mardi 17 janvier 2012

Protéger nos enfants.

La première des menaces qui met en danger la vie et la sécurité de nos enfants viendrait des prédateurs sexuels et autres pédophiles. D'ailleurs la traque à ces malades bat son plein et, en décembre dernier, Europol interpellait 16 pédophiles suisses qui s'échangeaient des vidéos extrêmes montrant des bébés et des enfants en bas âges abusés sexuellement voire même violés. Il y eut 16 interpellations accompagnées de saisies de matériels informatique, mais aucune arrestation en Suisse.
Au niveau européen, les chiffres faisaient état de 269 suspects identifiés pour 112 arrestations dans 22 pays de l'UE. Fort de ce résultat, le directeur d'Europol commentait:
"Nous envoyons un message très clair. Nous traquons les suspects et faisons tout ce que nous pouvons pour protéger nos enfants."
C'est bien. Même très bien. Mais il serait temps de trouver, d'arrêter et de découper en rondelles les fabricants d'images.
Paradoxalement, la Suisse reste l'un de ces pays dans lequel les vieux pervers peuvent monnayer les faveurs de jeunes prostituées. La majorité sexuelle étant à 16 ans, les jeunes demoiselles sont, dès lors, plus ou moins libres de copuler où bon leur semble, et avec qui elles "veulent".
Certains cantons prennent des mesures pour décourager de telles pratiques, et c'est tout.
D'autre part, ceux qui ne peuvent pas accéder à de la chair fraîche, et pas encore ravagée, dans les limites territoriales de leur pays, ont toujours la possibilité de se rendre en Asie, ou en Amérique du Sud.
Dans ces lointaines contrées, la pédophilie y est combattue avec la même énergie, la même détermination, qu'un gouvernement Fédéral voulant modifier la loi sur la prostitution des mineur(e)s.

Un autre danger qui guette également nos petites têtes brunes, rousses, chauves ou blondes vient de la circulation routière.
Les polices communales font leur job quand elles squattent les alentours des établissements scolaires, ou quand elles vont faire de la prévention routière dans les classes enfantines, pour enseigner aux jeunes élèves le comportement approprié aux abords des passages protégés.
Les p'tits bouts font tout bien, tout juste. C'est après que cela se gâte…
Nos enfants apprennent à traverser la chaussée sur des lignes jaunes sous l'œil bienveillant de la police; la réalité les envoient un peu trop souvent dans des "Zones 30", trop souvent dépourvues du moindre marquage, et/ou suivent leurs parents qui s'élancent vaillamment sur la route "Parce qu'ils sont prioritaires", "en retard" ou qu'ils ont simplement "le temps de passer"...
La sécurité de nos enfants passe aussi par des mesures de préventions plus efficaces en matière de circulation routière, tout comme un accroissement de la sévérité envers les chauffards. 3 ou 4 ans max de peine privative de liberté, et encore s'il n'y a pas de sursis, pour un mort sur la route, n'est plus acceptable (à mon sens).
Eloigner les voitures des centres urbains et des écoles serait un bon début. Quitte à faire râler les PLR…

Plus sournois sont les dangers auxquels nos jeunes héritiers sont exposés par l'intermédiaire des médias électroniques et audio-visuels. Les grosses boîtes de production de programmes de divertissements télévisuels ou cinématographiques volent, avec la complicité des chaînes de télévision, de l'intelligence à leurs téléspectateurs (tous les âges confondus), en plus de détruire l'esprit créatif de la plus jeune tranche d'âge de leur audimat.
On nous fait avaler 500 milliards dollars de messages de publicité par année. Quand un jeune entre en Faculté, une fois terminé ses études au collège ou au lycée, quand il arrive à l'Université, il a passé des milliers d'heures devant la télévision. Une moyenne de 4 heures et quelques par jour. Résultat, ainsi que la montré des études, ils sont capables d'identifier un millier de grandes marques à leur logo, et moins de dix plantes, ou animaux, originaires de la région où ils vivent.

Les mises en garde, les avertissements, contre les dangers liés à l'utilisation aveugle et abusive des réseaux sociaux, et des pièges de l'internet, sont récurrents. Il est conseillé, voire même demandé, aux parents de garder un œil, si possible ouvert, sur les "navigations", les "recherches" et les "contacts" de leur progéniture.
Ceci afin de garder éloigner le plus possible l'équipe d'immondes personnages, cités en début de page, de toutes nouvelles proies potentielles.
Et d'un autre côté, vous avez une petite collection de parents, égocentriquement fiers de la beauté de leur(s) enfant(s), qui les envoient s'exhiber dans des concours de mini-miss, de jeunes talents, ou sur des castings de futur mini-top-modèle…
Churchill disait que du lait dans un enfant était le meilleur investissement qui soit. Nestlé, Mattel & Co nous expliquent comment "exploiter" et "rentabiliser" cet "investissement", le plus honnêtement du monde.
Les bonnes intentions disparaissent bien vite quand il y a du profit à faire. Tout en gardant à l'esprit la protection de nos enfants, et le fait que le travail des enfants est… interdit.
Mais bon, faire un "shooting" ce n'est pas un travail. Les Miss Nationales nous le répètent assez…

Quoi qu'il en soit nous, les parents, faisons de notre mieux avec les moyens que nous avons à notre disposition pour donner le maximum de chances à nos petits chérubins.
Alimentation, éducation, enseignements, et même les petits sous (ou gros billets) mis de côté sur un compte en banque, tout cela est fait avec l'espoir que nos enfants auront un bel avenir.
Cependant, et là je m'adresserai aux climato-sceptiques, à quoi pourront bien servir les meilleurs enseignements, la meilleure éducation ainsi que toute la richesse du monde si les conditions environnementales sur Terre sont devenues insupportables, voire mortelles pour l'homme?
A quoi cela servira-t-il de leurs préparer le plus bel intérieur si, à peine emménagés, les murs de la maison s'écroulent et les ensevelissent?

Protéger nos enfants, ce n'est pas seulement les préserver des dangers qu'ils ne peuvent pas encore percevoir, ou dont ils n'ont pas encore pleinement conscience; ce n'est pas seulement non plus pratiquer la Ma-aï, la distance qui unit, la distance qui nous permet d'intervenir rapidement sans pour autant nuire à leurs libertés de mouvement.
Protéger nos enfants c'est aussi, et surtout, pouvoir leur garantir une existence sereine et paisible dans un environnement Naturel sain et accueillant.
Ceci est certainement le plus gros des défis que nous n'ayons jamais eu à relever.
La conquête de la Lune, à côté de ça, c'est du pipi de chat!

NEMo

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