lundi 31 octobre 2011

120 heures

Un mini-récepteur audio planqué chez Eustache, un minimicro dans les végétations, nano-rétro-projecteur-laser rétinien pour les sms, une carte à puce dans le poignet droit, un GPS dans le lobe occipital et le relevé de compte en impression rectale.
En attendant l'homo tronicus, des petits malins très doués, et très intelligents, ont réussis à planquer un téléphone portable, miniaturisé of course, dans une montre.
L'air benêt que nous avions, quand nous dissertions avec notre main c'est empiré quand, grâce au Bluetooth, notre schizophrénie c'est étalée au yeux de tous...
Mais à quoi va-t-on bien pouvoir ressembler quand, le coude en l'air, nous parlerons à notre montre...? Sans parler des cocards que l'on va se prendre aux heures de pointes...

"On construit des maisons de fous pour faire croire à ceux qui n'y sont pas enfermés qu'ils ont encore la raison", disait Montaigne. Que dirait-il de notre époque s'il revenait...?
La Commission nationale d'éthique pour la médecine humaine redoute de voir le nombre de maladies psychiques se multiplier. En cause la pression au travail qui pousse de plus en plus de gens à recourir à des médicaments pour améliorer leurs performances...
Un tite rose au réveil, la tite rouge au boulot, la tite verte pour planer et la grosse bleue pour "bichounette".
Et "ils" continuent à nous gonfler grave pour quelques plants de canabis!!!

Là, je suis un peu largué. Donc on va causer fric.
106 milliards d'euros pour la recapitalisation des banques, en échange de l'abandon de 50% des créances grecques détenues par ces  mêmes banques. 106 milliards donnés contre 100 milliards abandonnés.
Peut-on penser que les peuples européens vont rembourser la dette grecque?
Le Fonds Européen de Soutien Financier (FESF) est boosté de 440 milliards à 1'000 milliards d'euros.
Pour prévenir les prochaines crises.
Grâce au pricipe du levier [procédé permettant à un opérateur des positions excédant ses capitaux propres. Pour une banque, possibilité de prêter ou d'investir, par exemple, 100 en ne détenant que 20 (levier de 5 pour 1)], les 106 milliards, de recapitalisation, représentent le 9% du montant total de la dette européenne.
Ce qui mettrait une dette européenne à environ 1'000 milliards d'euros.
1'000 milliards d'euros c'est le nouveau montant du fameux FESF.
Quel est le lien? Les banques financent-elles le FESF? L'UE est-elle garante des dettes européennes? A quelle sauce nos enfants vont-ils se faire sucer...?

Petite question intermédiaire: je me demande qu'elle est le meilleure taux de croissance actuel: la dette européenne ou les rejets toxiques de Fukushima...?
Question fric, ça grince dans tous les budgets et l'heure est aux économies... La Suisse, qui se croyait à l'abri de tout dans ses montagnes au coeur de l'Europe, n'y échappe pas.
ONU, Croix-Rouge, BIT, UIT, OMS revoyent leurs budgets de fonctionnement et leurs dépenses, sur sol Suisse, à la baisse. En cause: cherté de la vie en Suisse et à Genève surtout.
Pierre MAUDET, maire de GE, le confirme. Mais pas question de revoir notre niveau de vie à la baisse.
"Il faut offrir les meilleures infrastructures et améliorer les conditions-cadres." Genève est chère, il faut que la dépense se mérite!
Le secteur international emploie 25'000 têtes, près du 10% des places de travail à Genève.
D'après un pote qui a bossé quelques mois à l'OMC, ses revenus liés à son job au bout du lac étaient exempts d'impôts. Travailler dans le secteur international c'est bosser au noir, mais officiellement. Les élus locaux et confédérés appellent cela le travail au "gris"...
Ce qu'il n'a pu me préciser, hormis le fait que certaines conditions de travail n'étaient pas très "suisses", c'est si le "gris" de son travail s'appliquait uniquement aux "intérimaires", ou à l'ensemble des employés.
Dans le second cas, imaginez tout ce qui pourrait échapper au fisc genevois.
Et pour les 300 collaborateurs suisses dont l'OMS va se séparer, que va-t-il se passer? Payaient-ils des cotisations sociales? Le temps de travail auprès de ces organismes internationaux est-il reconnu pour remplir les conditions de bases de l'assurance chômage?
Et les actions syndicales, si actions il y a, ne font pas la Une des journaux.

Aaah la cherté de la Vie Suisse... Un "label" de qualité!
Manor, Migros, Novartis, Schindler, et d'autres exploitent à fond ce filon, en virant du personnel "Suisse", payé en francs "Suisse"...
PSA Peugeot Citroen va passer à la trappe quelques centaines d'employés pour cause... d'Euro trop faible.
Les temps sont durs pour l'économie réelle... et Sarko peut pas sauver tout le monde.

Par contre il a un "fan's club" en terre romande. Une recrue qui promet!
Premier passage devant l'électorat: élection au Conseil national. Elu, mais pas encore assis, ces visions du renouveau libéral font mouches au Conseil d'Etat vaudois. Un CEv qui va lâcher grosso modo 50 millions de nos francs bien forts, et bien chers, pour venir en aide financièrement aux entreprises innovantes.
Une décision qui va à l'encontre des principes libéraux qui condamnent les entorses à la libre-concurrence (c'est pas de moi). A quand une aile UMP en Pays de Vaud...?
Si Novartis en profite cela ne sera qu'une pure coïncidence événementielle. Puis de toute manière, cela devient une habitude planétaire que de faire des cadeaux aux pharmas...
De toute façon, le Suisse et l'Européen, sont très solidaires dans la "souffrances". Ils s'Indignent..!

Quand un étudiant tunisien s'immole, c'est toute l'Afrique du Nord qui s'embrase.
Un homme désespéré fout le feu à lui-même, sa bagnole et ses enfants; une institutrice tente de s'immoler en cours d'école tout comme une vieile dame devant l'Elysée et que se passe-t-il...? Pas grand chose!
En chacun de nous, européens, il y a un chinois qui dort...!

Des bonnes nouvelles pour finir:
Des directeurs de grandes sociétés, anonymes, ont vu leurs revenus bondir de 49% (augmentations, bien sur) par rapport à 2010. Rassurez-vous! le travailleur suisse aura droit à son augmentation lui aussi, c'est l'UBS qui nous le dit... Une augmentation du salaire réel de 0,9% !
36 francs sur un salaire à 4 t ic ets... J'en rate une lettre tellement ça metroue le cul...

Une tite idée à la con: Vu qu'il y a plus de chômeurs en Espagne que de travailleurs en Suisse, on pourrait pas  échanger un mois ou deux? Comme ils font à la télé: On a échangé nos maisons...! Bon bien sur il faudrait qu'ils paient nos factures, et s'occupent de sortir chiens et chats.
Nous ça nous donnerait du repos, et à eux du boulot...

NEMo

dimanche 30 octobre 2011

Les emmerdes...

Vous avez beau budgetiser votre budget, mettre les p'tits sous dans tout pleins de p'tites boîtes ou p'tites enveloppes différentes, en fonction des innombrables factures que vous devrez vous acquitter à la fin de chaque mois; vous avez beau prélever un montant "X" pour la bouffe, et prévoir l'anticipation de l'imprévisible, il y aura presque toujours un moment où vous manquerez de thunes.

Après avoir trimer pendant une bonne partie de l'année. Après avoir supprimer le superflu et garder l'essentiel. Après être quand même parvenu à ne pas zapper la fête des mères, offrir des petits cadeaux mignons-sympas sans léser le budget mensuel, le tout en mettant un mini quelques chose de côté pour d'éventuelles mini-vacances, vous recevez la facture de trop qui vous ré-expédie dans le "rouge".
Et pourtant, les calculs que vous aviez fait pendant "X" mois, sont bons. Même après "Xxx" revérifications...

MAIS COMMENT FONT-ILS?!?
Ch'ais pas! Il doit y avoir un logiciel espion à quelque part qui refait votre compta à votre insu, une activation silencieuse de la web-cam, qui informe le chef des Gremlins, qu'il y a un peu trop d'argent sur un compte-boîte-alu dont personne, excepté vous, ne connaît l'existence...

Le Gremlins fait le tour de tous vos fournisseurs de factures pour "voir" s'il n'y aurait pas une ou deux "surprise" cachées sous un tas de fichiers informatisés, histoire de piquer ce fric que vous avez planqué...

Si par bonheur vous êtes à jour dans vos ponctions, et même un peu en avance, le chef des Gremlins ira voir le Grand Gargamel pour que celui-ci envoie "la Fouine" vous bouffer quelques câbles électriques sous le capot de votre voiture.
Maintenant si "la Fouine" ne peut accéder à votre garage, le Grand Gargamel invoquera l'Esprit Trompeur du Sahrkoder qui jettera un sort sur l'électronique de votre véhicule. L'électronique c'est cool pour les pannes, ça vous empêche de faire marcher la concurrence entre garagistes....

Le concessionnaire vous dira alors le prix de la pièce défectueuse. Il vous informera que la pièce ne peut être reprise, à cause d'une programmation informatique personnalisée au modèle de votre voiture.
Vous ferez tout votre possible pour rester "zen", en redoutant de payer l'échange d'une pièce en bon état de marche.
Vous essayez calmement de poser quelques questions un peu plus "précises", histoire de mieux cerner le problème de votre véhicule, et là le chef d'atelier vous répond:
" Je ne sais pas, il faut essayer pour voir.."
Vous vous offusquez en remarquant qu'à 170 balles de l'heure un "je ne sais pas " est difficilement acceptable.
La belle dentition de votre interlocuteur vous aide à comprendre que: "il y a beaucoup de pièces susceptibles de provoquer ce genre de défaut, mais, selon l'expérience que nous avons de ce modèle, je pense que nous avons cerné le problème..."
Donc, n'ayant pas vraiment d'autres choix, vous faites confiance au "professionnel", et vous allongez 600 balles pour une voiture toujours en panne...

Menacer, pester râler n'y changera pas grand chose... vous aurez droit à un café gratuit.
Dans un bref moment d'égarement vous appelez "Linsig" pour savoir pourquoi vous prenez toutes ces tuiles sur le coin de la boîte à réfléchir....
Et pour finir vous allez voir un pote mécano qui vous répare la voiture pour... 120 francs!
Parce qu'en fait, CE N'ETAIT PAS L'ELECTRONIQUE QUI MERDAIT!

Une semaine plus tard un ivrogne défonce votre caisse, et votre meuf vous largue en prétendant "vouloir vivre SA vie". Elle aurait pu y penser AVANT de décider d'être en cloque...

Vous levez les yeux au Ciel en vous demandant. "Pourquoi...?". Inutilement. Le vieux Barbu a pris en retraite anticipée depuis plus de deux milles ans, après avoir remis la boîte à son fils....  Un "bleu" qui n'y connaît rien aux ficelles du métier et qui a préféré se la péter sur Terre en faisant quelques tours de passe-passes, avant de convoler avec la Claudia Schiffer.

Comme le disait Chirac: " les emmerdes, ça vole toujours en escadrille".

NEMo

samedi 29 octobre 2011

Notre histoire

Jusqu'où pouvons-nous remonter dans l'Histoire de nos ancêtres, retracer la filiation de père en père en arrière grand-père et leurs géniteurs?
Qui sont nos premiers "papa" et "maman"?
Adam, Eve et tonton Noé ?

Cela serait beau, poétique, rassurant, magique et mystique. Cela expliquerait en partie pourquoi nous scrutons le Ciel avec autant d'assiduité, de fascination et de respect.  Papa serait-il en haut...?

La version de nos Origines, éditée par les Saintes Presses Religieuse, est loin d'être convaincante et, malheureusement pour nous, l'esthétisme de nos premiers parents biologiques est loin, mais très loin, d'être présentable. Cependant nous leur rendons un hommage discret, d'une certaine manière, en dessinant notre généalogie au travers d'un "arbre".

Afin d'éviter pour aujourd'hui de heurter la sensibilité de ceux, et celles, qui voient en l'Homme une créature n'ayant plus aucuns liens avec une quelconque bestiole velue, bondissant joyeusement de branches en branches et bouffant une végétation, que nous fumons, mangeons ou buvons pratiquement tous en clopes, salades ou tisanes; pour éviter de froisser l'ego de ces mêmes personnes qui renient l'animalité de l'être humain, je me vois un peu contraint d'aller encore plus loin dans nos Origines et de nous dégotter d'autres "parents".

Ils semblerait que le lien nous unissant aux dinosaures soit rompu grâce à je ne sais quelle météorite tombée quelque part dans un bled qui ne s'appellait par encore les States...
Mais franchement, que ce soit un scud cosmique ou un Big bang datant de mathusalem qui ait permis notre avénement, cela ne change pas grand chose au fait que nos Origines se trouvent bel et bien dans la Voûte Céleste.

A partir de là, c'est un peu comme dans les bonus DVD-Blu-Ray qui nous propose une fin "alternative".
Parce que je me suis retrouvé face à un léger dilemne qui me demandait de choisir entre une fin "poétique", ou une fin grossièrement "blasphématoire"...

Donc comme je viens de voir un film Disney, la fin sera jolie...:

Par ses poussières d'Etoiles, le Cosmos a ensemencé la Terre.
Les enfants émergèrent des Eaux tumultueuses.
Gaïa, en Mère Bonne et attentionnée, mît à leurs disposition tout ce qui était nécessaire à leurs survies et leurs développements.
Elle tenta, et tente encore désespérement aujourd'hui, d'inculquer les valeurs Justes et Vraies de la Vie à ses enfants, afin de les préparer à connaître leur Père.
Car ne sommes-nous pas, tous et toutes, Fils et Filles de l'Univers?

NEMo




















Fin alternative:
Avertissement les commentaires contenus dans cet articles ne reflètent pas...
En fait, si vous partagez Foi chrétienne et Respect Divin et que vous ne supportez pas que l'on profane le nom de votre Seigneur, la Bible ou le Coran ou la charte des banquiers: Arretez-vous là!












Pour les autres, c'est ici.

(...) plus loin dans nos Origines.

Tout seul dans l'Univers, Dieu s'emmerde grave. Alors pour passer le Temps et se distraire un peu de ses parties de billards galactiques sur WII sport resort, one player, Il se tape de temps à autre un petit "cinq contre Un".

Résultat: dans un vacarme assourdissant du Tonnerre de Dieu (il peut se le permettre, il n'a pas de voisins...), Dieu se répand dans l'Univers.
Commence alors une course effrénée contre la Mort de ses Méga-Super-Têtards... Un nombre incalculable d'entres-eux périssent carbonisés dans la fournaise spermicide des étoiles naissantes; d'autres sont goulumants avalés par l'apétit féroce des gargantuesques Trous noirs...

Un M-S-T survit, et parvient à trouver son "ovule". La rencontre est cataclysmique. Le M-S-T éradique toutes vies infectieuses sur la surface de son ovule.
Dès lors, et dans un décor apocalyptique, la genèse de l'homo-sapiens peut commencer...

Je vous ferai grâce de l'histoire du "Oôh Marie, si tu savais...."

NEMo
Qui s'en va dire une centaine de "Notre Père" et s'auto flageller.

jeudi 27 octobre 2011

Croissance ?! Ok, mais l'inverse.

[Un jour que je pestais contre l'hégémonie informaticienne qui contrôle nos faits et gestes, un pote, qui bosse dans un Centre de média Romand, m'a demandé:
"Quel est le meilleur moyen de bloquer notre économie, de mettre une grosse pagaille dans le système...?"]
Je vous laisse gamberger...

Les problèmes de traffic, cela me connaît. Mon job me fait baigner dedans une bonne dizaine d'heures par jour. Quand je suis motivé et de bonne...
Donc pas besoin de compter pour se rendre compte que des voitures, il y en a définitivement trop. Trop de voitures qui sont mono-occupées.
07h30-08h30. Les nescafards finissent de descendre des collines pour se rendre au bureau, chacun dans SA voiture: bouchons!
Deux heures plus tard c'est au tour des nescafardes de venir en ville, chacune dans SA voiture, pour faire des emplettes et retrouver leurs copines du quartier chic: ralentissements!
Entre 11h30 et 13h30, tout le monde bouge en voiture: emmerdements!
Et des 15h30 (15heures le vendredi): cela ne sert plus à rien de s'énerver...!

La vitesse moyenne d'un véhicule qui traverse Vevey durant ces périodes est de 10 km/h.
Il est même possible de faire des pointes à 2km/h, si vous arrivez par le Nord de la ville, en direction Gare.
Alors si quelqu'un propose de baisser la limitation de vitesse en ville, ne ricanez pas. Il serait bien capable de vous faire aller plus vite...

Vous pouvez réflechir à tous les plans de circulation possibles et inimaginables, cela ne servira à rien tant que le nombre de véhicules se rendant aux mêmes endroits, et aux mêmes heures, n'aura pas diminuer.
Là je parle essentiellement de Nestlé-City, mais cela n'est pas très différents dans les autres villes de moyennes et grandes importances.
Tous les quartiers centre-ville et proximité Gare sont ralentis à cause de la surpopulation des piétons.

Tous le monde peste contre la circulation, mais encore trop peu nombreux sont ceux qui laissent leur voiture au garage, ou la revende. Par contre TOUS sauront reconnaître le "bien-être", et le "plaisir" de déambuler dans un centre-ville "libéré" de l'emprise des automobiles. Cette observation se fait généralement pendant des vacances à l'étranger... Bref.

La plupart des municipalités veulent faire de leur Centre-ville le haut-lieu régional du commerce et du secteur tertiaire; chaque ville, dès 15'000 âmes, souhaite que son Centre-ville soit "The Place to Be!"
Cela marche tellement bien que les services d'urbanisme locaux doivent jongler avec la sécurité des usagers pour que: voitures-piétons-cyclistes-transports publics et livreurs, puissent accéder, et circuler, dans une ville qui rétrécit à mesure que son économie croît!
Question:
Lequel de ces usagers, que je viens de citer, faudrait-il supprimer des villes pour que cela redevienne respirable?

Autre aspect du problème:
Vevey s'approche des 18'000 habitants. Un petit 12'000 d'entre-eux aurait un job. Selon le faux syndic, il y aurait environ 11'000 place de travail sur le territoire communal.
(11'000, c'est aussi le nombre de voitures traversant le village de Chexbres en une journée. Soit une toutes les huit secondes, à peu près. Durdur de traverser...)
Sur ces 11'000 places disponibles, combien sont-elles occupées par des autochtones? Quel pourcentage représente le nombre de salariés, résidants entre Vevey et La Tour-de-Peilz, travaillant à Vevey?
Le chiffre ne peut pas excéder les 45%.. Qu'en est-il des autres villes?

Pour je ne sais quelles obscures raisons les patrons ont décidés que la majorité de leurs employés devraient perdre leur temps sur les routes, ou dans les transports publics.
Serait-ce pour éviter de croiser, dans le bistrot du coin, ceux qui auront été "injustement" virés?
Ou pour éloigner l'élément "parasite" sur la disponibilité de l'employé que représente la proximité de la famille?
Aux heures de pointes le traffic routier, et autoroutier, est saturé, tandis que les trains sont bondés.
Ce qui démontre bien que ni le réseau routier et ni les CFF ne sont capables de résorber, d'assurer et d'assumer, SEUL, l'intégralité des déplacements professionnels de la population.
Solution proposée: Augmenter la capacité de transports de certains axes. Fini les jumelles, on fait des triplés.
Autre solution: Cesser, une bonne fois pour toute, de vouloir déplacer les foules inutilement!

Le temps passé dans les transports, publics ou privés, génère plus de stress qu'autre chose; pour ceux qui s'enqueutent sur les routes, le risque d'accident s'additionne au stress.
De plus, les émissions de produits nocifs, et toxiques, croissent au même rythme que les "frais" de déplacements à la charge de l'employé.
Ceci sans compter les risques d'arriver en retard sur son lieu de travail. A moins d'être plus malin que les autres, et de ne pas voir ses enfants avant de partir, tôt le matin...

Rien que de bonnes raisons pour encourager tout ce petit monde à travailler "local"!
Qui sont les même bonnes raisons pour soutenir la consomation "locale". Ce qui permettrait une croissance endogène de notre agriculture...
Parce que toutes les péripéties auxquelles sont confrontés les "voyageurs" pendulaires menacent également l'acheminement de notre approvisionnement alimentaire.
Plus la distance entre le site de production et le lieu de consommation est grande, plus le risque de ne pas voir arriver le "produit" augmente. Et augmente encore si vous passez par un intermédiaire "transformateur-préparateur"...

Là je vais rêver éveillé...: Arrêter d'importer des marchandises que notre agriculture et nos paysans peuvent produire, et cesser nos "caprices" alimentaires peut, ou pourrait, permettre à bien des peuples de récupérer leurs terres arables. Et, à terme, amener un début de solution valable à toutes ces famines chroniques...
Fin du rêve.

J'ai envie de croire que la démondialisation est possible en Suisse.
La particularité topographique de ce pays qui délimite naturellement les territoires, peut permettre la régionalisation, et une pseudo indépendance, de certains cantons, districts ou autre; la géographie particulière de ce pays peut ouvrir la voie de l'auto-gestion de certaines régions. Sans pour autant envisager une quelconque "sécession".
Et ce schéma s'applique très bien à plus petite échelle. Une ville pourrait trés bien disposer de terres cultivables, et d'une partie du bétail nécessaire à l'alimentation de base des citoyens, tout comme la construction, l'entretien et l'exploitation de ces "fermes" favoriseraient des emplois locaux.

La décroissance, la non-croissance, la croissance négative, la démondialisation, ou je ne sais quelles autres appellation apporteraient beaucoup de bonnes choses dans nos régions. Certes moins de profits spéculatifs, mais un bénéfice Humain sans nulle autre pareil.
Et, à choisir entre un système actuel qui nous ruine sans contreparties, et un système qui nous ferait gagner moins d'argent, mais développerait le mieux vivre, je choisi le second...

NEMo

mercredi 26 octobre 2011

Le gentil comptable.

Suis un modeste petit indépendant qui fait de son mieux pour ne pas avoir trop pas de sous à la fin du mois...
Pour remplir ma déclaration d'impôt j'ai fait appel à un expert en chiffres, pour qu'il mette un peu d'ordre dans les miens.
Du coup, ce que je faisais tenir en une page A4, format paysage, et huit colonnes est devenu trois pages A4 et une bonne douzaine de "colonnes" à la "Crésus" dans le vieux compiouter de mon comptable...

Mais ma "grincherie" du moment ne porte pas la dessus...
Il y a une possibilité sympa qui permet aux indépendants de déduire leurs tickets café-resto.
Le truc "Public relation" qui permet de promouvoir votre petite entreprise à mondre frais, de déduire tous les frais de pub et tout ce qui serait assimilable à de la prospection. Normal, me direz-vous.
Mon comptable peut aussi déduire l'amortissement du véhicule. "Je vous fais un amortissement à 40%" qu'il m'a dit... en bon commerçant. C'est de bonne guerre, soutiendrez-vous.

J'me déduisais aussi un petit 8,33% à de mettre de côté pour me reposer quelques semaines par années. Mais: "Nous savons très bien que cette argent est utilisé à d'autres fins que celle pour laquelle vous le déduisez. Donc vos retenues pour vos vacances ne seront pas prises en compte dans vos déductions."
Parole de préposé aux impôts.
L'Etat est déjà bien gentil de prendre en compte tous les efforts financiers qu'il me faut consentir pour maintenir ma petite entreprise à flots, "Il" ne va quand même pas sponsoriser le temps, contre-productif pour économie suisse, que je souhaite consacrer à mes vacances...

Revenons à mon comptable.
C'est intéressant tous les petits bidouillages que l'on peut faire sitôt que l'on connaît les "rouages" d'un système. A un moment je m'étonnais même de l'état de santé de ma situation financière... mais je vais pas tout vous raconter. C'est quand même un peu trop "public" ici, comme confessionnal.
Cependant il y a quand même eu quelques données qui me laissèrent perplexes. C'est là que mon comptable m'a dit que : "La comptabilité n'est qu'un reflet de votre situation financière. Un reflet dont vous pouvez régler teinte et luminosité à votre guise. Vous pouvez ainsi choisir quelle activité de votre entreprise vous souhaitez mettre en avant, et de même manière: occulter. Il faut juste que les chiffres que vous présentez soient plausibles." J'ose à peine imaginer toutes les embrouilles dont sont capables les experts-pros-docteurs de la finance, ceux qui brassent des milliards de milliards!

Tous ces gros chiffres à multiple zéros finissent par nous donner le vertige, mais représentent-ils vraiment l'état financier réel de notre monde?
L’Europe aurait les moyens de verser les 2'000 milliards d'euros nécessaire pour stabiliser la situation financière actuelle; le PIB Suisse tournerait autour de 500 milliards de nos francs, le PIB mondial serait à 57'000 milliards de dollars et le montant TOTAL des produits dérivés bancaires frise les 600'000 milliards de dollars... Je reprends le dernier chiffre annoncé, et je pose une simple question:
"Où sont, dans quelles banques sont stockés les 6'000 milliards billets de 100 dollars...?"

Le Revenu National Brut de la Suisse était pour 2010 de: 593 milliards de francs.
Au 31 décembre 2010 la Poste avait comptabilisé 54,3 milliards de francs en circulation (pièces et billets).
Autres questions naïves:
"La différence (593-54) existe-t-elle réellement, physiquement?"; "Si oui, où se cache-t-elle?"

Un certain Mr Greenspan préconise qu'une banque peut s'endetter jusqu'à hauteur de dix fois le montant de ses capitaux propres. Là, je vais faire une chose pas correcte: supposer un calcul.
Si des puristes du chiffre s'en offusquent, j'accepterai très volontiers toutes les infos susceptibles de répondre à cette petite question innocente: "Combien y-a-t-il d'argent (le vrai, le palpable) en circulation dans le monde?
En attendant la réponse, j'ai suivi le conseil de M. Greenspan et j'ai fractionné les deux gros chiffres mondiaux que j'ai à ma disposition. 10% du PIB mondial + 10% du montant des produits dérivés. Ensuite me suis imaginé que tout le système s'effondrait et, que dans un élan miraculeux de solidarité humaine, cet argent était distribuer, équitablement, à chaque être humain respirant sur la planète (6890 milliards au premier janvier 2011).
Chacun de nous obtiendrait 9'535,5 dollars. Autant dire presque RIEN!
Du coup je comprends cet entêtement à vouloir nous garder sous pression, à nous garder "endettés" et à promouvoir la croissance coûte que coûte... Les caisses ne sont pas aussi pleines que l'économie (la fausse) veut bien nous faire croire, du moins pas pour tout le monde.

Alors bossez brave gens, faites tournez le peu d'argent qu'il y a en circulation dans le système pour que, au passage, et mensuellement, certains puissent prélever, un peu plus à chaque fois, de quoi rembourser des dettes qui, bien souvent, ne nous concernent pas vraiment.

NEMo

lundi 24 octobre 2011

J'aime ce bout de Terre...

J'aime ce bout de terre sur lequel je vis...

Si tout le bassin lémanique est un réel plaisir visuel, la moitié Est du Léman, le "Haut-Lac", est tout simplement magique.
Que vous soyez sur l'autoroute en descendant de Chexbres, ou remontant de Villeneuve; que vous soyez assis-e sur un banc au Mont-Pélerin, à Chardonne, Caux ou sur une chaise le long des quais veveysans, le panorama est à chaque fois époustouflant.

365 peintures vivantes différentes au réveil.
Luminosité, teintes, décors, tout change de manière incessante au gré des courants éoliens et/ou lacustres, au rythme des saisons.
Fort heureusement, les flans des montagnes qui nous séparent du Val d'Abondance ne sont pas propices à l'urbanisation oligarchique acharnée, préservant ainsi la vertigineuse beauté de cet environnement, sauvage et mystérieux, sur lequel naissent et dansent les nuages.

Je ne pousserai pas le patriotisme jusqu'au chauvinisme en disant que j'habite la plus belle région du monde.
Dans un premier temps parce que la Nature nous offre continuellement en partage, partout et sans aucunes discriminations, son goût immodéré de la Beauté, et fait de nous les témoins quotidiens de son auguste Puissance.
Ensuite parce que je n'accorde que peu d'importance à une identité nationale ou étatique, et que ma "patrie" ne connaît ni frontières, ni limites territoriales imposées par l'homme.

Par la terre sur laquelle nous marchons, par l'air que nous respirons, nous sommes en constante relation avec ceux qui vivent en même temps que nous sur cette planète. Alors pourquoi m'enfermerais-je dans une "identité" Suisse, Vaudoise ou autre? Le seul (dés)avantage que je trouve à cette "identité est: que cela facilite le travail du facteur...

De toute façon quelle identité nationale peut-on bien défendre lorsque le boulanger de Chur ne comprend pas son homologue genevois? A quelle unité nationale peut-on se référer quand une recrue zurichoise, en perme à Vevey, et un taximan autochtone doivent parler English pour se comprendre?
Et même quand ils parlent tous le Suisse-allemand, ils peinent à se comprendre...

Si ce melting-pot culturel fait le bonheur des tubes digestifs touristiques qui peuvent se régaler de: Papet vaudois, de saucisson vaudois, de röstis, de choucroutes, de croûtes au fromages, diverses fondues et autre plats typical "Régiônaal" comme une planchette de charcuterie de chasseur Haute-Valaisanne, tant mieux.
Et si vous ajoutez à cela de magnifique "landscapes", c'est tout bénef pour Swiss Tourism.

D'un autre côté cette multiplicité culturelle, linguistique et maintenant politique; les divergences sociales entre montagnards, agriculteurs et citadins ayant chacun sa propre influence dans son "milieu", ajouté à la présence autoritaire des corrupteurs banquiers associés aux racketteurs d'assureurs, n'est pas sans me rappeler la description socio-economico-politique d'un pays d'Extrême-Orient, lue dans un ancien "Manière de Voir". Le numéro 110.

J'ai imaginé Freysinger et son pote le vieux tribun en Taliban, Poggia en Moudjahidine. Pour le Pachtoune j'hésite encore Darbellay et Levrat. Vous fournissez tout ce petit monde en kalaches, stingers et bombes à sous- munitions et nous pourrions avoir une copie européenne de l'Afghanistan.
Puis dans 4 ans, après avoir bien lorgné-raccolé auprès de Sarko & Co, Fathmin Derzaï serait "Président"...

Heureusement, ce n'était qu'un cauchemar...

Comme je vous le disais en intro:
"J'aime ce bout de Terre sur laquelle je vis."
Et, comme tout un chacun, je suis prêt à le défendre, à la défendre. Non pas parce que je suis Suisse Vaudois ou veveysan, mais simplement parce que nos enfants y vivent dessus, et que cette Terre est notre Mère.

NEMo

dimanche 23 octobre 2011

Samedi soir,

... aux alentours de 21 heures, sur la Place de la Gare. Les bouteilles de "Rosés" défilent, précédant l'arc-en-ciel des "vodkas"; Bières en six-pack "Feld", canettes demi-litre "Amster." "Heinek" "Despé.", et j'en passe...
L'Aperto peine à se vider tandis qu'à l'intérieur les employés remplissent les rayonnages des "produits" de premières nécessités.

Dehors, c'est défilé Métro & Co.
Talons, parfois aiguille, bottines et tout ce qui se finit en -ine; jupes trop courtes sur bas résille, leggins ou le string, ou leggins tout simplement; pulls, tuniques, chemisiers et larges décolletés.
En face, c'est baskets et converses, jean's sous l'cul ou training. Un T-shirt tendance "Fucking Grand Ma", pull-over multifluo et Billabong aux indescriptibles inscriptions.
Une veste définitivement trop large, lunettes 3D et l'incontournable casquette carreaux et petit pois qui protège l'oreille droite des improbables intempéries.
Accessoires divers et variés. Bout de tissus enroulé à la cheville, toc en strass, ceinture déco et perles en plastiques. Sans oublier les indispensables I-trucs enfoncés dans les conduits auditifs, pour appeler le pote, ou la potasse, que l'on ne voit pas à 5 mètres...

Les discussions ressemblent à des conférences de sexo-proctologues au raffinement gluant.
Les verbes: "enculer"; "exploser"; "niquer"; "teufer"; "vomir"; "sucer".
Les sujets: "Connard"; "fils de pute"; "chienne"; "bite"; "salope".
Il est 21h 45.

Les premières meutes migrent vers Lausanne: Flon, MAD, Loft, "D" et concurrents s'apprêtent à recevoir le devenir helvétique, l'avenir de l'humanité.
La place est libre à Vevey-Gare. Blonay, St-légier, Chexbres, Chardonne, Jongny envoyent leurs tits bourges occuper la Place, investir le "Vè". Et sa terrasse.
Etudiants stratosphériques de tous poils et apprentis tertiairisés se mêlent aux accrocs de la glisse et autres jeunes adultes AOC.
Ni Hardeux, ni Yo, ni Gothic. mais tout aussi bruyants et cons une fois alcoolisés...

2 heures du mat, dimanche.
L'heure de fermeture approche. L'effet diurétique de la bière à outrance fait son effet sur les escaliers de la gare... Deux filles claironnent joyeusement que leur copine a "dégueulé", tandis qu'une troisième tambourine sur un panneau de sens interdit, et s'époumonne en appelant la police à l'aide pour leur "sucer la bite..."
Des bouteilles de bière explosent sur le bitume, un ado brise un verre dans sa main. Un autre part en courant skate à la main, pose sa planche au sol, et s'étale de toute sa longueur. Son pied a raté le skate... Sa tête ratera aussi la bordure d'un îlot central. De peu.

Une fois que la foule amassée devant l'entrée du "Vè" s'est dispersée, on change de ville... et de continent.
Gobelets plastiques détruits, bouteilles et verres brisés, mégots de cigarettes, emballages six-paks "Feld", canette "Heinek", emballages Mac Do, de sandwiches, serviettes et restes de bouffe jonchent la petite centaine de mètres carrés devant l'entrée du bâtiment de l'ancienne Poste. Impossible de faire un seul pas sans marcher sur des détritus.

Un employé du "V" sort avec ses outils de voirie: tout doit être propre pour l'ouverture du "Coop Pronto" dans quelques heures... A grand coup de balai les cadavres, de bouteilles, sont rassemblés; les autres sont étalés dans l'herbe, accroupis contre les murs du bâtiment, quand ils ne se couchent carrément pas au milieu de la route.
Le tri des déchets est sommaire, mais je ne l'en blâmerai pas, au vu de la quantité à ramasser...
Le barman doit même slalomer entre les derniers clients qui, de toutes évidences, ne comprennent plus rien à rien, ou s'en foutent magistralement.
Ce soir, aucuns des jeunes présents ne prendra l'initiative d'aider le barman à nettoyer le merdier des clients, leur merdier.

D'ailleurs, l'un d'entre-eux l'a-t-il déjà fait...?

NEMo

samedi 22 octobre 2011

Vivre Libre... (un court essai)

Supprimez toutes les frontières; supprimons toutes les appartenances diverses et quelconques; supprimons également toutes les interférences parasitaires qui "tentent" et pourrissent nos egos, l'informatique et le virtuel.
Laissons l'homo sapiens se démerder, affranchi de toutes contraintes.

Laissons les Femmes, et les Hommes, être Libres. Libres de faire ce qu'ils veulent, où ils veulent, quand et comment ils/elles le veulent. Plus de limitations, plus d'interdictions, juste l'Homme face et sa Liberté totale et inconditionnelle, une sorte d'homo pélèrien..

Une fois la première secousse sismique passée, et après les répliques, que pourrait-il bien se passer?
Sapiens-érectus n'étant pas vraiment fait pour vivre seul il risquerait, ne serait-ce que par simple soucis de "sécurité", de se regrouper. Par famille, clan ou tribu, par couleur ou nourriture préférée, par addiction commune ou en fonction du nombre d'orteils...

Cependant je n'oublie qu'il y aura toujours des Lucky Luke, des Obi-wan Kenobi et autre philo.prophètes voyageurs solitaires, tout comme il y aura des ermites proselytes, Promotteur Libertaire et Racoleur, qui disserteront avec leur main droite après pseudo orgasme.

Mais surtout, il y aura le "Postman" qui  voyagera entre les nouvelles communautés auront pris possession de lieux, d'endroits, qui leurs convennaient et qui, le plus naturellement du monde, se seront organisées en groupe de "travail"; elles auront réorganisé leur environnement en fonction de leurs besoins vitaux élémentaires, délimité les espaces, et les surfaces dont elles s'occupent.

Il est plus que possible que, tandis que tout ce beau petit monde se regroupait et s'installait, une hiérarchie se soit mise silencieusement en place d'elle-même, avant de "s'officialiser". Une juste hiérarchie naturelle et saine.

Libérez l'Homme de ses anciennes lois, de ses dogmes, et il s'en créera de nouvelles; affranchissez-le d'un dictateur ou de toutes sortes de gouvernements, et il se cherchera un Leader; rendez-le "libre comme l'air", il restera "lié" à la Terre.

Quant à l'hommes qui aura hérité du "pouvoir", celui qui aura la charge de veiller sur ses pairs, peut-être s'entourera-t-il de sages "conseillers"... Mais en tout état de cause, et dans n'importe quelle situation, il y aura toujours une femme à ses côtés...

Les questions que je me pose sont: "Voulons-nous vraiment être libre?", et pouvons-nous l'être "ailleurs" que dans notre esprit?

NEMo

vendredi 21 octobre 2011

Pour quoi "courrons" nous...?

Un soir, une cliente m'a parlé d'une observation qu'elle avait faite lors d'une "expérience" grandeur nature avec des enfants de tous âges (de 4 ans à 15-16 ans).

Il leur fut demandé de faire la "course". Les parcours et les efforts demandés furent bien sur adaptés aux âges des différents groupes de participants.

Si l'esprit de compétition, et la volonté de gagner, dominait largement dans le groupe des ados, cette observation n'était pas évidente dans le groupe des tous jeunes coureurs. Les petits couraient en groupe, à peu près homogène, et quand l'un d'entre eux chutait le groupe s'arrêtait et attendait que le tit copain se relève pour continuer la course. Au grand désespoir de certains parents...

Cela m'a fait repenser à un autre effort "commun", qui tend à disparaître dans nos contrées: l'autofinancement des voyages d'études.
Nous avons tous vu une fois ou l'autre une vente de biscuits, de gâteaux et autres patisseries, ou profité d'un lavage à la main de notre automobile, etc... Le tout organisé et géré par des écoliers/étudiants.
De voir toutes ces énergies rassemblées, mises au bénéfice du groupe, et de savoir qu'au final chacun d'entre-eux sera logé à la même enseigne que ses potes, ceci indépendamment de l'effort fourni, devrait ou pourrait, tout comme l'exemple précédent, faire naître une foutue réflexion sur le "devenir" de cette solidarité humaine ainsi que sur notre propre "devenu", et remettre en cause bien des comportements dits: "adultes"...

Traitez-moi de "Rougeo-gaucho-communiste" si cela vous chante, je vous répondrai:
"Que nenni! Un poil plus à gauche..."
Cependant, je me permettrais d'affirmer, timidement, que le 90% des personnes qui me "détracteraient" pourraient être nostalgiques de cette époque, et que les souvenirs qui lui sont liés ont une charge émotionnelle non-négligeable, et pas toujours aisée à exprimer. Donc:
"Nous étions jeunes et insouciants...", le refrain habituel quoi. Le tout empreint d'une tristesse joyeuse...
"Tristesse" parce que ce de lointains souvenirs, et "joyeuse" parce que nous l'avons vécu.

Pour finir, une petite pensée du passé formulée par un philopsy Teuton, dont j'ai oublié le nom:
"Etre adulte c'est retrouver l'innocence de nos jeux d'enfant."

Alors ralentissons...
NEMo

lundi 17 octobre 2011

La démocratie, c'est vous.

Ce beau slogan a été affiché un peu partout pour nous rappeler que nous sommes la démocratie.
En période électorale les partis ont souhaité nous encourager à voter, nous encourager à faire entendre notre voix, à prendre la destinée de notre pays entre nos mains en participant "activement" à l'élection de ceux, et celles, qui feront de la Suisse ce beau et fort pays que nous désirons dans notre coeur. Blablabla...

De mon côté j'ai pris le temps de dépouiller la grosse enveloppe grise, celle sur laquelle est écrit "matériel de vote"; Après avoir viré quelques pages inutiles, j'ai lu, et parfois relu, toute la propagande et le pédigrée des candidats avant de faire un choix définitif. Un choix reporté, à la main, sur le feuillet vierge du petit fascicule...

J'étais assez satisfait, et j'y croyais encore dure comme fer. Jusqu'à ce dimanche (le 16), 12h37.
C'est l'heure à laquelle j'ai vu le gros titre sur la Une du "Matin Dimanche":
"Elections. La plupart des Suisses ont déjà fait leur choix. OK,
Les partis lancent le sprint final, mais c'est déjà plié." Quoi!?!

Comment ?!? J'ai pas encore remis mon enveloppe, comme une partie des électeurs pensais-je, mais les dés sont jetés...!? Direct page 3!
En lisant l'article, je découvre que le quinté ordre pronostiqué et donné par différents centres de statistiques officiels est et sera:
"UDC; PS; PLR; PDC; et les Verts".
Et de se référer aux chiffres de 2007 pour valider leurs résultats, en laissant sous-entendre que ce choix est "sur" à 90%.
Ni "Longues oreilles", ni même Tiercé Magazine, n'obtiennent d'aussi bons résultats en proposant un pronostique posé sur huit chevaux...

Plus fort!!! Les scientifiques statisticiens de la politique connaitraient même le choix de ceux, qui comme moi, n'ont pas encore renvoyé leur enveloppe!
Ca veut dire quoi?
Le choix est fait, le quinté est arrivé, ne renvoyez pas vos enveloppes parce que cela n'y changera rien...?

Ces mêmes experts révèlent que le choix de 80 à 90 % des électeurs est fait AVANT que la campagne commence.
Alors à quoi servent toutes ces campagnes d'affichages de sourires hypocrites? Sauf pour Madame SAVARY.... Il est beau son sourire...
Pourquoi certains candidats paient-ils des dîners de charités?
Et à quoi sert toute cette distribution de roses, oranges, croissants, barres chocolatées et autres...?
Pour essayer de convaincre le 21% des indécis de la dernière semaine, ou pour récompenser, et conforter,  les autres dans l'idée d'avoir fait le bon choix?

D'un autre côté, savoir que presque la totalité de l'électorat à fait son choix avant de "choisir", me fait me poser quelques petites questions...:
Voteraient-on, chez nous, PDC (ou autre) de père en fils?
Voteraient-on Mr Blumberg parce qu'il paie la tournée, et le PS pour les petites fleurs?
Voteraient-on UDC parce que cela évite de réfléchir...?
Et tous ça, bien souvent, sans tenir compte de la pertinence d'un programme politique...
Quelle place reste-t-il à la démocratie la dedans, démocratie dont la Suisse se veut l'exemple parfait?

Faire voter les Peuples a quelque chose de bizarre, des fois! Un Etat peut se retrouver sans gouvernement, ou avec deux Présidents... Mais le plus souvent le parti, ou l'homme, "élu" se retrouve avec un plus fort pourcentage de "contre" que de "pour"...
Tit exemple:
Il est affirmé que l'UDC, avec une petite trentaine de pourcent des voix, est le premier parti politique de Suisse. Donc oui, plus de gens ont voté UDC que PS, ou autre.
Mais dans ce résultat, nous remarquons également qu'un bon 70 % du peuple Suisse ne veut pas de l'UDC!
Democracy is magic. Surtout la "directe".

La démocratie marche assez bien quand les peuples choisissent le chef de leur gouvernement.
Bon il arrive quelques fois que des élections soient truquées, que les résultats soient un peu flou ou ne représentent pas vraiment le choix populaire.
Ce genre de chose arrivent généralement dans des Républiques que nous définissons de "bananières", des endroits perdus au milieu de pas grand chose, et dans lesquels une certaine oligarchie influence sournoisement les prises de positions, et les élus politiques locaux.

Je trouve donc extrêmement rassurant de vivre au coeur géographique d'une Europe solidaire, humaine, juste et développée. Je trouve très encourageant de savoir que le peuple Suisse est le seul peuple, dans cette Europe démocratique, qui ne choisit pas les chefs de son gouvernement. Ni le syndic de Vevey, au passage...
E viva chiquita democracia

Donc, faites les mentir! Faites moi mentir, et allez voter massivement cette dernière semaine...

NEMo
qui pose son enveloppe mardi.

dimanche 16 octobre 2011

Pénible semaine...

Cette semaine aura été remplie de petits désenchantements, de petites déceptions...
Primo, les déprimantes primaires chez nos voisins.
Puis, la découverte que le mâle 2011 est "über dandy"... Avec tout plein de photos de faux jeunes adultes semblant fraîchement démoulés, et à peine séchés, à la clé.
Plus rien à voir avec Jack Bauer, mais les Bimbo-poufs apprécieront.
Sincèrement ils auraient pu nous avertir avant Octobre de la tendance "virile" de l'année 2011. Cela m'aurait évité de cultiver mon look "grunge" Mépatro pendant une dizaine de mois...

Ensuite, que les femmes ne cherchent plus l'Amour, mais juste le plaisir. Heureusement que j'ai passé l'âge d'aller jouer de la guitare sous les balcons... N'aurais pas apprécier de n'être qu'un objet de plaisir entre les mains de fausses jeunes vierges effarouchées...
A quand la "promo canapé" pour les mecs...?

Mais bon, s'il n'y avait que ça!
J'apprends aussi que les femmes peuvent atteindre l'orgasme seule, assise, sans "attouchements" et sans sex-toys..! Parole de sexologue...
Ils sont fatiguants ces sexologues. D'abord ils nous encouragent aux partouzes, à l'échangisme, au voyeurisme, en nous disant que c'est "bon" pour le ciment du couple..., ensuite ils nous "déculpabilisent" de nos habitudes limites fétichistes (léchage d'oreilles, mastiquage d'orteils etc...) en trouvant, à ces fantasmes, des origines post-freudo-oedipiennes lointaines, et surtout en leurs donnant des "noms" à rallonge...
Et maintenant que tous les mecs, un peu timides, se sont décomplexés, on apprend que les femmes peuvent "jouir" rien qu'en faisant du Yoga ?!?
Comment?! Et bien, et toujours selon les psys du string, la position du "Lotus" permettrait aux femmes d'entraîner leur muscle du périnée...
S'il existe une truc similaire pour les hommes, je m'inscris au Yoga pour le cours "Barbarella Special"...

Anémone prétend que c'est n'importe quoi, et que seul UN sexologue pouvait écrire des âneries pareilles. Mais, si c'était vrai...? Le PLR pourrait transformer l'idée de la "turbo-sieste" en "Onano-pause":
"Le petit orgasme de 13 heures permet à  la femme d'évacuer le stress accumulé, de relâcher les tensions matinales et, ainsi, d'augmenter ses performances et sa rentabilité pendant le seconde partie de sa journée de travail."

La semaine a aussi été difficile pour un tas d'autres personnes... M'zelle Tristane, par exemple:
DSK sera-t-il jugé pour "l'affaire" qui l'oppose à Tristane? "Bah, non!"
Elle était fac..., non. Faut éviter les mâlentendus... Donc: Il était facile celui-là...

Rude semaine aussi pour nos spécialistes nationaux en "dangers naturels".
Ils sont restés "médusés" en constatant l'ampleur des dégâts dûs aux récentes intempéries. Si si messieurs... les effets négatifs liés au changement climatique nous concerne AUSSI!
Faudra peut-être envisager de s'habituer à avoir les pieds dans la boue, suivant où.

Les Thaïlandaises dansent les pieds dans l'eau. Mauvais pour les affaires: leurs clients occidentaux restent dans les hôtels de luxe, bien au chaud. Et les petits Africains crèvent, encore et toujours, de faim...
Sur ce coup là, si un élan de solidarité traversait l'esprit des laquais partisans de la rentabilité, ils pouraient faire d'une pierre deux coups. Comment..? En achetant tout un stock de bottine "Hello Kitty" pour les jeunes danseuses de Bangkok, mais en faisant parvenir les cartons dans la Corne de l'Afrique. Il y a pénurie de cercueil là-bas.
Si cela vous choque, n'allez pas plus loin.

Il y a pénurie de TOUT là-bas...
Au Kenya, dans le plus grand complexe de réfugiés du monde, deux employées espagnoles de Médecins sans Frontières ont été enlevées. "Pécunières" ou "alimentaires", la motivation des ravisseurs..?
Ma fi, c'est la saison de la chasse un peu partout...

D'ailleurs ça canarde sec du côté du Valais. Les "fous de la gachette" se tireraient même entre-eux: "Tirs d'intimidations"; "incivilités"; même que certains "ne tolèrent pas les intrus" selon les infos officielles cueillies dans le 20 minutes...
Et si, par ces temps financiers difficiles, le garde-chasse en chef "vendait" à deux chasseurs étrangers différents le droit d'assassiner le même bouquetin? A 20'000 francs la bête cela pourrait être rentable, non?
Moins la déduction d'une petite "prime" d'une vingtaine de pourcent du montant encaissé, nette d'impôts, au chasseur valaisan qui aura "traité" la cible.

Vous me direz qu'il faut faire disparaître le corps...
C'est vrai. Mais vous serez d'accord avec moi si je vous dis que l'on ne retrouve pas toujours les "disparus" en montagne. Ou pas tout de suite. Donc cela laisse un peu de temps pour voir venir.
Il y a aussi l'autre solution qui consisterait à "recycler" le corps. Et comme le recyclage est à la mode ces dernières années, je vous propose...:

Entrée:
Pâté de Foie à la Malvoisie
ou
Carpaccio de Gracile au vinaigre balsamique et zeste de pallium.
Plat:
Selle de Bouseux des Carpates, Spätzlis et légumes de montagnes
Sur lit de confit de fruits rouges,
Et ses deux Châtaignes.

...Mais sans moi!

NEMo

samedi 15 octobre 2011

Pensée Soporifique.

Au début, je voulais m'étendre sur les diverses élections qui se profilent chez nous, et autour de chez nous.

Allumer, ou rallumer, l'élan de la révolution démocratique; profiter au maximum de cette chance inouïe qui nous permettrait de virer les "inutiles", et de mettre en place un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le Peuple; De réactualiser des "Boulé", des Ecclésias", ou des "Héliée"...
Mais c'est pas gagné!

J'voulais partager mon émotion suite à la petite larme de Ségolène, exprimer mon scepticisme quant à l'avénement du PS français lors de la prochaine présidentielle, et partager un certain "désabusement" en observant le laminage, propre en ordre, du-dit Parti, en rapport avec les multiples "affaires" qui ont éclaboussé le P.S. français ces derniers mois.
Pourtant, certaines personnes voient en François Hollande une "belle tête de vainqueur!". Monsieur Brochant aussi...
Ou comment se retrouver "pomme" en ayant un "Bourg" dans le jeu.

De notre côté du Léman, ou des Franches montagnes, c'est pas top non plus. Le dernier "grand" débat télévisé qui a opposé tous les partis politiques helvétiques, n'aura, en gros été, qu'un récital monocorde à la Iglésias...:
"Et toi non plou, tou n'as pas chanché... Touyours là pour mé critiqué..."
Au final les rares bonnes propositions, donc un peu nouvelles, sont venues des petites formations politiques... Trop vite classées sans suites, par les ténors... Tant ils étaient occupés à s'accuser de tous les maux de la Suisse, et à se battre pour la "paternité" de tel projet, ou telle révision...

En bref: la politique moderne..!

NEMo

vendredi 14 octobre 2011

Red Monster Energy Bulle... de savon.

Dans les vertes contrées helvétiques la consommation de Red Bull, et autres boissons énergisantes, est allègrement autorisée.
Par contre, elle est déconseillée aux personnes souffrantes de troubles cardiaques, de troubles ischémiques et d'insuffisance cardiaque. Allez savoir pourquoi...

Le Red Bull est une boisson de djeunes, réservée aux djeunes et à ceux qui veulent être djeunes. Du coup toutes les "variations" sont permises et, bien qu'aucune étude n'ait été réalisée concernant les interactions entre: caféine, taurine, glucurolactose, alcool, médicaments, stupéfiants, en période de déshydratation due à l'effort physique et la transpiration..., le Red Bull se mélange sans complexe dans une panoplie d'alcool et le tout, parfois enfumé, à l'herbe de Rappaz.

Selon une page que wikipédia consacre à cette volatile boisson, la taurine aurait été expérimentée sur les GIs durant les guerres de Corée et du Vietnam. But: augmenter la vigilance des soldats.
Cependant, elle (la taurine) aurait provoqué des maux de tête et quelques cas d'hémorragie cérébrale. Mais là encore, aucune enquête sérieuse n'a pu être menée... Secret Defense.
Et puis, avec toutes les merdes chimiques que l'Oncle Sam a balancé dans le paysage, allez savoir laquelle d'entre-elle est vraiment responsable de la rhinoragie jaune fluo du caporal...

La controverse autour de la taurine naît, ou reprend, quand, suite aux conclusions de l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments), le Red Bull est interdit de vente en France, en 2003, pour cause "d'effet neuro-comportementaux indésirables. La boisson est aussi interdite de vente au Canada jusqu'en 2005.

Red Bull doit modifier sa formule magique pour accéder aux étals du territoire français. Chose faite en 2008 quand la ministre de l'économie et des finances, Madame Christine Lagarde, lèvera l'interdiction.

C'est à peu près vers cette époque (Norrin était en phase terminale d'approche) que je découvre par hasard, et par curiosité que la taurine fait partie de la composition des aliments lactés pour bébé. Nestlé, Milupa, Gallia...
Alors, et pour être sur des mes souvenirs, je suis retourné, aujourd'hui, à la Coop et j'ai zieuté les "ingrédients" des laits en poudres "1";"2";"3", plus les trucs "AH"...
La Coop ne vend pas de Gallia. Donc si un-e français-e peut confirmer, ou non, le présence de taurine dans les poudres Gallia...
Milupa affiche san complexe la présence de taurine dans tous ces laits, en plus de l'Inositol.
Quand aux poudres BEBA de Nestlé, je suis resté sur ma faim. Rien! Du coup je me demande si je n'ai pas rêvé quelques années plus tôt?
Vous en doutez? Moi aussi...

Au gré de mes brèves recherches électroniques, je suis tombé sur un blog de site Bio-santé-nature, sur lequel une personne affirmait que la taurine était nécessaire au développement du petit, et que l'on en trouvait dans le lait maternel... Du coup je ne sais plus que penser. Donc: EXPERIMENTATION!

Sur wiki, on peut lire que la consommation d'un Red Bull par jour n'est pas nocive pour les français, et qu'ils pourraient en boire jusqu'à 350ml /jour.
Direction le magase, et là je me laisse tenter part une grosse boîte alu noire, avec un "M" lugubre comme logo: la "Monster Energy".
Contenance: 500 ml. Plus que la dose française autorisée. Le truc doit "déchirer grave"!
Je regarde la compo, juste pour être sur de ne pas boire n'importe quoi.

Mais d'abord, une partie du texte de présentation du produit:
"Enfoncez vos crocs dans une canette de Monster Energy, la boisson la plus diabolique de la planète. Bonjour les gencives, et je connais un bar à cocktails du côté de Crissier...........
Dans notre labo nous avons concocté une double dose de notre mixture tonifiante. (...)
Bourrée d'énergie avec ses 500 ml, elle tape en plein dans le mille et rechargera vos batteries deux fois plus qu'une boisson énergisante de 250 ml." Tu m'étonnes...
Je zappe volontairement le pourcent de l'apport journalier en vitamine B2; B3; B6 et B12 qui me permettrait de réduire de moitié ma consommation de fruits divers, les diverses valeurs énergétiques et je trouve ce que je cherchais: INOSITOL et GUARANA: 2mg/100ml (donc 10 mg de chaque), et TAURINE: 400 mg/100ml (donc 2000 mg).
J'ouvre, je bois, et:

!!! UNLEASH THE BEAST !!!

Je sens mon pouls s'accélérer. Mon coeur frappe comme une grosse caisse dans ma poitrine: BAOUM! BAbaROUM! BAOUM!. Je tombe à quatre pattes sur le sol humide. Mon corps semble se déchirer. Je sens la Bête qui gronde en moi, pleine de fureur...! J'ai les canines qui s'allongent, ma machoire se déforme, ma pilosité augmente..
Non j'déconne! ça c'était il y a deux jours...
Soyons sérieux! Ca marche quand même: quand j'ai eu fini mon MOnster Energy, j'ai eu un goût de "dentiste" sur les molaires, j'ai eu une furieuse envie de pisser sur tous les arbres... Et j'ai roté comme un goret!
C'est tout.

Peut-être que si je le mélangeais avec un peu d'alcool...?!?
Une dose de liqueur de Banane verte (ou liqueur de melon); une triple dose de Vodka; une larme, ou deux de Téquila; laissons tomber jus d'orange et sirop grenadine, déjà assez sucré et pas sur que ça passe avec le guarana; finissons de remplir avec Monster E.

NEMo
Sobre depuis 20 ans...

mardi 11 octobre 2011

"Le paradoxe des parasites."

Même revue, même auteur que l'article précédent (Tout travail mérite-t-il...?).
Je fais un peu dans la facilité ces temps. Vous m'excuserez. But... toutes ces plateformes d'échanges informatiques, ces réseaux sociaux, servent bien à "échanger" des trucs qu'on aime bien: photos, infos, souvenirs, liens, et articles divers...et variés.

Donc place à Pierre Rimbert, encore une fois.

"Quinze milliards trois cent millions de dollars provisionnés par la banque américaine Goldman Sachs pour récompenser ses courtiers en 2010; 1 milliards d'euros épargné par BNP Paribas en prévision du versement des primes à ses acrobates financiers; 16 milliards d'euros de bonus versés aux traders de la City, à Londres, entre avril 2010 et mars 2011... En 2008 déjà, 32,6 milliards de dollars étaient versés sous forme de primes par neuf établissements de Wall Street qui, dans le même temps, percevaient 175 milliards d'aides publiques, selon les conclusions de l'enquête menée par le procureur général de l'Etat de New York, M. Andrew Cuomo. Un temps perturbée, la routine de l'accaparement a repris son cours.

Bien que situés quelques barreaux en dessous sur l'échelle de la démesure, ces montants évoquent ceux mobilisés par les puissances publiques pour sauver les institutions financières de l'effondrement.
Depuis la chute de la banque Lehman Brothers, en septembre 2008, les chefs d'Etat et banquiers centraux se sont, littéralement, mis au service des banques privées. Avec l'argent du contribuable, ils ont nationalisé les plus claudicantes, racheté les créances pourries détenues par les autres, injecté des centaines de milliards de dollars dans leurs fondations branlantes, inondé les guichets d'un flot illimité et pratiquement gratuit de liquidités, garanti leurs avoirs douteux. Au plus fort de la tempête, les puissances publiques se sont substituées à des établissements soudain incapables de remplir leur principale fonction: irriguer l'économie en crédit.

C'est là tout le paradoxe des parasites. En l'espace de quelques mois, les banques d'affaires privées ont successivement démontré leur nullité (politique de prêts reposant sur l'idée que les prix de l'immobilier grimperaient éternellement, accumulation explosive de créances douteuses), leur nocivité (funambulisme spéculatif sur les dettes souveraines, le pétrole, les produits alimentaires et les matières premières), leur fragilité (le naufrage de l'une déclenche une crise mondiale du crédit), leur inutilité (l'Etat les remplace sans dommage) et, enfin, l'insatiable cupidité de leurs dirigeants - sans qu'il en soit tiré aucune conséquence pratique. Nationaliser franchement, et durablement, l'ensemble du secteur aurait-il été plus coûteux?

Malgré les communiqués triomphaux des membres du G20 (dont la Chine, la Russie, le Brésil, l'Argentine, l'Afrique du Sud) réunis à Londres en avril 2009 pour "réformer le capitalisme" et ramener ses acteurs à plus de raison, le sauvetage des géants de la finance n'a été assorti d'aucune condition digne de ce nom. Comme l'indiquent les profits enregistrés depuis la crise par Goldman Sachs, Citigroup, Barclays, BNP Paribas, HSBC, etc., la rente bancaire sort intacte d'une crise qui prive d'emploi des dizaines de millions de salariés; elle accomplit l'exploit d'unir dans une commune réprobation des contribuables détroussés par des tarifs exorbitants et soumis à la gabelle du renflouage, les chefs d'entreprise étouffés par la restriction du crédit et les actionnaires effarés par le montant de bonus qui amputent d'autant leurs dividendes!

Dans la Grèce antique, l'hubris, cette aspiration violente à la démesure, appelait la némésis, le châtiment par la destruction. Mais quel gouvernement se risquerait à réprimer un secteur où se recrutent et se recyclent tant de cadres du pouvoir politique?"

N.

lundi 10 octobre 2011

Tout travail mérite-t-il salaire?

N'étant pas très à l'aise avec les outils informatiques, donc n'ayant pas réussi à mettre en ligne de lien un article lu dans le "Manière de voir" N° 119 ("Crise bancaire, le casse du siècle"), je vais faire un long "copier-coller"...
L'article, qui est aussi le titre du mess, a été écrit par Monsieur Pierre Rimbert.

" A force d'évaluer toutes choses et toutes gens à l'aune du rendement monétaire - que rapportez-vous aux actionnaires? -, il était fatal qu'on retournât un jour la question aux évaluateurs, mais posée d'un autre point de vue: que rapportez-vous à la société?

C'est à un tel renversement de perspective qu'invite une étude publiée en décembre 2009 sous l'égide de la New Economic Foundation.
Eilis Lawlor, Helen Kersley et Susan Steed, trois chercheuses britanniques, y abordent non sans malice la questions des inégalités, en comparant la rémunération de certains métiers, sélectionnés aux deux extrémités de l'échelle des revenus, à la "valeur sociale" qu'engendre leur exercice. Dans le cas d'un ouvrier du recyclage, payé 6,10 livres sterling de l'heure (environ 7 euros), les auteures estiment que "chaque livre dépensée en salaire générera 12 livres de valeur" pour l'ensemble de la collectivité. En revanche, "alors qu'ils perçoivent des rétributions comprises entre 500'000 et 10 millions de livres, les grands banquiers d'affaires détruisent 7 livres de valeur sociale pour chaque livre de valeur financière créée". Ainsi le bilan collectif des activités les mieux rétribuées s'avère-t-il parfois négatif, ce que suggérait déjà la tempête financière déchaînée depuis 2008...

Baptisée "retour social sur investissement", la méthode utilisée pour quantifier la valeur générée par un emploi prend la théorie économique standard à son propre piège. Les hauts salaires refléteraient l'apport des cadres supérieurs à l'entreprise. "La pensée orthodoxe dit que notre utilité dérive de l'argent, soulignent les chercheuse. Plus on gagne, plus on est utile. Il s'ensuit de maximiser le bien-être collectif, il faut accroître le revenu total."

Pareille vision du monde conduit notamment à n'attribuer aucune valeur au travail domestique, très majoritairement dévolu aux femmes. Et à perdre de vue que le processus économique s'étend en deçà et au delà de l'échange monétaire. Car la production et la consommation de biens et de services provoquent des repercussions involontaires appelées "externalité", tantôt négatives, tantôt positives, immédiates ou différées: une voiture transporte mais pollue, un livre divertit et instruit.

On peut évaluer ces effets secondaires en chiffrant les coûts de la pollution et les bénéfices de l'instruction. Il en va de même pour les professions. Pour déterminer la contribution sociale nette d'un métier, expliquent Lawlor, Kersley et Steed, il faut tenir compte de ses impacts indirects sur l'économie, l'environnement, la société, etc.

Prenons un publicitaire. Son activité vise à accroître la consommation. Il en découle, d'un côté, une création d'emplois (dans le secteur de la publicité, mais aussi des usines, le commerce, les transports, les médias) et, de l'autre, un accroissement de l'endettement, de l'obésité, de la pollution, de l'usage d'énergies non renouvellables. Par une série de calculs ingénieux et parfois acrobatiques, les trois chercheuses évaluent chacun des bénéfices et coûts de la surconsommation imputable à la publicité. Ne reste plus qu'à les mettre en rapport: "Pour chaque livre sterling de valeur positive, 11,50 livres de valeur négatives sont générées."
En d'autres termes, les cadres du secteur publicitaire "détruisent une valeur de 11,50 livres à chaque fois qu'ils engendrent 1 livre de valeur".

La proportion s'inverse si l'on considère le travail d'un agent de nettoyage hospitalier. Pénible, invisible, peu considéré, mal payé et généralement sous-traité, il n'en contribue pas moins à la marche générale du système de santé et minimise le risque d'infections nosocomiales. S'appuyant notamment sur un article du British Medical Journal consacré aux bénéfices sanitaires induits par l'embauche d'un nettoyeur supplémentaire ainsi que sur les coûts des pathologies contractées dans les hôpitaux, les auteures estiment que "pour chaque livre sterling qu'elle absorbe en salaire, cette activité produit plus de 10 livres de valeur sociale". Et encore, précisent-elles, "il s'agit probablement d'une sous-estimation".

La méthode permet également d'établir que les milliers de grands banquiers de la City - "ceux qui touchent des bonus de plus de 1 million de livres" et dont "les opérations extrêmement risquées. opaques et complexes" ont "provoqué la crises financière, puis la récession" - détruisent sept fois plus de valeur qu'ils n'en créent, contrairement à l'employée de crèche qui, par l'éducation prodiguée aux enfants et le temps libéré pour les parents, rend à la société 9,43 fois ce qu'elle perçoit en salaire. Ces décimales comportent à l'évidence quelque chose de saugrenu. " Nous ne visions pas la précision en effectuant ces calculs, expliquent Lawlor, Kersley et Steed, certains aspects de la valeur nous ont probablement échappé. Il s'agissait d'attirer l'attention sur le problème." D'opposer la création de valeur pour la société à la création de valeur pour l'actionnaire; de suggérer le bouleversement d'un mode de rémunération qui valorise en les surpayant certaines des professions les plus nuisibles et, symétriquement, décourage des activités profitables au plus grand nombre. Non sans adresser, en passant, la facture de leurs ravages à trois des six métiers étudiés.

Hier encore justifiées au nom de l'"effet de percolation" ("trickledown theory") selon lequel la richesse des plus cossu profite à tous puisqu'elle finit par ruisseler sur le front des pauvres, les inégalités inquiètent jusqu'aux libéraux à mesure que leur accroissement dissipe les dernières illusions de la "mondialisation heureuse". Au Royaume-Uni, un rapport gouvernemental publié en janvier 2010 détaille l'anatomie d'une société durablement fracturée, où les 10% les plus riches possèdent 97 fois plus que les 10 % les plus pauvres.

Citée dans ce document, une étude de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) relève que, entre le milieu des années 1980 et le milieu des années 2000, les inégalités de revenus se sont creusées dans dix-neuf des vingt-quatre pays étudiés. Les coûts sanitaires et sociaux de cette dénivellation vertigineuse sont documentés. Mais, en dépit de la concordance des diagnostics, quel gouvernement osera prescrire les deux remèdes connus à ce jour: une fiscalité d'écrêtement des hauts revenus; une restriction du libre-échange pour relâcher la pression sur les bas salaires?

N.

samedi 8 octobre 2011

Une brève, pour détendre.

L'autre soir, tandis que sa maman se lançait dans le tricot d'un pancho, le ti Norrin est parti à la recherche d'une "plote de naine".

Dès qu'il l'eut trouvée, le p'tit bonhomme a commencé à dérouler sa "plote" en long et en travers dans toute sa chambre. Reliant l'armoire à la bibliothèque, en passant sous la petite table et la barrière du lit, etc... Pendant qu'il déroulait sa "plote", Norrin nous a expliqué, très sérieusement, qu'il était entrain de faire une "étoile d'araignée, comme Georges le petit singe".

Alors on a laissé faire monsieur, qui était tout content de pouvoir exprimer une certaine créativité en chantonnant: "Playmobil, en avant les histoires...", jusqu'à ce qu'il nous appelle à la "rescousse" avec un petit: "J'suis coincé...!"

Bon j'vois certain venir me dire: "Quoi! tu laisses ton petit devant la télé?!?", "T'as pas honte, toi qui râle sans cesse contre cette boîte à lobotomie...?".

Ben oui, j'ai un peu honte... Par contre, on a trouvé la formulation magique, et pas secrète, qui nous permet de lui faire éteindre, lui-même, la télé. Et sans menaces, ni chantage.

Il suffit de proposer de partager avec lui une activité distrayante. N'importe quel jeu fera l'affaire, du moment qu'il peut s'amuser avec ses parents. Et là, le petit Norrin se lève, appuie sur le bouton vert de la zapette, et la télé s'éteint...

NEMo, qui espère que ça va durer...

mercredi 5 octobre 2011

Les pauvres paieront. part.2

"Donnez 10 francs à un riche, il va les mettre sur son compte en banque; Donnez 10 francs à un pauvre, il va au magasin acheter ce dont il a besoin."
Aujourd'hui il me semble que la tendance serait de prendre 10 francs chez les pauvres pour en donner 20 aux riches. Et de faire bosser les pauvres deux fois plus pour compenser la différence.

La cherté du franc menacait TOUTE notre économie, paraît-il.
Alors EconomieSuisse, et quelques patrons, ont sortis leurs mouchoirs... pour quelques milliards.
La Banque Nationale Suisse aurait (parce que pour moi c'est toujours officieux) déboursé quelques 150 milliards de nos francs pour faire ses emplettes en "zone Euro", et magouiller les taux de change.
(Quand je pense, qu'il n'y a pas si longtemps que ça, le consommateur lambda passait pour un traître dès qu'il franchissait la frontière pour aller faire son ré-approvisionnement chez "Carrefour" ou "Super U"...)

C'est officiel: La BNS ne pourra rien verser, ou plutôt prêter, aux cantons suisses. Certains d'entre-eux voient déjà leur budget se teinter à l'éosine.

Plus fort que le Franc fort:
En parfait Maîtres-chanteurs, EconomieSuisse, assistée de quelques organisations faîtière, menacait de chômage des dizaines, des centaines, que dis-je: des centaines de milliers d'emplois en Suisse.

Alors, la Confédération a décidé de mettre la main au porte-monnaie (le ministre des finances a quand même eu de la peine à le trouver, son carnet de chèques...). Donc la Confédération décide de participer au sauvetage de son économie et de sauver des emplois en débloquant la somme de 870 millions de francs. Dont plus de la moitié, soit 500 millions, iront au fonds de l'Assurance-chômage...  Au cas où...

Là, j'ai pas bien compris la stratégie... Pour sauver des emplois ont alimente la Caisse chômage?!?
Et les 370 millions restant finiront peut-être dans les petites chaussures de Papa-Noël, des Directeurs bien entendu. La manip touche à l'excellence, trouvez pas?

Le capitalisme a transformé l'Humain en marchandise. Une marchandise qui a dû apprendre à se prostituer sous l'ère néolibérale.
Les orgies cannibales sont-elles le sort que nous réservent les apôtres du "Renouveau libéral"?

Islandais, irlandais, portuguais ont poussés des ministres à la démission et parfois, dans une moindre mesure, des gouvernements à revoir leurs copies.
Les printanniers arabes ont carrément viré quelques uns de leurs dictateurs.

Malheureusement, dans le fief des Santander, HSBC, Deutsche Bank, Société Générale et autre United Bank of Swigaporeland le combat sera plus long, plus sournois, mesquin, odieux, vicieux....

Cependant un petit espoir de voir une Europe sociale émerger du chaos, voire de l'anticiper, semble se profiler à l'horizon.
Le peuple italien a désavoué son "Cavalliere"; les décisions de Mme Merkel ne font plus l'unanimité au sein de son gouvernement, et Sarkozy a perdu le Sénat français. Sans compter les multiples manifestations exprimant le ras-le-bol généralisé de voir les peuples, les Etats, notre Monde sous la gouvernance de quelques groupes financiers, de quelques hommes.

Et si le 23 octobre prochain le peuple Suisse décidait de suivre le "mouvement" qui prend forme autour de nos frontières? Et si le peuple Suisse décidait de devenir eurocompatible dans la solidarité...?
Et si le 23 octobre prochain on virait les PLR et autres UDC du gouvernement...?!?
Par Amour VRAI de la Suisse, évidemment...

NEMo

Les pauvres paieront. part.1

Les banques sont-elles encore les dépositaires de notre sécurité financière?
Les monstrueuses sociétés multi-internationales sont-elles encore les garantes de notre santé économique?

A mon humble avis elles sont devenues, autant les unes que les autres, de véritables gouffres à milliards de milliards, qui parient sur nos salaires, spéculent sur nos fortunes et hypothèquent nos retraites. Le tout en maintenant la croissance de la destruction de notre environnement.

Au final, ces institutions anthropophages feraient mieux de disparaître... tout comme leurs partisans-laquais qui prônent, et revendiquent, une liberté de commerce à tous venant, une liberté de croissance, une liberté de surconsommation, la liberté de spéculer de ruiner et de foutre les petites gens au chômage.
Le tout assaisonné d'une bonne couche d'individualisme. Un individualisme excessif et malsain.

Tous les partis néolibérals réclament plus de "droits" pour la réalisation de leurs fantasmes "libertaires" (et pourquoi pas liberticide) tout en voulant restreindre le champ d'action de l'Etat social.
Un peuple sous assistance, est un peuple qui ne travaille pas. Donc n'est pas rentable.
Ma foi, c'est vrai...

Cependant ces mêmes partis, à l'esprit d'ouverture egonomiquement centré sur leur bourillon, créent  chômage et chômeurs indigènes quand ils implantent des entreprises-sociétés d'expatriés; ces mêmes partis, qui valorisent la réalisation personnelle et individuelle, ont besoin du gouvernement pour entériner leurs petites magouilles; ces mêmes partis, qui stigmatisent les assistés sociaux, ne se gênent pas de recourir à l'Etat providence, quand il s'agit de renflouer leurs fonds de commerces mis à mal par l'on ne sait quelles malversations financières...

Une industrie, une institution, une société sous assistance, ma foi, n'est pas rentable.
Ce qui valable pour les uns, devrait l'être pour les autres. Non..?

NEMo

dimanche 2 octobre 2011

Seul...

Anita Ekberg, une actrice qui avait des seins comme des obus dans sa jeunesse, s'est pété le col du fémur, a fêté ses 80 ans jeudi 29.09, et se sent seule dans sa clinique...

Bon anniversaire Nita et, rassure-toi, il y a tout plein de petits vieux dans la même situation que toi tout autour de toi, de nous.
Les EMS en sont plein, de ces aînés qui passent leurs journées à sucoter des M&M's pour récupérer les noisettes, qu'ils offriront à l'apéro...
Il y en a tout plein de ces "vieilles branches" que l'on ne verra jamais dans la rubrique "les Gens", d'un Matin dimanche.
Manque de place; manque d'intérêt; manque de reconnaissance; manque de tout, quoi...!

Régulièrement les médias nous assomment avec leurs pages: " Que deviennent-ils...?"; " Comment ils ont gagné leurs premiers millions..."; "Comment papa, et/ou maman, leur ont pris leur premier million...!".
Beyoncé est en cloque et Mélissa accouche...

Et si on faisait une rubrique pour tous ceux, et celles, qui se sont bousillés la santé pour l'excellence de la Suisse? Vous savez, ces étrangers mal vus, mal intégrés, mal digérés... Ceux qui se sont foutu en l'air le dos à force d'utiliser le marteau-piqueur; ceux qui se sont nickés les poumons en respirant les vapeurs du goudron qui recouvre nos routes; celles qui doivent rester huit heures debout, sur chaussure à talons hauts, pour vendre des mille-feuilles, ou crier: "Numéro 145... le numéro 145...". Et j'en passe...!
Une rubrique qui s'intéresserait à tous ceux qui sont devenus infirmes suite à un accident du travail.

Bref... une rubrique, autre que nécrologique, pour la simple reconnaissance de celles et ceux qui n'ont pas eu les moyens financiers d'avoir la chance de faire les hautes études, si chère à notre "Sarkozy" national, mais qui par leur abnégation ont permis à la Suisse d'être à la place qu'elle occupe aujourd'hui.

Tous égaux, dans la contraception. Tous inégaux dans la Vie, et même dans la Mort l'inégalité de traitement se poursuit. Alors que la peine de chacun est identique...
Suivant quelle personnalité de renom décède, l'humble mortel de citoyen "lambda" survivant sera poliment prié de prendre son chagrin en patience.
Une courte attente de 24 heures avant de pouvoir faire part de sa tristesse dans le quotidien éponyme.
La Star, le journaliste, l'homme politique peut "mourir" 32 fois...

Bien sur, et bien plus tard, il y aura les moments "revival", les "souvenirs", les "commémorations"...
"5 ans déjà..."; "Ce qui a changé en dix ans...", etc...

Pour quand est programmée la prochaine commémoration des "liquidateurs" de Tchernobyl.!!?
Ceux qui par leurs morts ont sauvé l'Europe du désastre nucléaire. Et puis il faudra peut-être en prévoir une pour ceux de Fukushima aussi...

Mais la plus improbable des commémoration, et pourtant l'une des rares pour laquelle je me déplacerai, reste bien celle qui nous annoncerait:
"Il y a dix ans, les Peuples de la Terre connaissaient leur dernière famine...!"

Je vais dévoilé un petit secret, qui en fait n'en est pas un, mais que les egocentrico-xénophobes de tous bords ont oublié.
Même si "Charmin" a créé des rouleaux P.Q. "collectors", avec la Constitution Internationale des Droits de l'Homme inscrite en filigrane, et réservée uniquement au Siège du PLR, je vous le dis...:
"On est tous égaux... quand on fait pot-pot."

NEMo