mardi 8 mars 2011

Pouvoir d'achat (essais)

Achetons-nous parce que nous en avons envie? Parce que nous en avons les moyens? Ou parce que nous en avons besoin?

Chaque année, plus de 500 milliards de dollars sont dilapidés sur notre planète pour de la publicité.
500 milliards de dollars pour nous orienter dans nos achats, pour nous "aider" à trouver l'objet de nos "rêves" ou celui qui reflétera le mieux notre personnalité...

Oui, le regard de l'autre et l'appartenance à un "clan" sont, entre autre, utiles à notre développement personnel. Mais est-ce raisonnable de céder la liberté de nos choix à une élite qui se permet de faire et défaire les modes, suivant la maxime qui proclame:
"JE PENSE, DONC TU SUIS..."

Pour nous faire oublier les crises passées ou actuelles, les décideurs ont décidés de s'occuper, comme ils le font depuis longtemps, de notre pouvoir d'achats...
Le pouvoir d'achat du consommateur: remède miracle à tous les maux du monde et de notre société...

Mais ce pouvoir qu'ils nous concèdent, nous pouvons choisir d'en user ou pas. Faire ce choix, ou déjà y réfléchir, serait, à mon humble avis, le commencement de la récupération de notre liberté vis-à-vis de la société consumériste qui nous entoure.

NEMo

samedi 5 mars 2011

Parce que vous le valez bien...

Il n'est pas nécessaire d'être un diplômé génial HEC pour comprendre que, si vous n'êtes pas banquier, assureur, médecin ou un Nescafard (suis un habitant de Vevey...), pour trouver un logement à prix raisonnable et décent c'est devenu mission difficile.

A moins de vous tuer au travail en cumulant jobs et revenus, vous ne pourrez rester dans la ville qui vous a peut-être vu grandir...

Ne vous leurrez pas! L'avenir des pauvres, donc leur présence, n'est pas garanti dans les centres-villes qui se dessinent, et leur existence n'est pas prise en compte dans les nouveaux projets d'urbanisme qui se préparent.

Les promesses de crèches, de parc pour enfants ou autres, ne sont là que pour nous dilater le sphincter...

Rendre le centre-ville aux autochtones... Belle promesse, si nous faisons partie de l'élite des autochtones.

Promenades, parcs et bancs qui rendront la ville paisible ne seront là que pour garantir la tranquilité des résidants fortunés ayants pris possessions des appartements surplombants les-dites rues; tandis que les vitrines ayant pignon sur rue seront dévolues au secteur du tertiaire (avec au passage un prix de location au mètre carré à vous frapper d'apoplexie).

Discrimination sociale, gentrification, voilà ce qui nous attend. Nous les non-riches...

NEMo