[Un anglicisme qui signifierait :
Qui a du style, qui
est charismatique.
On est cool (ou hip, ou swag) par ses vêtements, par ses
comportements, par ses goûts…]
Le terme est repris par le milieu homosexuel pour exprimer que: Secrètement ils sont gays (Secretly We Are Gays). Secrètement comme un secret honteux et lourd à porter, ou "secret" comme une société secrète qui veut gouverner le monde dans l'ombre, et réécrire les annales de l'homme
annus après
annus?
Ils sont partout. Dans les conseils d’administrations des
grandes sociétés ou patron de petites PME ; dans le monde politique, dans
celui du spectacle et du show-biz ; au volant d’un camion, d’un bus ou
d’un taxi ; derrière une caisse enregistreuse ou à faire l’appoint dans
les rayons. On en trouve même qui font la manche devant les gares. Certains
sont même passés à la postérité en étant statufiés.
Ils payent leurs impôts et participent, sans
discriminations, à la bonne marche de notre société ultra capitaliste de
compères.
Par contre, il semblerait qu’en France les homosexuel-le-s
subiraient une discrimination salariale plus forte que celle faite aux femmes,
et que les plans de carrière de celles et ceux qui sortiraient du placard
soient rangés dans les tiroirs (selon une enquête faite dans le milieu…).
Ils/elles ont leurs revues spécialisées, leurs films X et
leurs parades. Les homosexuel-le-s peuvent ouvrir un compte dans n’importe
quelle banque, accéder à n’importe quel appartement en vente ou en location,
tout le tertiaire est à leur disposition. Aucune discrimination ne leur est
faite dans les espaces publics. Jardins, parcs, musées, w.-c., restos, cinés,
trains, bus, taxi, boutique, etc, etc…tous leur est ouvert (enfin presque…).
S’ils désirent forniquer dans une voiture, ou dans un jardin
public, une fois la nuit venue, ils le font pudiquement à l’abri des regards
indiscrets. Comme tout le monde.
Ils sont tellement bien fondus dans le décor, que le seul problème
d’intégration se situe à l’entrée du sphincter d’un hétéro.
Notre société moderne semble s’homogénéiser autour de la
différenciation, autour des êtres humains qui cherchent à marquer leur
individualité (selon des normes fictives et commerciales fixées par quelques
élus, c’est un comble), tout en cherchant une valorisation dans la défense des
minorités visibles opprimées. Les Noirs, les Palestiniens, les obèses, les
handicapés, les rouquins, les Nescafards,
les téléspectateurs d’ARTE, les fans de Mickael Vendetta et de Lorie, et
ceux qui sont tout ça en même temps, font partie des minorités visibles.
Un homosexuel n’est pas visible, tout comme une allure
efféminée peut juste être le fait d’un problème hormonal. Si on peut avoir de
légers doutes pour un homme, comment le remarquer du premier coup d’œil chez
une femme ? Tant que la manifestation de cette différence n’est pas
visible, verbale et bruyante, c’est impossible. Ou presque.
Et si c’était ça qui était dur à avaler ?
J’ai entendu quelques psys parler de la souffrance que
pouvait ressentir les jeunes ados qui se découvraient une homosexualité. Une
souffrance induite par une différence qui les poussent vers une vie autre que
ce qu’ils, ou elles, ont pu observer tout au long de leur croissance, de leur
développement. Dans une telle situation la première mission, le premier devoir,
qui incombe aux parents, ainsi qu’à celles et ceux qui sont proches de ce/cette
jeune ado, est bien d’offrir un lieu dans lequel il/elle se sente en sécurité,
afin de lui permettre de découvrir le chemin qui mène vers l’acceptation de
cette différence.
Parce que différence il y a bel est bien.
Si ce n’était pas le cas, le jeune ado ne souffrirait
pas ; il n’y aurait pas besoin qu’il se regroupe avec des personnes qui
lui sont semblables pour évacuer cette souffrance et se trouver une identité,
encourager en cela par d’autres personnes qui peut-être se culpabilisent, se
recherchent aussi une identité, qui souhaitent satisfaire leur ego, ou encore
se valoriser dans une action de charité sociale.
Il me paraît nécessaire, à ce point de cette écriture, de
clarifier deux choses :
La première étant que ma fille semble être attirée par… les
filles.
La seconde : C’est que durant la période de mon
apprentissage, qui a duré trois ans, j’allais très régulièrement à la petite
épicerie du coin chercher un sandwich jambon-fromage fait maison, et que cette
épicerie était tenue par un couple d’homosexuels. Des hommes gentils comme
tout. Jamais un geste déplacé. Aucunes allusions. Serviables et toujours une
oreille disponible.
Dix ans plus tôt, nous avions un autre couple d’homos dans
le bâtiment de mon enfance. Idem. Ils vivaient leur truc discrètement, comme
les voisins hétéros d’en-face, ou les concierges.
Des gens presque comme tout le monde quoi, et moins chiant
que les bourges du bâtiment d’à-côté.
Il n’y a jamais eu de manifs anti-pédés dans la petite rue
de mon épicerie, pas plus que dans le quartier de mon enfance. Les gens
vivaient, nous vivions ensemble, simplement.
Alors qu’est-ce qu’un adoubement politico-sociétal va bien
pouvoir changer à leurs habitudes dans l’intimité de leur relation ? Pas
grand-chose, si ce n’est rien.
De plus, il y a une bonne majorité de la population qui ne
cesse de s’en prendre aux institutions sociales, aux surveillances de
l’Etat ; des personnes qui se lanceraient bien dans un système libertaire
loin de toutes ingérences gouvernementales, qui re-décideraient des fondements
de la famille post-moderne ; d’autres qui souhaitent nous emmener dans des
communions spirituelles afin d’unir nos Moi au Grand Lui, d’unifier nos âmes en
perditions à l’Esprit du Vent du Nord, ou à Gaïa tout simplement.
Et là-dedans vous avez un groupe, certainement dissident,
qui veut tout faire, et manifeste en ce sens, pour obtenir le droit de se
marier selon les anciens dogmes sociétaux de notre civilisation actuelle !
Le PACS ne suffit-il plus !? Ils/elles veulent pouvoir
recourir aux honoraires d’un avocat en cas de séparation pour réclamer une
pension d’entretien, et du notaire pour des histoires de partage de patrimoine
ou d’héritage, alors que la famille entière est au courant des préférences
sexuelles du père, de la fille, du cousin et du labrador qui se fait le canard
en peluche ?
Tout cela tournerait autour d’une vulgaire histoire de fric,
pour pouvoir continuer à profiter des biens de son ex, alors que tout un chacun
s’empresse de dire que l’Amour est quelque chose de profond et, bla-bla-bla..?
Lequel d’entre nous n’a pas dit, au moins une fois dans sa
vie, que pour vivre heureux en couple, il ne fallait pas taper
www.Hotelplan.ch,
mais vivre éloigné des autres ?
Et là, Mario hurle dans la rue :
"Laissez-moi aimer le
petit Toad jaune !"
Mais qui t’en empêche !??
C’est quoi la frustration ? De ne pas pouvoir mater
librement le cul des minets et lui dire "Bonjour mad’moizeau…", et se faire
insulter après !?
C’en est à se demander si, au final, tout ce ramdam n’est
pas qu’une simple affaire d’ego ?
Maintenant, si des adultes responsables choisissent de se
faire le direct live de "Silence, ça pousse" dans leur rectum, c’est leur choix.
Là-contre, rien à redire. Et je ne vais pas ignorer une personne parce qu’elle
joue à pousse-caca, que son régime alimentaire est principalement composé de
riz ou qu’elle préfère la moule.
Par contre, je suis opposé à la possibilité qu’ils/elles
puissent recourir à l’adoption, ou une forme quelconque de procréation artisanale
médicalement assistée.
Les raisons ? Elles vont de la pérennité de notre
espèce qui se développe depuis plus de 2 millions d’années, selon un rituel
précis, au souci du bon développement émotionnel et psychologique de nos
enfants. Tout comme je me dis qu’il y a peut-être une certaine limite à ne pas
dépasser. N’en déplaise à certains, il ne faut pas pousser le bouchon trop
loin…
Cela fait-il de moi un vieux plouc rétrograde, sectaire et
homophobe ?
J’en doute. L’uniformité ne me dérange pas et pourrait même avoir
quelque chose d’apaisant. Ce qui ne m’empêche pas d’apprécier la diversité, de
porter un regard curieux sur toutes les nouvelles choses de la vie, et d’aimer
l’autre (ce qui pourrait faire de moi un altérophile).
Quant à la peur des représentants du genre homo (cet abruti
de singe), elle est le fait des grenouilles, des bébés phoques, de Bambi, du
monde animal en général, ou encore d’E.T.
NEMo.