dimanche 27 janvier 2013

Ed. SWAG

[Un anglicisme qui signifierait : Qui a du style, qui est charismatique.
On est cool (ou hip, ou swag) par ses vêtements, par ses comportements, par ses goûts…]
Le terme est repris par le milieu homosexuel pour exprimer que: Secrètement ils sont gays (Secretly We Are Gays). Secrètement comme un secret honteux et lourd à porter, ou "secret" comme une société secrète qui veut gouverner le monde dans l'ombre, et réécrire les annales de l'homme annus après annus?

Ils sont partout. Dans les conseils d’administrations des grandes sociétés ou patron de petites PME ; dans le monde politique, dans celui du spectacle et du show-biz ; au volant d’un camion, d’un bus ou d’un taxi ; derrière une caisse enregistreuse ou à faire l’appoint dans les rayons. On en trouve même qui font la manche devant les gares. Certains sont même passés à la postérité en étant statufiés.
Ils payent leurs impôts et participent, sans discriminations, à la bonne marche de notre société ultra capitaliste de compères.
Par contre, il semblerait qu’en France les homosexuel-le-s subiraient une discrimination salariale plus forte que celle faite aux femmes, et que les plans de carrière de celles et ceux qui sortiraient du placard soient rangés dans les tiroirs (selon une enquête faite dans le milieu…).

Ils/elles ont leurs revues spécialisées, leurs films X et leurs parades. Les homosexuel-le-s peuvent ouvrir un compte dans n’importe quelle banque, accéder à n’importe quel appartement en vente ou en location, tout le tertiaire est à leur disposition. Aucune discrimination ne leur est faite dans les espaces publics. Jardins, parcs, musées, w.-c., restos, cinés, trains, bus, taxi, boutique, etc, etc…tous leur est ouvert (enfin presque…).
S’ils désirent forniquer dans une voiture, ou dans un jardin public, une fois la nuit venue, ils le font pudiquement à l’abri des regards indiscrets. Comme tout le monde.
Ils sont tellement bien fondus dans le décor, que le seul problème d’intégration se situe à l’entrée du sphincter d’un hétéro.

Notre société moderne semble s’homogénéiser autour de la différenciation, autour des êtres humains qui cherchent à marquer leur individualité (selon des normes fictives et commerciales fixées par quelques élus, c’est un comble), tout en cherchant une valorisation dans la défense des minorités visibles opprimées. Les Noirs, les Palestiniens, les obèses, les handicapés, les rouquins, les Nescafards,  les téléspectateurs d’ARTE, les fans de Mickael Vendetta et de Lorie, et ceux qui sont tout ça en même temps, font partie des minorités visibles.
Un homosexuel n’est pas visible, tout comme une allure efféminée peut juste être le fait d’un problème hormonal. Si on peut avoir de légers doutes pour un homme, comment le remarquer du premier coup d’œil chez une femme ? Tant que la manifestation de cette différence n’est pas visible, verbale et bruyante, c’est impossible. Ou presque.
Et si c’était ça qui était dur à avaler ?

J’ai entendu quelques psys parler de la souffrance que pouvait ressentir les jeunes ados qui se découvraient une homosexualité. Une souffrance induite par une différence qui les poussent vers une vie autre que ce qu’ils, ou elles, ont pu observer tout au long de leur croissance, de leur développement. Dans une telle situation la première mission, le premier devoir, qui incombe aux parents, ainsi qu’à celles et ceux qui sont proches de ce/cette jeune ado, est bien d’offrir un lieu dans lequel il/elle se sente en sécurité, afin de lui permettre de découvrir le chemin qui mène vers l’acceptation de cette différence.
Parce que différence il y a bel est bien.
Si ce n’était pas le cas, le jeune ado ne souffrirait pas ; il n’y aurait pas besoin qu’il se regroupe avec des personnes qui lui sont semblables pour évacuer cette souffrance et se trouver une identité, encourager en cela par d’autres personnes qui peut-être se culpabilisent, se recherchent aussi une identité, qui souhaitent satisfaire leur ego, ou encore se valoriser dans une action de charité sociale.

Il me paraît nécessaire, à ce point de cette écriture, de clarifier deux choses :
La première étant que ma fille semble être attirée par… les filles.
La seconde : C’est que durant la période de mon apprentissage, qui a duré trois ans, j’allais très régulièrement à la petite épicerie du coin chercher un sandwich jambon-fromage fait maison, et que cette épicerie était tenue par un couple d’homosexuels. Des hommes gentils comme tout. Jamais un geste déplacé. Aucunes allusions. Serviables et toujours une oreille disponible.
Dix ans plus tôt, nous avions un autre couple d’homos dans le bâtiment de mon enfance. Idem. Ils vivaient leur truc discrètement, comme les voisins hétéros d’en-face, ou les concierges.
Des gens presque comme tout le monde quoi, et moins chiant que les bourges du bâtiment d’à-côté.
Il n’y a jamais eu de manifs anti-pédés dans la petite rue de mon épicerie, pas plus que dans le quartier de mon enfance. Les gens vivaient, nous vivions ensemble, simplement.

Alors qu’est-ce qu’un adoubement politico-sociétal va bien pouvoir changer à leurs habitudes dans l’intimité de leur relation ? Pas grand-chose, si ce n’est rien.
De plus, il y a une bonne majorité de la population qui ne cesse de s’en prendre aux institutions sociales, aux surveillances de l’Etat ; des personnes qui se lanceraient bien dans un système libertaire loin de toutes ingérences gouvernementales, qui re-décideraient des fondements de la famille post-moderne ; d’autres qui souhaitent nous emmener dans des communions spirituelles afin d’unir nos Moi au Grand Lui, d’unifier nos âmes en perditions à l’Esprit du Vent du Nord, ou à Gaïa tout simplement.
Et là-dedans vous avez un groupe, certainement dissident, qui veut tout faire, et manifeste en ce sens, pour obtenir le droit de se marier selon les anciens dogmes sociétaux de notre civilisation actuelle !
Le PACS ne suffit-il plus !? Ils/elles veulent pouvoir recourir aux honoraires d’un avocat en cas de séparation pour réclamer une pension d’entretien, et du notaire pour des histoires de partage de patrimoine ou d’héritage, alors que la famille entière est au courant des préférences sexuelles du père, de la fille, du cousin et du labrador qui se fait le canard en peluche ?
Tout cela tournerait autour d’une vulgaire histoire de fric, pour pouvoir continuer à profiter des biens de son ex, alors que tout un chacun s’empresse de dire que l’Amour est quelque chose de profond et, bla-bla-bla..?

Lequel d’entre nous n’a pas dit, au moins une fois dans sa vie, que pour vivre heureux en couple, il ne fallait pas taper www.Hotelplan.ch,  mais vivre éloigné des autres ?
Et là, Mario hurle dans la rue :
"Laissez-moi aimer le petit Toad jaune !"
Mais qui t’en empêche !??

C’est quoi la frustration ? De ne pas pouvoir mater librement le cul des minets et lui dire "Bonjour mad’moizeau…", et se faire insulter après !?
C’en est à se demander si, au final, tout ce ramdam n’est pas qu’une simple affaire d’ego ?

Maintenant, si des adultes responsables choisissent de se faire le direct live de "Silence, ça pousse" dans leur rectum, c’est leur choix. Là-contre, rien à redire. Et je ne vais pas ignorer une personne parce qu’elle joue à pousse-caca, que son régime alimentaire est principalement composé de riz ou qu’elle préfère la moule.
Par contre, je suis opposé à la possibilité qu’ils/elles puissent recourir à l’adoption, ou une forme quelconque de procréation artisanale médicalement assistée.
Les raisons ? Elles vont de la pérennité de notre espèce qui se développe depuis plus de 2 millions d’années, selon un rituel précis, au souci du bon développement émotionnel et psychologique de nos enfants. Tout comme je me dis qu’il y a peut-être une certaine limite à ne pas dépasser. N’en déplaise à certains, il ne faut pas pousser le bouchon trop loin…

Cela fait-il de moi un vieux plouc rétrograde, sectaire et homophobe ?
J’en doute. L’uniformité ne me dérange pas et pourrait même avoir quelque chose d’apaisant. Ce qui ne m’empêche pas d’apprécier la diversité, de porter un regard curieux sur toutes les nouvelles choses de la vie, et d’aimer l’autre (ce qui pourrait faire de moi un altérophile).
Quant à la peur des représentants du genre homo (cet abruti de singe), elle est le fait des grenouilles, des bébés phoques, de Bambi, du monde animal en général, ou encore d’E.T.

NEMo.

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