pouvoir d'achat soit maintenu, la majorité des biens de NOTRE consommation sont produits dans des contrées où la main d'œuvre et "petite" et "bon marché" et surtout dans des contrées dans lesquelles les contraintes en matière de sécurité des travailleurs et de protection de l'environnement sont quasi inexistantes.
Nous le savons.
Alors, pour nous donner bonne conscience, certaines sociétés font des opérations de "green washing", tout en sachant que la masse des consommateurs n'a pas les moyens, ni l'envie, de contrôler si l'étiquette "respect de tout" n'est pas qu'un nouveau leurre.

Notre folie de la consommation ne met pas seulement en péril nos ressources alimentaires issues de la biosphère; notre consumérisme outrancier ne menace pas uniquement l'équilibre environnemental, et la santé de notre biosphère. Notre folie du toujours plus, qui mène notre planète à la ruine, met notre propre santé, et notre sécurité, en face d'un grave danger.
Bien souvent lorsque nous parlons "préservation de l'environnement", et que nous réclamons une croissance "zéro" voire négative, les élus de Droite, et les défenseurs de libertés néolibérales, nous accusent de vouloir renvoyer notre civilisation au "Moyen-âge".
Pourtant "Ils" savent que nous y retournerons bientôt mais auparavant, nos chères élites bien-pensantes souhaitent s'en mettre plein les poches encore une fois, une avant-dernière fois.
Il est très fortement probable que pendant ce siècle nous soyons les témoins de l'épuisement de certaines ressources matérielles comme: la cryolithe, le terbium, le hafnium, l'argent minerai l'antimoine, le
palladium, l'Or, le Zinc, l'Indium, l'étain, le plomb, le cuivre, le tantale, l'uranium, le pétrole, le nickel, le platine, le gaz naturel, ou encore le fer.
Une bonne partie de ces ressources nous sont inconnues. Tant la connaissance des principes technologiques de base se résume, pour le consommateur classique, à: bouton "on/off", réglage de volume, décrochement automatique, téléchargement, etc…
Comme les enfants: quand nous appuyons sur un bouton, il faut que quelque chose se passe pour que nous soyons EU-R-Eux…
En fait la cryolithe, qui est un minéral utilisé dans la fabrication de l'aluminium, est épuisée depuis 1980. Il est aujourd'hui produit artificiellement. Le terbium devrait disparaître tout bientôt. Il est utilisé dans les lampes à faible consommation. Et des lampes à faible consommation, nous en consommons beaucoup…
Le hafnium, qui absorbe les neutrons 600 fois mieux que le zirconium, est utilisé dans les centrales nucléaires (les sous-marins nucléaires aussi), et sert également d'isolant dans les processeurs à la place du dioxide de silicium, verrait sa production mise à mal en 2018; Pas grave, on sort du nucléaire en combien déjà…?
L'argent minerai, utilisé en électricité, en électronique, pour la brasure, la soudure et d'autres alliages, sera épuisé entre 2021 et 2037.
Si l'agenda des disparitions vous intéresse:
http://www.consoglobe.com/epuisement-des-ressources-naturelles-et-demographie-cg

La fin du pétrole est envisagée aux alentours de 2050. Bien sur il n'y a, sur cette ressource devenue plus que primordiale, aucunes données officielles. Stratégie politico-économique oblige.
Le lien suivant est une analyse intéressante proposée au gouvernement Suisse. Info-intox? No se!
http://raphael.compagno.home.hefr.ch/docs/Peakoil_FR.pdf
En tout cas, le pétrole c'est grosso modo 40% d'utilisation pour les transports dans le monde (fret routier, véhicules, navires et transport aérien);
La pétrochimie c'est:
Des matières plastiques, du caoutchouc, des solvants, des résines, des fibres synthétiques, des détergents, des plastifiants, des élastomères (pneumatiques, tuyaux, durits, coussins, silentblocs, joints, mastics, gants médicaux, etc…), des adhésifs, du polyester, du nylon, des médicaments, des cosmétiques, des engrais, es vêtements, le tube de dentifrice, le pot de yaourt, les bouteilles PET, plus de 90% de tous les objets plastique de notre quotidien…
Quand le pétrole disparaîtra, nous retournerons à ce "Moyen-âge" que les élus de droite voulaient nous faire croire improbable grâce à leur croissance aveugle.
La voiture électrique? Pourquoi pas! Sauf que le lithium, utilisé actuellement pour les batteries, connaitrait quelques problèmes "d'approvisionnement" (à vérifier).
De plus, si ne serait-ce que la moitié des ressources en minerai citées plus hauts venait vraiment à s'épuiser, ce sont les cavernes que nous risquerions de réintégrer…
Le développement durable voulait que nous consommions les ressources nécessaires à notre survie, sans entamer les ressources de nos enfants. Force est de constater que même l'avenir de nos enfants ne nous importe pas des masses…
Et après avoir pris l'habitude de voir mourir des enfants dans les déserts, nous regarderons les notre tomber sous nos fenêtres, impuissants…

NEMo

mardi 17 janvier 2012

Protéger nos enfants.

La première des menaces qui met en danger la vie et la sécurité de nos enfants viendrait des prédateurs sexuels et autres pédophiles. D'ailleurs la traque à ces malades bat son plein et, en décembre dernier, Europol interpellait 16 pédophiles suisses qui s'échangeaient des vidéos extrêmes montrant des bébés et des enfants en bas âges abusés sexuellement voire même violés. Il y eut 16 interpellations accompagnées de saisies de matériels informatique, mais aucune arrestation en Suisse.
Au niveau européen, les chiffres faisaient état de 269 suspects identifiés pour 112 arrestations dans 22 pays de l'UE. Fort de ce résultat, le directeur d'Europol commentait:
"Nous envoyons un message très clair. Nous traquons les suspects et faisons tout ce que nous pouvons pour protéger nos enfants."
C'est bien. Même très bien. Mais il serait temps de trouver, d'arrêter et de découper en rondelles les fabricants d'images.
Paradoxalement, la Suisse reste l'un de ces pays dans lequel les vieux pervers peuvent monnayer les faveurs de jeunes prostituées. La majorité sexuelle étant à 16 ans, les jeunes demoiselles sont, dès lors, plus ou moins libres de copuler où bon leur semble, et avec qui elles "veulent".
Certains cantons prennent des mesures pour décourager de telles pratiques, et c'est tout.
D'autre part, ceux qui ne peuvent pas accéder à de la chair fraîche, et pas encore ravagée, dans les limites territoriales de leur pays, ont toujours la possibilité de se rendre en Asie, ou en Amérique du Sud.
Dans ces lointaines contrées, la pédophilie y est combattue avec la même énergie, la même détermination, qu'un gouvernement Fédéral voulant modifier la loi sur la prostitution des mineur(e)s.

Un autre danger qui guette également nos petites têtes brunes, rousses, chauves ou blondes vient de la circulation routière.
Les polices communales font leur job quand elles squattent les alentours des établissements scolaires, ou quand elles vont faire de la prévention routière dans les classes enfantines, pour enseigner aux jeunes élèves le comportement approprié aux abords des passages protégés.
Les p'tits bouts font tout bien, tout juste. C'est après que cela se gâte…
Nos enfants apprennent à traverser la chaussée sur des lignes jaunes sous l'œil bienveillant de la police; la réalité les envoient un peu trop souvent dans des "Zones 30", trop souvent dépourvues du moindre marquage, et/ou suivent leurs parents qui s'élancent vaillamment sur la route "Parce qu'ils sont prioritaires", "en retard" ou qu'ils ont simplement "le temps de passer"...
La sécurité de nos enfants passe aussi par des mesures de préventions plus efficaces en matière de circulation routière, tout comme un accroissement de la sévérité envers les chauffards. 3 ou 4 ans max de peine privative de liberté, et encore s'il n'y a pas de sursis, pour un mort sur la route, n'est plus acceptable (à mon sens).
Eloigner les voitures des centres urbains et des écoles serait un bon début. Quitte à faire râler les PLR…

Plus sournois sont les dangers auxquels nos jeunes héritiers sont exposés par l'intermédiaire des médias électroniques et audio-visuels. Les grosses boîtes de production de programmes de divertissements télévisuels ou cinématographiques volent, avec la complicité des chaînes de télévision, de l'intelligence à leurs téléspectateurs (tous les âges confondus), en plus de détruire l'esprit créatif de la plus jeune tranche d'âge de leur audimat.
On nous fait avaler 500 milliards dollars de messages de publicité par année. Quand un jeune entre en Faculté, une fois terminé ses études au collège ou au lycée, quand il arrive à l'Université, il a passé des milliers d'heures devant la télévision. Une moyenne de 4 heures et quelques par jour. Résultat, ainsi que la montré des études, ils sont capables d'identifier un millier de grandes marques à leur logo, et moins de dix plantes, ou animaux, originaires de la région où ils vivent.

Les mises en garde, les avertissements, contre les dangers liés à l'utilisation aveugle et abusive des réseaux sociaux, et des pièges de l'internet, sont récurrents. Il est conseillé, voire même demandé, aux parents de garder un œil, si possible ouvert, sur les "navigations", les "recherches" et les "contacts" de leur progéniture.
Ceci afin de garder éloigner le plus possible l'équipe d'immondes personnages, cités en début de page, de toutes nouvelles proies potentielles.
Et d'un autre côté, vous avez une petite collection de parents, égocentriquement fiers de la beauté de leur(s) enfant(s), qui les envoient s'exhiber dans des concours de mini-miss, de jeunes talents, ou sur des castings de futur mini-top-modèle…
Churchill disait que du lait dans un enfant était le meilleur investissement qui soit. Nestlé, Mattel & Co nous expliquent comment "exploiter" et "rentabiliser" cet "investissement", le plus honnêtement du monde.
Les bonnes intentions disparaissent bien vite quand il y a du profit à faire. Tout en gardant à l'esprit la protection de nos enfants, et le fait que le travail des enfants est… interdit.
Mais bon, faire un "shooting" ce n'est pas un travail. Les Miss Nationales nous le répètent assez…

Quoi qu'il en soit nous, les parents, faisons de notre mieux avec les moyens que nous avons à notre disposition pour donner le maximum de chances à nos petits chérubins.
Alimentation, éducation, enseignements, et même les petits sous (ou gros billets) mis de côté sur un compte en banque, tout cela est fait avec l'espoir que nos enfants auront un bel avenir.
Cependant, et là je m'adresserai aux climato-sceptiques, à quoi pourront bien servir les meilleurs enseignements, la meilleure éducation ainsi que toute la richesse du monde si les conditions environnementales sur Terre sont devenues insupportables, voire mortelles pour l'homme?
A quoi cela servira-t-il de leurs préparer le plus bel intérieur si, à peine emménagés, les murs de la maison s'écroulent et les ensevelissent?

Protéger nos enfants, ce n'est pas seulement les préserver des dangers qu'ils ne peuvent pas encore percevoir, ou dont ils n'ont pas encore pleinement conscience; ce n'est pas seulement non plus pratiquer la Ma-aï, la distance qui unit, la distance qui nous permet d'intervenir rapidement sans pour autant nuire à leurs libertés de mouvement.
Protéger nos enfants c'est aussi, et surtout, pouvoir leur garantir une existence sereine et paisible dans un environnement Naturel sain et accueillant.
Ceci est certainement le plus gros des défis que nous n'ayons jamais eu à relever.
La conquête de la Lune, à côté de ça, c'est du pipi de chat!

NEMo

samedi 14 janvier 2012

Nous, Pélops.

Nos édiles et nos élites peuvent vanter autant qu'ils le souhaitent la qualité des entreprises, des écoles et des universités helvétiques; ils peuvent également s'enorgueillir du Bien-être Suisse et mettre en avant la beauté de nos contrées.
Nous pouvons attirer par nos ponts d'or, et des allègements fiscaux les possesseurs des richesses mondiales et les détenteurs étrangers des colossales et outrageuses fortunes.
Nous pouvons brader non Terres et terrains et y (laisser) construire les plus belles bâtisses pour loger l'arrogante et colonisatrice oligarchie.
La Suisse est l'un de ces pays dans lequel l'argent est cet Empereur Céleste que l'on espère éternel.

Je me doute bien d'avoir déjà posé cette question. Cependant elle me semble de plus en plus d'actualité tant les écarts entre les différentes classes sociales se creusent. Donc, que serait ce pays sans les petites gens qui l'ont construit? Comment y vivraient les "Rois" importés, ainsi que nos élites, sans les caissières, les serveurs, les grooms, les magasiniers, etc?
A quoi ressemblerait la Suisse sans ses employés communaux qui balayent jours après jours le merdier que nous laissons sur nos trottoirs, le long des voies ferrées ou des autoroutes, dans les forêts et les pâturages…?
Et que reçoivent toutes ces personnes en récompense de leur labeur?! Un salaire en cacahuètes…

Les conditions de travail se détériorent, tandis que celle de l'assurance chômage se durcissent.
Nos retraites sont menacées, doublement même. D'abord parce que les rentes que nous toucherons (peut-être), ne serons plus celles que l'on nous a fait miroiter; ensuite parce qu'il se chuchote dans les couloirs de Bruxelles qu'il serait bien, utile ou nécessaire de supprimer la limite d'âge supérieur qui donne droit à la retraite. Question de démographie…
Il y a, actuellement en Europe, 1 retraité pour 3 travailleurs. Dans un avenir assez proche, ce rapport devrait s'équilibrer, rendant dès lors le (re)financement de la retraite insupportable pour la masse patronale…
La Droite, et tout ce qui s'y rapporte, n'a jamais été le meilleur sponsor des cas sociaux, des malades, des accidentés du boulot, des infirmes et des retraités. La solidarité, sans retour sur investissement, est à leurs yeux un gâchis de temps, de ressources et surtout d'argent.

Attablés au banquet donné en l'honneur des dieux de la finance, invités à partager toutes les luxures et les jouissances de leurs hôtes, nos dirigeants nous offrent en pâture…
Malheureusement pour nous, ces dieux-là sont affamés. Ces dieux-là ne nous ressusciteront pas, et suceront nos restes jusqu'à la moelle.
Notre "survie" et celle de nos enfants ne dépend que de nous. Notre bonheur ne dépend que de notre capacité à ne plus entendre leurs fausses promesses, de notre volonté à nous désintoxiquer de leurs frauduleux produits et à nous affranchir de leur autorité.
Si nous désirons Vivre, nous devons chasser Tantale loin de nos contrées, et le remplacer par des Hommes, et deux femmes, qui ne craignent pas d'affronter l'Ordre établi, et qui voient en l'Humanité autre chose qu'une marchandise utilisable, quantifiable et que l'on peut sans remords sacrifier.

Le changement est là, près de nous. Le changement est à portée de main, de voix et de vote.
C'est à nous qu'il revient de le décider, de trouver une voie nouvelle vers la Liberté.
Ainsi pourrons-nous dévoiler fièrement nos épaules d'ivoire.

NEMo

vendredi 13 janvier 2012

Pas de petits profits.

Sans verser dans un délire parano sécuritaire, il faut bien reconnaître que les agressions "pour du fric", hold-up et autres cambriolages sont en hausses dans la région.
La pression est maintenue par les médias, c'est leur job, en nous parlant de gangs "lyonnais" et de leurs matériels de guerre ainsi que des "repérages" qu'ils auraient entrepris dans le canton de Vaud.
Il y aurait également ceux qui viennent de l'Est. Des Balkans plus précisément. Ils sont toujours bien organisés, bien équipés et n'ont peur de rien. Et ils sont le plus souvent présentés comme d'anciens militaires Serbes.
Cependant, et même si les gros casses ne sont pas encore monnaie courante, les petits bureaux de poste, les petites affaires familiales, les auberges, station-service, Denner, épiceries, tous les lieux sous-protégés deviennent la cible de malfrats amateurs. Quand ils ne se présentent pas directement à domicile… Le plus souvent pour des montants, qui restent malgré tout, assez dérisoires comparé à la prise de risque…
Il y a quelques mois j'ai reçu la visite d'un représentant d'une société qui fait dans la pose d'alarme.
Il m'a bien sur parlé de l'augmentation des cambriolages dans le canton de Vaud et il voulait m'offrir une alarme d'appartement gratuite. J'ai refusé sa gentille proposition parce que je ne crois pas que de me barricader dans mon appartement me protègera, nous protègera.
Malgré ma croyance en la bonté innée de l'être humain, je ne néglige pas le fait qu'il existe quand même des personnes mal intentionnées, et que c'est nous qui les avons faits venir ici. Non pas en ouvrant nos frontières, mais en étalant avec arrogance, et parfois du dédain, notre mode de vie, la qualité de notre vie et en exposant nos richesses aux yeux de tous.
Il est dès lors compréhensible, dans une Europe qui semble se paupériser (Suisse incluse), que beaucoup de monde veuille venir chez nous… Je doute que de les accueillir avec des barrières et des grillages soit une bonne prise de contact. Mais cela n'engage que moi.

"Pour une poignée de dollars."
Notre cher patron de la BNS a présenté sa démission. Vais pas revenir sur les détails, c'est le rôle de nos journaux de nous présenter les faits le plus impartialement possible (vous avez le droit de vous marrer 5…). Une femme, Kaysha, claque 400'000 de nos francs dans une transaction d'une "bonne" poignée de dollars et son premier homme de la finance helvétique de mari démissionne. Aah… si seulement les frasques de Carla, pour quelques dollars de plus, pouvaient mettre le gremlins dans le  micro-onde…
Le bonhomme, Monsieur Hildebrandt, n'a pas cessé de répéter qu'il n'avait rien à voir avec les affaires de son épouse. Rien n'y a fait. Pas que je veuille le défendre, mais juste remarquer qu'à notre époque, la parole d'un homme ne vaut plus rien. Tout doit pouvoir être prouvé, approuvé et confirmé.
La PLR, Isabelle Moret avait beau claironner que les relations humaines, en Suisse et entre suisses, étaient basées sur la confiance (c'était au sujet de la détention des armes de service à domicile), les mêmes politiciens ont quand même demandé des preuves quant aux affirmations du premier argentier de Suisse.

Il y avait, dans un pays lointain, à une lointaine époque un groupe d'homme dont la parole était sacrée, une élite. Quand un samouraï donnait sa parole, ou simplement disait qu'il allait accomplir telle action, le simple fait de lui demander une confirmation pouvait passer pour une insulte, une offense.
A cette époque aussi, les gens qui faisaient commerce avec de l'argent avaient le rang le moins élevé dans la hiérarchie sociale. Les temps changent…

Ca continue de ralentir:
Zone 30 dans les centre villes. "On veut de nouveau empêcher les gens de circuler librement", les "zones 30 dans les quartiers résidentiels, mais en aucun cas dans un centre-ville."
Arguments de… PLR bien entendu.
Ce qu'il y a d'assez paradoxal, c'est que la plupart de ces bourges politicards, qui veulent la voiture jusque dans les rayons des magasins, passent leurs vacances dans des endroits où la voiture est absente. Comprenons: les villes touristiques libèrent leur centre-ville de l'oppression automobile en favorisant la création de rues et d'espaces réservés aux seuls piétons. Dans ces zones, les seuls véhicules qui sont autorisés à y pénétrer sont forces de l'ordre (of course), les transports de publics, et les livreurs. Parfois il y a même une sorte de service de livraison "interne", pour les diverses boutiques, équipé de véhicules électriques.
C'est cool, silencieux, et cela permet de flâner le long des vitrines tranquille sans aucune agressions extérieure, et d'acheter plus juste…
Alors pourquoi ne pas reproduire la même chose ici…?

Je vois…je vois…
Rouge Tv, après son émission astro-numérologique de prédiction va bientôt lancer son programme: "La médecine en directe", pour concurrencer nos toubibs vaudois qui deviennent de vrais médiums-gourous-vaudous.
Grâce à la vidéoconférence ils pourront soigner les malades à distances. J'exagère un peu; ils ne pourront que faire des ordonnances qu'ils faxeront à la pharmacie, après avoir ausculté, enfin… écouté, leur patient. J'espère que les écrans seront au moins en HD pour qu'ils puissent différencier petits boutons zona, allergies, rubéole et autres pustules. J'imagine assez bien exposer un érythème fessier au milieu de la pharmacie; le genre de situation dans laquelle c'est généralement la pharmacienne la plus canon qui vous sert de "guide"…
Bref… l'annonce de Doc François:
"Aides et conseils, défaillances sexuelles, médecine projective et retour immédiat de la santé. Succès garanti dans les quatre jours."
N'est pas encore pour demain…

Par contre, ce qui est pour aujourd'hui, c'est la levée du boycott commercial et économique, imposé par la Libye, qui frappait la Suisse. Bonne nouvelle. Peut-être. Je ne sais pas, l'essence a grimpé de 3 centimes…

Bonne nouvelle également pour les actionnaires des industries chimiques:
La chimie mondiale va très bien, et devrait doubler de valeur pendant ces 20 prochaines années, et peser quelques 5944 milliards de francs d'ici à 2030.
C'est vrai qu'avec le degré avancé de pollution, que dis-je (!) de destruction de notre biosphère, la chimie a de très très beaux jours devant elle. Les pharmaciens et les pompes funèbres aussi. Et puis les marchands de couronnes également, en plastique recyclé les couronnes vu qu'il n'y aura plus de fleurs, ni d'arbres…

Une tablette (ordi) low-cost:
Un ordinateur par enfant à l'échelle de la planète, une association "One Laptop per Child" présente au CES une tablette à 100 dollars, destinée à fournir un programme d'éducation auprès d'enfants défavorisés. La commercialisation est prévue avant la fin de l'année.les
Le C.E.S. ou (Consumer Electronics Show), c'est une grosse bastringue où tout les follos des dernières inventions technologiques (réservées au grand public) se donnent rendez-vous une fois l'an. Ca se passe à Las Vegas, et c'est totally ouf. Miss Chevalley devrait apprécier…
Mais revenons à nos p'tis boutons…
Conçue par les tis Zénie du célébrissime M.I.T., la tablette sera adaptée aux besoins des pays émergents et dotée de capteurs solaires pour son alimentation en énergie, ainsi que d'un système Linux gratuit et d'une suite de logiciels éducatifs également concoctés par l'Université du Massachussetts!
Une tablette par enfant. C'est généreux, à première vue.
Il y a actuellement 1,2 milliards de personnes qui vivent avec moins de 1 dollar par jour, et 2 milliards à peine mieux lotis. Donc à moins de jeûner, d'hiberner ou de pratiquer le Sungazing pendant trois mois, il y a tout pleins d'enfants qui n'auront pas leur petite tablette…
De plus, 1 personne sur 9 est analphabète sur la surface de notre belle planète, ce qui fait en gros 780 millions d'individus incapables de suivre la mise en route pas-à-pas de leur future tablette, et encore moins d'en comprendre le mode d'emploi.
"One Laptop per Child" fait un peu utopique, et nous pourrions presque y croire si les Ricains étaient un peu moins obnubilés par la quête de l'excellence, et sa récompense.
L'embrouille est dans la présentation… "Enfants défavorisés", et " adaptée aux besoins des pays émergents".
Il y a de fortes chance que les enfants des pays suivant ne voient jamais la couleur d'une de ces tablettes: le Burundi, le Libéria, le Malawi, l'Ethiopie, l'Erythtée, Madagascar, le Népal et j'en passe…
En plus de cela que le projet soit piloté par le M.I.T., le sacro-saint temple de l'excellence, n'est pas le gage que ce projet soit d'un humanisme désintéressé.
Ces grosses réserves à cerveaux n'ont pas beaucoup d'estime pour tous ceux qui ne sont pas issus de leurs cours, qui ne partagent pas leurs pensées ou n'approuvent pas leurs paradigmes.
Vous avez peut-être déjà entendu cette réflexion faite par un pro de l'internet: "la démocratisation de l'internet? C'est comme donner une kalach à l'homme de cro-magnon." Il y a quelques semaines un prof de Stanford, une université réputée pour ses informaticiens, lâchait lors d'une interview que ses élèves n'étaient pas "des singes tapant sur des claviers". Dernièrement encore, un ancien de Stanford, Vint Cerf un des pères de l'internet, confiait que: "l'Internet et la technologie donnent aux peuples les moyens de jouir de leurs droits, mais ne sont pas des droits en eux-mêmes."
Le culte de l'excellence ne se brade pas; et à l'époque des Lumières, n'était pas poète qui le voulait…

En parlant de lumière…: J'ai tout d'abord cru à un gag, mais non, c'est confirmé:
Mickael Vendetta veut être le prochain président de la République.
Michael Youn sera affaires étrangères tant qu'on y est…
Et Mylène Farmer à l'éducation…
Ils sont fous, ces Gaulois.
Paris… Dès cet été, il en coûtera 35 euros d'amende aux fumeurs, si ceux-ci jettent leur mégot de cigarette sur le trottoir. La parade? Fumez des sans filtres.

NEMo