mardi 19 juillet 2011

De l'épine au pot.

Hier soir (lundi en 18) nous sommes partis en ballade pour cueillir des mûres.

Au nord de la charmante petite ville de La Tour-de-Peilz, entre les chemins de Vassin et des Bulesses, étaient situées les serres à Brunner. Fleuriste horticulteur bien connu de la région.
Selon la rumeur, les installations auraient mal supporté la dernières grosse tempête qui balaya une bonne partie de l'Europe en 1999 (si ma mémoire est bonne).

Aujourd'hui, à l'exception de un ou deux carrés dans lesquels la main de l'homme y a ordonné quelques plants, la moitié du terrain est livré à la Nature. L'autre moitié n'étant plus qu'une surface plus ou moins plane et boueuse, labourée par des empreintes de machines de chantier.
M. Brunner horticulteur a vendu à M. Nicod immo-culteur.
Les fleurs sont mortes, la famille de renard délogée et les gabarits sont là pour dire que l'homme y reviendra.

C'est dans cet immobilisme apparent que:
Anémone saladier et panier;
Nono bottes "Cars" aux pieds;
Dans les serres désaffectées;
Le clan NEMo s'en est allé.

Mûriers et sureau en abondance, surtout les mûres.
On y accède facilement par l'Est, en contrebas de la maison Brunner, en enjambant un simple ruban plastique rouge et blanc. Après avoir longé la palissade métallique délimitant le chantier, on grimpe sur un petit muret et on suit les traces laissées par les précédents "visiteurs"...

En à peine une dizaine de mètre, on se retrouve dans un décor qui pourrait être le mini teaser d'un "Man vs Wild urbain". En miniature bien sur, nous sommes toujours en Suisse...

Débris en tous genre jonchent le sol. Des bouts de murs en béton, avec leurs armatures en fer; des restes de tuyauteries marquées par la rouille; des déchets "humains" que la nature ne pourra "incinérer"; les hautes herbes qui craquellent, nous révélant des morceaux de verres qui finissent de se briser sous nos pas, etc...

Anémone est en admiration face à cette Nature puissante et "désordonnée" qui gonfle, qui explose des serres à l'abandon dans lesquelles il sera quasi impossible de pénétrer. Du moins pas sans machette...

Anémone cessera sa cueillette une fois son saladier rempli, et prendra encore quelques branches de sureau sur le chemin du retour.
Un quinqua bien portant et vêtu élégamment, croisé au moment ou nous quittions les lieux, nous fera remarquer, sourire aux lèvres, que nous nous trouvions sur une propriété privée... No comment.

Le ti Nono qui n'a pu remplir son petit panier comme il le souhaitait, retrouvera sa bonne humeur une fois de retour à la maison, debout sur son tabouret, en défaisant les grappes de sureaux et en aidant sa maman à confectionner la confiture.

Une confiture qui sera prête le lendemain midi...

Reste plus qu'à apprendre à Anémone comment "souffler" le verre....

NEMo

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