mardi 29 mai 2012

Casseurs de rêves.

Les astrophysiciens qui, comme tous leurs collègues scientifiques, sont dotés d'une curiosité sans limites, se sont mis en tête de découvrir ce qu'il y avait AVANT notre Univers.
Ils construisent donc des appareils de plus en plus sophistiqués, pour voir de plus en plus loin dans notre univers, de plus en plus loin dans le "Temps".
Entraînant l'humanité dans une sorte de voyage qui nous emmènerait dans les testicules de papa.
A la recherche de quelque chose qui n'existe pour le moment que dans leur tête et leurs formules barbares (pour le commun des mortels), ils font se "collisionner", de plus en plus fort, des particules de plus en plus "chargée" en énergie.

Cette quête de l'Origine est devenue, au fil du temps, et avec l'aide des millions qui sont "investis" en subventions diverses et multiples, une compétition, une course, qu'il est préférable de remporter en fournissant des résultats probants.
De leurs expériences naitraient souvent des tous minis rikikis "trous noirs", qui disparaitraient presque aussitôt.
Et ce sans qu'il y ait le moindre risque pour notre sécurité, disent les supers physiciens, soutenus par des supers politiciens qui nous assurent "Qu'ils savent ce qu'ils font".
Possible, mais sont-ils capable de reconnaître un danger autre que ceux auxquels ils ont déjà pensé, qui serait inconcevable dans leur "manière" de réfléchir?

"En juillet 1054, une étoile explosa et devint pendant quelques jours la plus brillante dans le ciel. Les astrologues occidentaux qui scrutaient les cieux l'avaient forcément remarquée. Pourtant, aucune trace, aucun témoignage n'en subsistent. Car le paradigme dominant à l'époque était le paradigme aristotélicien qui affirmait que les cieux étaient immuables. Malgré sa visibilité, une telle anomalie était donc impensable pour les intellectuels de l'époque, qui l'ont pourtant vue mais se sont dépêchés de l'oublier. Il fallut donc aller consulter les archives des Chinois qui, eux, étaient ancrés dans un tout autre paradigme – admettant les changements célestes – pour connaître la date exacte de l'explosion de ce qui est aujourd'hui la nébuleuse du Crabe."
(Jean Staune/ "Notre existence a-t-elle un sens?")

Une idée, parmi d'autres, verrait notre Univers issu justement d'un trou noir.
Un méga trou noir qui après avoir dévoré un précédent Univers se serait tapé la méga indigestion et aurait tout régurgité dans une violente explosion de… Ce qui ferait de nous des bactéries vivant sur un grumeau. Beurk…
Si le trou noir s'est fait un gastro, le résultat n'est pas des plus encourageant non plus…
Ou alors…
Peut-être qu'en orientant leurs nouveaux supers-télescopes vers un trou noir super massif les supers astrophysiciens verraient des clichés montrant la naissance de l'ogre cosmique…
Un p'tit malin dirait:
"Vous ne trouvez pas que cela ressemble à Meyrin, vu du ciel…?"
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Aux alentours du début de l'année, des astrophysiciens des neurones ont découverts des minis-trucs dans nos cerveaux, qu'ils ont baptisés: "Astrocytes".
Un truc qui aurait un lien avec la "Morale" et qui, selon certains, pourrait nous rapprocher de Dieu. D'ailleurs, les scientifiques concernés ne se sont pas trop gêné pour comparer l'ensemble "neurones-synapses-astrocytes" à la "Sainte Trinité", que nous connaissons à peu près tous.

Le "24 Heures" du 13 mars publiait dans ses pages le résultat de deux chercheurs de l'EPFL qui ont démystifié les cas d'expériences extracorporelles, résumant ces planantes aventures à une illusion générée par une lésion située dans une partie précise du cerveau.
Donc plus questions de causer de nos petits voyages à bord de notre corps astral sans risquer de passer pour un fêlé. Parole d'EPFL.
Les deux mécréants ont même reçu un chèque de 20'000 francs forts BNS pour cette découverte. Un chèque remis par la Ligue Suisse pour le Cerveau.
En vérité je vous le dis:
"Heureux soient les fêlés. Car ils laisseront passer la lumière."

D'autre part, heureusement que notre corps est bourré de tout pleins d'organes différents dont le fonctionnement reste assez complexe. Imaginez que sous notre peau il n'y ait RIEN que du vide (ce qui est presque déjà le cas), et qu'une fois notre dernier souffle rendu, notre enveloppe charnelle devienne aussi plate qu'un ballon dégonflé. Déprimant. Les scientifiques ne le supporteraient pas.

Tandis que du côté de Meyrin on cherche le moyen de nous dénucléariser (moléculairement parlant), et que dans la périphérie lausannoise on nous ferme toutes tentatives "échappatoires"; Du côté des States, une équipe de chercheurs amène une confirmation à ce que prétendait le biologiste anglais Robin Baker dans les années 1970: L'homme serait capable se situer dans l'espace rien qu'en percevant le champ magnétique terrestre (magnétoréception).
Cette aptitude, qui se heurte aux plus hautes réticences de la communauté scientifique, nous la devrions à la "magnétite" et aux "cryptochromes". Le premier est un minerai aux propriétés magnétiques, of course, que l'on utilise dans la fabrication des aiguilles des boussoles (of course, bis), or des molécules de ce minerai sont présentes dans des cellules de notre cerveau; Les seconds, les crypto-trucs, sont des molécules photosensibles situées dans la rétine qui réagissent: 1° à la lumière comme son nom l'indique et 2° à leurs orientation par rapport au champ magnétique terrestre. Donc: Quand notre regard est parallèle aux lignes de champs, le message rétinien envoyé au cerveau est plus amplifié.
(Sciences et Vie, N° 1136, Mai 2012/ "Nous avons bien un sixième sens magnétique" par Elsa Abdoun.)

Si aujourd'hui cette "capacité" ne nous sert pratiquement plus à rien parce que nous avons trop pris l'habitude de nous laisser guider par des entités électroniques, elle donne plus de crédibilité aux personnes qui se plaignent de la proximité des lignes "hautes-tensions", et nous alertent sur les possibles lésions que pourraient engendrer l'usage abusif du téléphone portable.

Pourtant, les enfants dès neuf ans sont "formés" à l'utilisation d'un natel. Plus tard ils auront besoin de leur "tablette" pour communiquer avec leurs potes, et potesses, dans la maison voisine; avant de finir complètement "addicté" à leurs I-gadgets.
Une interconnexion permanente grâce au "cloud", un nuage informatique qui gère toutes nos communications. Un "nuage" virtuel qui consomme une énergie bien réelle.

Il y a quelques années un jeune Argentin découvrait, lors d'un voyage initiatique dans le Monde de ses ancêtres qu'il effectua aux côtés d'un "Chaman" local, qu'il était possible d'écouter les histoires que racontent les nuages…

NEMo.

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