mardi 26 juillet 2011

Mesurées pensées....

Les distances dans notre galaxie, et au delà, se calculent en Années-lumières; sur notre Terre elles s'expriment en kilomètres. Usain Bolt est champion du monde du 100 mètres (entre autre), alors que d'autres s'époumonnent sur 1000 mètres, un steeple ou un marathon.
Quant au premier "Flash Mc Queen" de Norrin, il mesure sept centimètres...

Les Hommes se sont appropriés toutes les surfaces de notre globe, transformant ce Don venu du Ciel en un vaste enchevêtrement de propriétés "privées"..., et mesurent leurs surface en kilomètres carrés. Sauf Vevey qui donne la superficie de la ville en hectares.
238 hectares de surfaces cultivables à dispositions des immoculteurs et leurs bétonnières labellisées "Minergie".
Nos appartes, nos maisons et nos villas, nos balcons et nos jardins se calculent en mètres carrés.
4 personnes dans un 100m2 subvetionné contre 2 personnes dans 220m2 Minergie PPE...

Ma voiture pèse plus de deux tonnes (c'est pas une excuse, mais je bosse avec...). Je pèse 40 kilos de plus qu'Anémone qui elle en fait trois fois plus que Norrin (grosso modo). Tous se vend, ou s'achète, au poids, est calculé en kilos. Sauf les bijoux de mère-grand et le travail humain. Heureusement...
Notre rationnement quotidien se fait en une multiplication de centaines de grammes de ceci et cela.

Le Léman a un volume d'eau de plus de 80 milliards de mètres cubes, les océans se comptent en kilomètres cubes.
Nous buvons 1 ballon de blanc, trois decis de rouge, un demi de goron, 5dl de limonade, une canette, une pinte, une botte, un magnum.... de tous ce que l'on veut.
La mesurette du sirop anti-tussif du petit est graduée en millilitres.
La Volvo consomme 12 litres/ 100 km, en utilisation mixte. Le chauffeur trois litres de soda et un litre d'eau par jour, et il en pisse presque autant.

Les entreprises veulent des rendements à deux chiffres, les cadres des bonus à six zéros, une croissance à deux ou trois pourcent l'an. Deux fois plus qu'intérêt en compte épargne.
Anémone est payée à l'heure, le chauffeur de taxi au pourcentage, chez le "Grec" au lance-pierres...
On s'en fout du moment que c'est bon pour le PIB. Ravager des forêts, c'est aussi tout bénef pour le PIB!

L'éthylomètre nous sanctionne en pour mille, la casco complète de l'auto nous ponctionne en pour mille.

Bref. Tout se mesure et se calcule, se quantifie et se compare, s'additionne, se soustrait, se multiplie et se fractionne...
On rajoute des zéros, on pète une virgule, on converti pour que les chiffres impressionnent...
Tout se thésaurise, se hierarchise, se valorise. On mise sur notre Vie.

Cependant, quand l'Etat s'exhibe en public, et à la face du monde, c'est selon la plus petite intelligence commune admise. Et ce Q.I. minimaliste se mesure en MILLI...TAIRES.!

NEMo (Love and Peace)

mardi 19 juillet 2011

De l'épine au pot.

Hier soir (lundi en 18) nous sommes partis en ballade pour cueillir des mûres.

Au nord de la charmante petite ville de La Tour-de-Peilz, entre les chemins de Vassin et des Bulesses, étaient situées les serres à Brunner. Fleuriste horticulteur bien connu de la région.
Selon la rumeur, les installations auraient mal supporté la dernières grosse tempête qui balaya une bonne partie de l'Europe en 1999 (si ma mémoire est bonne).

Aujourd'hui, à l'exception de un ou deux carrés dans lesquels la main de l'homme y a ordonné quelques plants, la moitié du terrain est livré à la Nature. L'autre moitié n'étant plus qu'une surface plus ou moins plane et boueuse, labourée par des empreintes de machines de chantier.
M. Brunner horticulteur a vendu à M. Nicod immo-culteur.
Les fleurs sont mortes, la famille de renard délogée et les gabarits sont là pour dire que l'homme y reviendra.

C'est dans cet immobilisme apparent que:
Anémone saladier et panier;
Nono bottes "Cars" aux pieds;
Dans les serres désaffectées;
Le clan NEMo s'en est allé.

Mûriers et sureau en abondance, surtout les mûres.
On y accède facilement par l'Est, en contrebas de la maison Brunner, en enjambant un simple ruban plastique rouge et blanc. Après avoir longé la palissade métallique délimitant le chantier, on grimpe sur un petit muret et on suit les traces laissées par les précédents "visiteurs"...

En à peine une dizaine de mètre, on se retrouve dans un décor qui pourrait être le mini teaser d'un "Man vs Wild urbain". En miniature bien sur, nous sommes toujours en Suisse...

Débris en tous genre jonchent le sol. Des bouts de murs en béton, avec leurs armatures en fer; des restes de tuyauteries marquées par la rouille; des déchets "humains" que la nature ne pourra "incinérer"; les hautes herbes qui craquellent, nous révélant des morceaux de verres qui finissent de se briser sous nos pas, etc...

Anémone est en admiration face à cette Nature puissante et "désordonnée" qui gonfle, qui explose des serres à l'abandon dans lesquelles il sera quasi impossible de pénétrer. Du moins pas sans machette...

Anémone cessera sa cueillette une fois son saladier rempli, et prendra encore quelques branches de sureau sur le chemin du retour.
Un quinqua bien portant et vêtu élégamment, croisé au moment ou nous quittions les lieux, nous fera remarquer, sourire aux lèvres, que nous nous trouvions sur une propriété privée... No comment.

Le ti Nono qui n'a pu remplir son petit panier comme il le souhaitait, retrouvera sa bonne humeur une fois de retour à la maison, debout sur son tabouret, en défaisant les grappes de sureaux et en aidant sa maman à confectionner la confiture.

Une confiture qui sera prête le lendemain midi...

Reste plus qu'à apprendre à Anémone comment "souffler" le verre....

NEMo

mercredi 13 juillet 2011

La vie a deux vitesses

Les temps ont changés... L'époque où l'on s'occupait de nous, indépendamment de notre revenu, est révolu.
La "bataille" d'une gauche, devenue faussement socialiste, contre une médecine "à deux vitesses" est perdue depuis longtemps.
"La santé cela n'a pas de prix".
Cet argument, lâché par une droite en manque de dividendes et de bonus, a fait le bonheur des pharmas dans  un pays où tout peut se permettre d'être trop cher.
La santé ça n'a pas de prix. Certes, mais la facture est salée. Et trop de sel nuit à l'organisme.

Les Partisans du Libre Racolage n'encourageront pas ouvertement la médecine à "deux vitesses", mais verront d'un bon œil, et sans lunettes, les cliniques privées partir en campagne (publicitaire bien sur, à la campagne elles s'y sont installées depuis longtemps!).
Affichage pub qui met en avant la qualité Supérieur de leurs prestations et leur Rapidité de prise en charge des clients.
La santé n'a toujours pas de prix, mais si vous y mettez un prix vous serez mieux soigné en "privé".

La promotion de services de Hautes Qualités, de luxuriantes prestations, etc..., n'offusquera que ceux qui n'ont pas les moyens de se les offrir.
Je ne suis pas "offusqué", je suis indigné (c'est à la mode). Indigné que la Vie et la Santé d'une population, des peuples, d'un Peuple soit mise à pris, et que d'infâmes boursicotteurs spéculent sur notre survie.

Dans un autre registre limite malsain, Lancia, avec le concourt du Moine, vient de franchir un nouveau palier dans la "discrimination" en afiichant:
Le Luxe est un droit.

Et Domicim (une régie immobilière Suisse), de poursuivre:
Harmony! Ily arrivent...
(...) appartements en PPE pour tous.
au sujet d'un complexe immobilier construit au coeur de Montreux, et dont le prix de vente par objet doit joyeusement jongler avec un nombre à six chiffres. A la portée de tous, c'est une évidence...

La richissime clientèle russo-arabe qui squatte Montreux, booste les prix sur le marché immobilier de Montreux, comme Philip Morris à Lausanne, comme la présence de véreuses sociétés financières et consoeurs pharmaceutiques sur l'arc lémanique, et comme Nestlé dans Vevey et son district.

Bien inégal combat est celui que doit mener le brave autochtone, dans l'arène immobilière, face à la colonisatrice oligarchie. Surtout quand les multinationales paient tout, ou partie, des loyers à leurs expatriés.

Je me permet une question à Domicim.
Si l'eau des robinets d'Harmony devenait imbuvable, comme ce fut le cas dans un de vos immeubles subventionnés à Vevey, mettrez-vous un mois avant d'en aviser les propriétaires et de faire le nécesssaire?

Je peux vous dire, sans toute fois l'affirmer, que les régies immobilières ont un certain dédain, si ce n'est du mépris, pour les demandeurs d'appartement subventionnés.
Si cela se remarque à peine lors de la signature du bail, cela se vérifie dès qu'apparaissent des "problèmes" techniques.
Fuite d'eau d'une cuvette wc, et trace de pourriture sur le mur de la chambre adjacente: 1 mois d'attente.
Problème de fermeture des fenêtres: problème réglé par le voisin, après un mois sans réponse de la gérance.
Problème de verrouillage de la porte d'entrée du bâtiment: 3 mois d'attente.
La porte de mon frigo qui ne ferme plus (j'l'avais presque prédit, pour ceux qui suivent...): visite de courtoisie du réparateur, après dix jours et 5 téléphones, qui est reparti sans rien faire parce que l'appareil est sous garantie jusqu'au 15 juillet de cette année.
"Faut appeler le fabricant..."
qu'il a dit le monsieur.

Faut râler, bordel!!! Vous avez des droits! La protection juridique ça sert à quoi?! L'ASLOCA &Co, y sont là pour ça...! Faut laisser des messages sur les répondeurs... Taper "1", taper"4", gymkhana numérologique sur le clavier minuscule du portable pour s'entendre dire:
"Nous répondons à vos appels du lundi au jeudi, de 0930 à 1130 et de 1400 à 1630..."
Autant souffler dans le cul d'un éléphant, pour jouer de la trompette...

Le commentaire d'une des locataires victime de l'insalubrité de l'eau résume, assez bien, la position de force dans laquelle se trouve les résidents d'immeubles subventionnés, et de surcroit au bénéfice d'une aide sociale:
"Je me dis que si je fais part de mon mécontentement (...) je risque de me faire mettre dehors (...)."
Je la rassure, elle ne se fera pas virer. Mais elle aura intérêt à filer droit, et de ne pas avoir le moindre retard dans le paiement de son loyer. Parce que la lettre de rappel ne sera "gentille" que dans les salutations d'usages.
C'est du vécu... Le tout.

A chaque niveau cela se confirme. Délit de faciès, délit d'intégration sociale, délit de compte bancaire...
Dans un monde où tout est mis à notre disposition (moyennant finance) pour notre réalisation socio-économique, alors que tout fout le camps, c'est de la faute des pauvres s'ils sont pauvres.

Je me demande quelles fautes a bien commettre la personne qui s'est jetée sous le train ce matin, du côté de Genf...? A part celle d'être "Humain", aucune. Mais dans notre Société actuelle, c'est impardonnable.

NEMo. Triste et en pétard!

vendredi 8 juillet 2011

Méthode GESRET

Le Ti Norrin est asthmatique. Asthme allergique et chronique.
Avec Anémone, nous sommes quelque peu rebelle face aux MTC (médecines traditionnelles capitalistes).
Donc l'idée de doper le Nono au "Ventolin" et de le transformer en "Smarties" chez l'allergologue n'a pas fait l'unanimité.

Anémone, part l'intermédiaire de sa naturopathe, entend parler de la "Méthode Gesret". Un ostéo qui soigne l'asthme...?!?
Moi, ça m'a surpris... Et cela m'a encore surpris de constater que ça marchait!

Bon, cela n'a pas fait disparaître les allergies, mais les épisodes asthmatiques se sont vachement espacés, et les crises sont nettement moins "violentes". Et le petit Norrin n'hésite pas à demander les "petits clics" quand il a de la peine à respirer. (Les "clics" sont des pressions digitales, sur un point précis, sous les aisselles, et qui ont pour effet "d'ouvrir" les poumons.)
Et cela fonctionne aussi avec les adultes...

Une méthode, parmi d'autre, qui tient les pharmas à distance... C'est bon à prendre, non?

Une petite citation de W. Churchill pour finir:
"Une pomme par jour éloigne les médecins. A condition de viser juste,"

NEMo