mercredi 27 avril 2011

Pourrions-nous changer...

... les choses sur notre petit bout de paradis bleu?
Je vous invite au partage de quelques passages d'un livre écrit par Monsieur Y. Paccalet (Sortie de secours...), et qui nous propose, comme beaucoup d'autre, de nous remettre en question et de nous prendre en main en considérant le Monde qui nous entoure comme:

Un Peuple.
N'en déplaise aux nationalistes, régionalistes, patriotes, chauvins, eugénistes, xénophobes et autres racistes obtus, l'humanité (telle la République) est une et indivisible. (...) Il n'existe ni "race supérieure", ni "peuple élu", (...) Tous les hommes naissent libres et égaux en droit et en acide désoxyribonucléique.
(...) En chacun de nous, le bon sens côtoie la déraison. Nous sommes des assortiments de folie et de sagesse, de crétinisme et de finesse, de douceur te de violence. Mais il existe un seul peuple de notre engeance, et il se nomme homo sapiens.

Une Planète.
La Terre, Gaïa. Notre maison commune, notre mère, le support de la vie(...). nous y sommes apparus par la fantaisie des particules et des énergies; par un enchainement de causes et d'effets improbable et merveilleux. (...) Notre histoire, comme celle de la biosphère, semble bourgeonnante, incertaine et dénuée de toute finalité. Elle n'a aucun but. Mais elle possède un rythme et un sens. Des temps forts et une histoire. Sans aucun recommencement!
Nous incarnons les hôtes dévastateurs et ingrats d'un globe irremplaçable, (...), qui n'a aucun équivalent ni dans le système solaire ni dans ce que nous connaissons de la banlieue des étoiles.
lesquelles, de toute façon, sont si loin que nous ne pourrons jamais les aborder...
Du point de vue scientifique, philosophique ou sentimental, la Terre est notre mère. C'est le support nécessaire et généreux de notre existence et de celle des autres espèces. Nous lui devons le respect. Les équilibres écologiques de Gaïa font parties des droits de l'homme autant que ceux de la nature. Ils ne sont certes pas "sacrés"; mais imprescriptibles.
Nous avons reçu notre planète en partage.
Nous devons la rendre en héritage.

Une démocratie
Il nous incombe aujourd'hui de créer un gouvernement de la Terre. Que les Nations-Unies ne soient plus le jouet et l'outil des membres permanents y siégeant, mais devienne ce qu'elle aurait du être depuis sa création: les Nations-Unies de la Terre œuvrant pour la sauvegarde de notre biosphère et le bien-être et la dignité de ceux qui y vivent(...) Je discerne, dans cette entreprise, une forme inversée, supérieure, quasi idéale, de la mondialisation dont beaucoup souffrent aujourd'hui et qu'ils maudissent parce qu'ils lui reprochent d'accroître la précarité des travailleurs et d'intensifier l'exploitation de l'homme par l'homme.
(...) A l'opposé du grand dragon industriel, bureaucratique et financier que nous concocte l'hyper-capitalisme en marche, le gouvernement de la Terre dont je veux l'avènement est égalitaire, écologique et pacifique.

Une utopie? peut-être...
Une Utopie ne s'atteint pas, elle est la lumière dans la nuit qui nous guide vers le rivage salvateur; elle est cet objectif fuyant à mesure que l'on s'en rapproche, mais qui améliore sans cesse notre quotidien...

NEMo

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