vendredi 29 avril 2011

Pauv' patrons...

Voilà que les gauchos repartent à la charge pour un salaire minimum et un truc pont pour les familles!

L' salaire minimum...? J'y ai déjà eu droit! On m'a obligé de négocier une "convention collective" avec ces lopettes de syndicalistes... Rien que d'y penser, ça me fout encore de l'urticaire! Heureusement que j'ai pu sauver les meubles en engageant tout plein de frontaliers... J'vous passe les détails, c'est de "l'interne".
Mais ce truc pour les famille, c'est de la daube...!

Et puis d'abord, ça sert à quoi?! A être solidaire...? Tout le monde s'en fout comme de l'an 40 de la solidarité...Et puis la solidarité envers qui d'abord!?
Je me décarcasse pour trouver du job à mes feignants d'employés, pour dégoter de nouveaux contrats, amener de nouveaux clients.
Vous croyez qu'ils m'ont dit :"Merci Boss"? Que dalle!!!
Toutes ces heures sup que je me tape en: dîners d'affaires, soirées de gala, promotions et voyages d'affaires à l'étranger et j'en passe...
Toujours aucun remerciements...! Bande d'INGRATS!!!

Vous voulez de la solidarité?!? J'vais vous en donner, Moi!
Vous croyez que mon personnel m'était solidaire quand j'étais obligé de niquer ma secrétaire parce que j'avais plus le temps d'être à la maison?!?
Et quand ma femme m'a quitté, vous croyez que mon équipe de pieds bots se serait fendue d'une petite cagnotte pour m'aider à payer les pensions alimentaires et les HAUTES Etudes de mes fils? Ke pouik, nada, fissa, RIEN, pas un centime!

Et il faudrait rallonger de la thune pour les pros de la chôme et les familles qui gagnent pas assez?!?
QU'il se sortent les pouces du cul! Qu'ils aillent BOSSER! On recycle tout de nos jours... Je vais quand même pas donner du fric pour une bande d'incompétents...

Y croie quoi à gauche? QU'il n'y a cas se baisser pour trouver du fric...? Y a qu'un seul endroit où l'argent arrive avant le travail: c'est dans le DICO, gros nase...! Sauf pour nos actionnaires et nos politiciens: les premiers nous apportent leur argent et les second nous facilitent nos petites magouilles...Eux! Je suis d'accord qu'ils soient payé à rien foutres... mais ça reste entre nous, hein?

Heureusement qu'il y a encore des gens qui pensent à nous, les pauvres patrons. Vous savez, le type représenté sur les affiches de mes potes de droite, celui qui montre ses poches...vides.  Ben c'est moi... J'ai plus un centime en poche! Je suis obligé de me servir de mes cartes de crédit...

Ben oui je suis pauvre! J'ai été obligé de m'acheter une maison près d'une station pour payer encore moins d'impôts, et Je peux même plus avoir de voiture. La Touareg, j'ai du la passer dans les comptes de la boîte...

COmme je disais plus haut, heureusement que la droite est là: eux, ils se soucient de mes coûts mensuels du travail! Eux au moins ils essaient d'alléger mes charges sociales! Assurance maladie et accident professionnel ou non, perte de gain, AVS, chômage, 2ème pillier... Les R.I. comme on les appelle, les Rentes d'Improductions...
Payer quelqu'un qui ne travaille pas, qui n'est pas rentable. C'est le monde à l'envers! Il n'y a que la gauche pour inventer une connerie pareille...

J'entends déjà les mauvaises langues:
"Ouais, tu déconnes...! Tu te fais en gros 300'000 par année. T'es pas à plaindre!"
Ben oui, j'me fais 300'000 par année, et alors...?!? C'est rien du tout comparé au 1'000'000 que je dois débourser tous les ans pour mon équipe de bras cassés!
Je leur donne 3X plus que ce que je prends. C'est pas de la générosité ça?!?
Je leur donne UN  MIL-LION et ils sont pas content...¨

En tout cas, si ces conneries socialo-post-communistes passent, j'vais devoir en virer quelques uns et freiner sur les donations l'année prochaine... Histoire d'équilibrer les comptes!

J'oubliais... Le truc sur le nucléaire... Faut accepter! Parce que ma boîte elle en consomme de l'électricité, et pas qu'un peu. Ca serait dommage que je doive me séparer de 40% de mon gagne pain...

NEMo
(qui a mal la tête d'avoir trop pensé comme un PLR...)

mercredi 27 avril 2011

Pourrions-nous changer...

... les choses sur notre petit bout de paradis bleu?
Je vous invite au partage de quelques passages d'un livre écrit par Monsieur Y. Paccalet (Sortie de secours...), et qui nous propose, comme beaucoup d'autre, de nous remettre en question et de nous prendre en main en considérant le Monde qui nous entoure comme:

Un Peuple.
N'en déplaise aux nationalistes, régionalistes, patriotes, chauvins, eugénistes, xénophobes et autres racistes obtus, l'humanité (telle la République) est une et indivisible. (...) Il n'existe ni "race supérieure", ni "peuple élu", (...) Tous les hommes naissent libres et égaux en droit et en acide désoxyribonucléique.
(...) En chacun de nous, le bon sens côtoie la déraison. Nous sommes des assortiments de folie et de sagesse, de crétinisme et de finesse, de douceur te de violence. Mais il existe un seul peuple de notre engeance, et il se nomme homo sapiens.

Une Planète.
La Terre, Gaïa. Notre maison commune, notre mère, le support de la vie(...). nous y sommes apparus par la fantaisie des particules et des énergies; par un enchainement de causes et d'effets improbable et merveilleux. (...) Notre histoire, comme celle de la biosphère, semble bourgeonnante, incertaine et dénuée de toute finalité. Elle n'a aucun but. Mais elle possède un rythme et un sens. Des temps forts et une histoire. Sans aucun recommencement!
Nous incarnons les hôtes dévastateurs et ingrats d'un globe irremplaçable, (...), qui n'a aucun équivalent ni dans le système solaire ni dans ce que nous connaissons de la banlieue des étoiles.
lesquelles, de toute façon, sont si loin que nous ne pourrons jamais les aborder...
Du point de vue scientifique, philosophique ou sentimental, la Terre est notre mère. C'est le support nécessaire et généreux de notre existence et de celle des autres espèces. Nous lui devons le respect. Les équilibres écologiques de Gaïa font parties des droits de l'homme autant que ceux de la nature. Ils ne sont certes pas "sacrés"; mais imprescriptibles.
Nous avons reçu notre planète en partage.
Nous devons la rendre en héritage.

Une démocratie
Il nous incombe aujourd'hui de créer un gouvernement de la Terre. Que les Nations-Unies ne soient plus le jouet et l'outil des membres permanents y siégeant, mais devienne ce qu'elle aurait du être depuis sa création: les Nations-Unies de la Terre œuvrant pour la sauvegarde de notre biosphère et le bien-être et la dignité de ceux qui y vivent(...) Je discerne, dans cette entreprise, une forme inversée, supérieure, quasi idéale, de la mondialisation dont beaucoup souffrent aujourd'hui et qu'ils maudissent parce qu'ils lui reprochent d'accroître la précarité des travailleurs et d'intensifier l'exploitation de l'homme par l'homme.
(...) A l'opposé du grand dragon industriel, bureaucratique et financier que nous concocte l'hyper-capitalisme en marche, le gouvernement de la Terre dont je veux l'avènement est égalitaire, écologique et pacifique.

Une utopie? peut-être...
Une Utopie ne s'atteint pas, elle est la lumière dans la nuit qui nous guide vers le rivage salvateur; elle est cet objectif fuyant à mesure que l'on s'en rapproche, mais qui améliore sans cesse notre quotidien...

NEMo

mardi 26 avril 2011

Prenons un groupe de 25 ados se rendant à un cours de gym.
Un prof un peu obèse qui veut pas trop se fouler leur demande ce qu'ils veulent faire comme "sport"...

8 répondent: football,
7 préfèrent le basket,
5 optent pour le volley,
2 de l'athlétisme
3 veulent faire la "turbo-sieste".

Le foot remportant le plus de suffrage, le benfica Guimaraes affrontera l'UCK Tirana en catégorie "jeunes pousses amateurs". En résumant: 8 gosses viennent de choisir pour 25. C'est comme ça la démocratie de nos jours...

Vous n'y croyez pas?! reprenez les chiffres des dernières votations, celles qui ont un faible taux de participation (ce qui fait à peu près toutes...), et calculez ce que peut représenter 52% d'environs 40 % de votants. Le résultat est intéresssant... pour une démocratie. Dans un ville comme Vevey qui compte un peu plus de 11'000 électeurs (pour 17000 habitants), vous trouvez 2000 potes qui votent pour vous et vous faites un "coup d'état" aux prochaines élections...!

40% de participants! On peut casser du bois sur la tête des abstentionnistes en arguant, qu'en ce moment, hommes femmes et enfants se font joyeusement assassiner, par une armée censée les protéger, parce qu'ils rêvent de démocratie (celle de Solon, de Clisthène... pas la notre!).

Mais, d'un autre côté, quand les objets, et autres initiatives, soumis au peuple ne nous convainquent pas, et que nous ne comprenez pas grand chose aux contres-projets, que voter???
La plupart du temps il ne nous est plus demandé au peuple de choisir ce que NOUS voulons, mais bel et bien de choisir ce qui nous dérangera le moins.

Je comprend, sans les défendre, ceux qui préfèrent sortir se ballader par un beau dimanche ensoleillé. Un peu moins ceux qui restent planté devant la F1. On peut aussi essayer de se justifier en prétendant que de toute manière Berne finira par obtenir ce qu'ils veulent, et que les "voix" romande ne pèsent pas lourd contre l'électorat d'outre-Sarine...

Peut-être est-ce vrai!  Mais le vote est la première arme d'une révolution pacifique. Et il y a une Vérité qu'il ne nous faudra jamais occulter: le pouvoir de changer les choses, et pourquoi pas le Monde tant qu'on y est, nous appartient, NOUS le Peuple.

Si ce n'était pas le cas, les politiciens ne perdraient pas leur temps dans les marchés de fins de semaines, et la droite n'investiraient pas autant dans leurs nauséabondes propagandes.

A bon entendeur...

NEMo

mercredi 20 avril 2011

Grand Equarisseur

Nous avons tous piqués des petites pièces de monnaies que nos parents laissaient traîner pour les mettre dans notre première crousille. Certain ont même ouvert le porte-monnaie, y avait de plus grosses pièces...
Les grands-parents ouvraient, et ouvrent encore, des comptes en banques qu'ils approvisionnent, avec l'aide de la famille, à chaque anniversaire ou Noël.
"C'est pour quand tu seras grand mon petit..."
Combien d'entre-nous ont pu bénéficier de ce joli pactole si patiemment économisé? Combien d'entre-nous ont craqué avant le date butoir de leur majorité, et ont vidé leur compte pour des achats compulsifs?
Parce que franchement, avec toutes ces tentations placardées à tous les coins de rues, ces persécutions publicitaires qui nous assiègent à longueur de journée, c'est dur de résister... Pire que les Roms ces publicitaires...!
Bon! Nous sommes des gens bien comme il faut, et nous savons dire: NON! aux choses inutiles...
"Je n'ai pas besoin de m'acheter une voiture. Point barre!" Autant dire que celui qui ose tenir de tels propos se fait retirer illico son accréditation PLR-o-UDC, et passe pour E.T. qui ferait mieux de rentrer maison pour compter fleurette à Heidi...
Mais le G.E. ne s'inquiète pas trop, parce qu'il sait que dans votre entourage il y a tout plein de petits frimeurs qui roulent dans de superbes bolides, sono à donfe. Et si vous ne fréquentez pas cette classe de la société, il y aura toujours votre patron qui vous encouragera à faire l'acquisition d'une voiture...
"J'veux bien t'engager, blabla..., mais il faudrait que tu aies ton propre véhicule. Comme ça, tu seras pluss indépendant, et je pourrais te confier pluss de chantier, missions, clients, blablabla..."
Alors on casse sa crousille, on vide les compte et on fait les comptes... 12'795 35 CHF à investir (lol) dans l'achat de notre première voiture...
La seule bonne idée qu'on a, est celle de s'acheter une poubelle sur 4 roues. Du moment que ça roule et que le chauffage, l'auto-radio et les essuie-glaces fonctionnent... Mais cette idée passe TRÈS vite! D'autant plus que votre meilleur pote, qui ne le sait pas encore, vient d'offrir à son banquier une belle Audi RS4... Alors à moins de vouloir partir à la chasse aux thons, la Toyota Starlett, la Twingo et consœurs, c'est pas bon pour nous, les mecs!
Tout bon économiste, honnête, vous le dira:
"Tu disposes d'un capital de 13'000 frs, achète une voiture qui en vaut la moitié. Le solde, tu le gardes pour les frais d'entretien et les éventuelles surprise..."
Donc, si nous sommes intraitable et raisonnable nous quitterons le garagiste avec un véhicule de 10-15 ans d'âge, garanti 3mois (mais ça servira à rien!); si on se fait un peu avoir par la tchatche du call-boy, on achètera une caisse à 20 tickets... Le pire! Nos 13'000 francs servent d'apport pour un véhicule neuf en leasing...
On pourra toujours essayer de se donner bonne conscience en se disant que le monde entier vit à crédit, et que votre dette est bien misérable comparée aux 14 milles milliards (ya 12 zéros...) de dollars de la dette américaine... Et puis, quand le call-boy du garage nous a demandé si une vingtaine de francs nous semblait trop "lourd" pour notre budget, on a pas osé lui répondre:OUI. Oui, parce qu'avec une vingtaine de francs, celui qui ne peut pas rentrer chez lui pour le repas de midi, se nourrit à l'extérieur. Il se nourrira mal (merci Ronald), mais il mangera...
Alors tandis que notre nouvelle voiture nous fera maigrir, notre G.E. de banquier se frotte les mains, et suivra, avec attention parfois, notre vie pendant 4 ans, si on a de la chance...
Quatre ans c'est pas si long que ça me direz-vous... Certe, mais il peut quand s'en passer des choses en quatre années. Accident, diminution du temps de travail, chômage, pour les grosses emm....s; mise en ménage, mariage et enfants pour les petites. Tout plein de bonnes nouvelles auxquelles nous n'avions pas pensé lorsque notre banquier nous tendait son stylo, mais qui modifient méchamment un M-budget.
Combien d'entre nous s'en sont sortis sans y laisser de plumes ( du moins pour la voiture...)? Combien continuent de payer pour une voiture qui ne roule plus? Quel pourcentage de voitures, saisies par les banques, attendent un nouvel acheteur, sur le parc de la voiture d'occasion en Suisse? No sé!
Mais le Grand Équarrisseur sait y faire...Et cela ne m'étonnerait pas qu'il réussisse à se faire payer une voiture deux fois. Le banquiers ne sera jamais perdant, l'OP non plus...

NEMo

dimanche 17 avril 2011

Sortie de secours, par Y.Paccalet (extraits)

La société de consommation constitue non pas notre avenir ou notre fierté, mais notre plus gros probléme. C'est une longue et cruelle maladie.
Non sans logique, la société de consommation prétend à l'universalité, qu'elle baptise "libre échange", "loi du marché" ou "mondialisation". (...) Elle ne suscite que l'insatisfaction, la jalousie et la haine. La maîtrise des matières premières et la conquête des débouchés commerciaux implique la violence et la corruption. La concurrence porte le conflit. Le désir matériel finit en drame. La tragédie classique agitait les passions, la tragédie moderne brasse le pognon. La première était composée par Eschyle, Shakespeare ou Racine, la seconde est un bilan d'entreprise copié-collé sur un ordinateur.

Le Nord-Américain consomme en moyenne 500 litres d'eau par jour. L'Européen 250 et l'Africain 25. Si le Nord-Américain réduit de moitié sa part, il se met au niveau de l'EUropéen et vaut encore dix Africains. Si l'Africain divise sa ration par deux, il est mort.
1'300'000'000 d'humains (1/5) n'ont aucuns accès à l'eau potable (200'000 dans un pays aussi riche que la France). Ils seront 2'000'000'000, un sur quatre, en 2025: c'est ce qu'on appelle le progrès.

Chaque années 9'000'000 d'homo sapiens meurent de faim. Mille par heure. Un toutes les 4 secondes.
Neuf millions de cadavres par an, c'est plus que n'en laisse derrière eux les agents microbiens réunis de la pneumonie, du sida et du paludisme, les trois tueurs en série de notre époque. Neuf millions de défunts, cela signifie aussi que des centaines de millions d'individus souffrent de sous-alimentation. Huit cent-cinquante-quatre en 2006 selon la FAO. Je vous le fais à neuf cents: j'ai toujours été optimiste. Un humain sur sept a faim.

On évalue à plus de deux cents millions le nombre d'humains privés de toit. Notre époque se vante d'être la plus inventive et la plus productive de l'Histoire. Elle crée surtout de vertigineux désespoirs.
Deux à trois pour cent des hommes possèdent la moitié des richesses de la planète. Le cent plus grandes fortunes ont plus d'argent que tous les pays d'Afrique noire réunis.
De nos jours les actionnaires des sociétés majeures, les rois du pétrole, de la banque, du grand commerce de l'informatique, possèdent chacun une fortune égale au produit national brut d'un Etat de 5 ou 6 millions d'habitants.

Au XVIII et XIXème siècles, la bourgeoisie a renversé l'aristocratie au nom de la liberté et de l'égalité (la fraternité n'était sur la devise que pour faire joli). Au XXIème siècle, loin d'avoir réduit l'inégalité entre les hommes, le capitalisme l'a multipliée par dix. Le progrès vous dis-je!

On recense, sur le globe, un milliard de riches (les habitants de l'Amérique du Nord, de l'Europe, du Japon, de l'Australie et les privilégiés des pays émergents. (...) Les riches consomment:
Les deux-tiers des aliments disponibles,
Les sept-dixièmes de l'énergie,
Les trois-quarts des métaux,
Les quatre-cinquièmes du bois et des produits de la pêche,
Les cinq-sixièmes des crédits d'éducation,
Les neuf-dixièmes des budgets de recherche et développement
Ils possèdent les trois-quarts des automobiles et neuf avions sur dix.
Chaque nanti utilise dix fois plus d'acier ou de cuivre que le gueux; douze fois plus de pétrole; quinze fois plus de papier; dix-huit fois plus de produits chimiques; dix-neuf fois plus d'aluminium. Et ainsi de suite.

Les enfants de riches reçoivent de l'argent de poche. La somme de ces petits cadeaux en famille excède le revenu des cinq cents millions d'humains les plus pauvres. Vu des tropiques, le Père-Noël est vraiment une ordure.

En ce début de XXIème siècle, si tous les hommes consommaient comme les Européens, ils nous faudrait trois planètes pour satisfaire nos besoins.
S'ils avaient le niveau de vie américain, nous en aurions besoin de cinq.

Autour de quel Soleil inconnu tournent les quatre manquantes?

Si tu ne trouves pas refuge dans ta propre nature,
tu ne trouveras refuge nulle part.
Hui-Neng, poète chinois, VIIè siècle

NEMo

El proceso de cambio en Chile

Extrait des écrits de Sergio Molina, économiste, ancien ministre de l'agriculture dans le gouvernement du président Eduardo FREI.

"Nous ne croyons pas au faux dilemne entre capitalisme et socialisme coercitif. Le premier a démontré son incapacité à satisfaire les aspirations croissantes des communautés en développement. Le second a soumis l'homme à la servitude d'une minorité arbitraire, qui s'autoconsacre ''direction'' au nom d'une libération n'arrivant jamais. Seule une participation réelle, sans domination capitaliste ni bureaucratique, orientée par un système planifié, peut convertir les masses populaires en un véritable peuple, c'est-à-dire en un ensemble d'hommes libres posédant une capacité critique et la possibilité d'appliquer, en pleine conscience, le projet national et historique qui correspond à leurs profondes aspirations et particularités."


Nous pouvons vivre notre Monde autrement!
NEMo

samedi 16 avril 2011

A chacun selon ses besoins (Thomas MORE, 1516)

En Utopie, le jour solaire est divisé en 24 heures d'égale durée, dont six sont consacrées au travail: trois avant le repas de midi, suivi de deux heures de repos, puis de trois autres heures terminées par le repas du soir. (...)

Chacun est libre d'occuper à sa guise les heures comprises entre le travail, le sommeil et les repas. La plupart consacrent ces heures de loisir à l'étude. Chaque jour, en effet, des leçons accessibles à tous ont lieu avant le début du jour. Mais, venus de toutes professions, hommes et femmes affluent librement, chacun choisissant la forme d'enseignement qui convient le mieux à son esprit. (...)

Toute cité est divisée en quatre secteur égaux. Le centre de chacun d'eux est occupé par un marché où les objets confectionnés dans chaque ménage sont acheminés et répartis par espèces dans des magasins. Chaque père de famille vient demander là tout ce dont il a besoin pour lui et les siens, et l'emporte sans paiement, sans compensation d'aucune sorte. Car pourquoi refuser à personne lorsqu'il y a abondance de tous les biens, et que nul n'a à redouter que son voisin demande plus qu'il ne lui faut?

NEMo

jeudi 14 avril 2011

La spéculation? Un brigandage

Quel est le premier objectif de la société? C'est de maintenir les droits imprescriptîbles de l'homme.
Quel est le premier de ces droits? Celui d'exister. La première loi sociale est donc celle qui garantit à tous les membres de la société les moyens d'exister. Toutes les autres sont subordonnées à celle-là; la propriété n'a été instaurée ou garantie que pour la cimenter...

Les aliments nécessaires à l'homme sont aussi sacrés que la vie elle-même. Tout ce qui est indispensable à la conserver est une propriété commune à la société entière. Il n'y a que l'excédent qui soit une propriété individuelle, et qui soit abandonnée à l'industrie des commerçants... Toute spéculation mercantile que je fais aux dépens de la vie de mon semblable n'est point un traffic, c'est un brigandage, un fratricide. La liberté du commerce est nécessaire jusqu'au point où la cupidité homicide commence à en abuser.

Max. de Robespierre

samedi 9 avril 2011

Tite pensée...

Je ne suis pas surpris par le nombre de personne qui se prétendent libres, et mettent en avant leur liberté individuelle. Mais ce qui me surprend, c'est qu'une bonne majorité de ces  personnes affirment souvent " qu'elles n'ont pas le "choix", qu'il faut travailler pour vivre.

( Oui, non devons fournir un effort physique pour nous procurer de quoi nous alimenter. C'est une règle incontournable pour notre survie. But... ce qui est vrai également c'est que nous ne pouvons nous passer d'oxygène pendant trois minutes; trois jours sans eaux est fortement préjudiciable pour notre santé et trois mois sans manger est mortel pour nous. AIR, EAU, ALIMENT. Les deux premiers sont gratuits sous nos latitudes, alors pourquoi autant d'acharnement??? )

Le "choix", nous l'auront toujours. La possibilité de choisir est, à mon humble avis, une liberté universelle accordée à chaque être humain arrivant sur cette planète.

Ce qui est moins bien réparti par contre, ce sont les "outils" mis à notre disposition pour assumer les conséquences de nos choix. Et, dans une société compétitive et répressive comme la notre, notre "droit à l'erreur" fond comme neige au soleil.

Si nous devons absolument être des "winners", ne faudrait-il pas que quelques uns apprennent à perdre...?

Gagner sa Vie

Après avoir été ballotté dans tous les sens, trainé en disco, au travail et supporté les "assauts" de l'amant de maman; Après avoir enduré toutes les envies et fringales alimentaires, la nicotine et la fumée passive; Après avoir été expulsé par un orifice tout juste à votre "taille", après avoir eu la boîte cranienne déformée et vous être contorsionné pour sortir du ventre de votre mère, je crois que vous l'avez amplement gagnée votre Vie.

Mais cette expression: "gagner sa vie", ne doit certainement pas se référer à cet événement primordial.

Alors, et pour faire simple:
Si, en rejoignant le monde des "adultes" vous devez tout faire pour gagner votre vie, c'est qu'en "entrant" vous l'avez certainement perdue...!