mardi 31 janvier 2012

Y croire... ou pas.

Positivez...!
Dans 325 jours cela sera "La fin du monde tel que nous le connaissons", paraît-il.
Jusqu'à cette date fatidique du nouvel-an Maya, nous avons la possibilité de choisir comment nous allons nous préparer à l'avènement de cette nouvelle ère.

Les scénaristes et les metteurs en scène de l'apocalypse nous ont déjà fait partager leurs visions, tandis qu'une bonne partie des Historiens de l'Humanité ne peuvent s'empêcher de nous décrire les horreurs, les destructions massives, les extinctions d'espèces (tout aussi massives) qui accompagnent les grands changements. Des visions qui déchantent sur les futurs lendemains de hier qui désenchantent.

Jamais il n'y eut dans l'histoire de l'homme d'explications aussi précises sur les dangers qui ont la potentialité de nous exterminés, et jamais les menaces ne furent aussi nombreuses à peser sur nos têtes et celles de nos enfants.
Malgré tout, s'il y a bien une constante qui perdure depuis des centaines de  millions d'années, c'est la pérennité de la Vie en elle-même. Sous diverses formes que ce soit, et pas toutes à notre avantage.
Au fond, l'histoire de l'humanité c'est la relation entre les deux systèmes les plus complexes sur Terre: la société humaine et la Nature. C'est la capacité de l'homme à réaliser un juste équilibre avec elle. Sans cet équilibre il est perdu et, en fin  de compte, l'expression "Sauver l'environnement" et relativement mal choisie parce que l'environnement survivra lui. C'est nous qui ne survivrons peut-être pas, ou qui survivrons peut-être dans un monde où l'on ne veut pas vivre.

La Terre a commencé et finira sans nous. C'est inéluctable. Mais entre ces deux extrêmes, il y a nous! Nous, la plus jeune espèce pensante sur Terre. Une bande de d'indécrottables garnements, capricieux et arrogants qui préfèrent garder les pieds dans la merde plutôt que de prendre son essor.
L'inconnu fait encore et toujours peur.

Mais cet insupportable criard est aussi la somme de plus de quatre milliards d'années d'évolution et de transformations. Il est estimé que le corps humain serait composé de 10'000 milliards de cellules, et que chacune d'entre-elle contiendrait plusieurs milliers de types de molécules différents… Ce qui permet de penser qu'en dix secondes il se passe, dans notre corps, 100 fois plus de chose que dans tout l'Univers actuellement connu.

Nous pourrions nous arrêter un moment pour prendre conscience de ce fourmillement, de ce crépitement énergétique qui nous fait respirer, boire, manger, battre notre cœur, qui transpose l'oxygène des poumons, qui transforme les aliments que nous ingérons, qui nous permet de garder l'équilibre et de marcher sur une simple impulsion de notre volonté; qui nous soigne et nous répare, qui (re)produit tous les éléments chimiques nécessaires à notre constitution à partir d'un presque rien…

De même que nous pourrions prendre conscience du changement qui s'annonce, de cette métamorphose qui veut nous éveiller à d'autres splendeurs. Le 21.12.2012 n'est qu'un point calendaire calculé et décidé par l'homme qui pense et réfléchit en sondant son passé avec pragmatisme.
L'évolution, notre évolution, est parsemée de naissances et de morts, avènements et de disparitions, d'apparitions et d'extinctions, de choses anciennes qui cèdent leur place aux nouvelles, d'aveuglements et de révélations. Et cela effraie une majorité d'entre nous; une majorité d'entre nous a peur de perdre une vie qui de toute façon ne sert qu'à remplir des poubelles. Et grâce à cette majorité le fond de commerce des revendeurs de peurs est garanti…

Le 21.12 anime toutes les discussions, attise toutes les phobies, même les plus déraisonnables, alors que son message n'est (peut-être) qu'une invitation à la révélation de notre "Universalité", peut-être un appel à l'accomplissement de notre Destinée sur Terre, dans un premier temps.
Une Destinée dans laquelle j'imagine l'Humanité reprendre son chemin en harmonie avec la Nature, une Destinée dans laquelle j'imagine l'Homme préserver et protéger sa planète, sa maison.
J'imagine une technologie qui permettrait de détourner des astéroïdes de leur trajectoire de collision et nous protéger des colères de l'astre solaire, une technologie qui permettrait de vivre simplement sans aucuns gaspillages.
Une Humanité qui prendrait conscience et respecterait que nous soyons la Création et que nous sommes reliés par une étonnante toile de Vie à tout ce qui l'entoure. Que cela soit visible ou invisible.

L'essence de cette imagination se partage également si, par mésaventure, les visions les plus pessimistes des apocalypticos-dépendants venaient à se réaliser. Avec un peu moins de moyens techniques, certes, mais avec l'énergie de la Vie qui doit survivre, se perpétuer. Le choix que nous aurions alors serait plus cruel et définitif, voire même mérité: Se "battre" pour la Vie ou mourir de honte.

Les grandes évolutions et transformations ne ce sont pas accomplies en sept jours; pas plus que les grandes découvertes, de toutes les sciences confondues, n'ont révolutionné nos sociétés en quelques heures.
Si les Historiens peuvent retracer le "parcours" d'une civilisation d'un point "A" à un point "B", les événements qui ont rendu ces civilisations possibles sont plus diffus géographiquement, mais ont une certaine simultanéité dans le temps.
Les peintures sur les murs de cavernes, des preuves de l'apparition du langage, l'évolution des écritures ont touchés des peuplades différentes qui n'avaient aucuns liens entre elles. Et ces choses se sont produites uniquement parce que le "moment" était venu.
Chaque civilisation a progressé de manière simultanée en fonction des besoins et des croyances qui lui était spécifiques, pour qu'une fois réunies cela forme un tout cohérent, une complémentarité qui nous permettrait d'appréhender l'Avenir avec confiance et clairvoyance.

Il se peut qu'un nouveau "moment" se présente pour notre Humanité. Un "moment" qui d'une voix douce nous demande de faire un pas en avant, alors que nous sommes au bord d'un gouffre.
Et nous ferions ce pas en avant. Et là nous serions surpris de constater, pour ceux qui auront eu confiance, que nous savions voler…

NEMo

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