jeudi 22 mars 2012

A chaud...? Une envie de sécession

Dans une profonde réflexion sur l'état de santé politico-économique du gouvernement Belge et de sa société, qu'elle n'hésite pas à comparer à un pays non développé, Madame R. Stämpfli défend l'idée que la tragédie survenue il y a quelques jours dans le Valais est "normale". Qu'au vu du foutoir qu'il règnerait en Belgique, il est "normal" que 6 adultes et 22 enfants meurent dans un tunnel autoroutier Suisse.
Madame S. qui verrait bien qu'un système soit "responsabilisé" pour les dommages collatéraux qu'il engendre, est née et passe une partie de son temps pour son travail dans une Suisse, devenue championne d'Europe des accidents sur les passages pour piétons, et dont le gouvernement Fédéral fait tout pour "responsabiliser" les conducteurs d'automobile.

La Suisse (alémanique surtout) étant un modèle de perfection, tandis que toutes les décisions prisent dans une Berne Fédérale (qui a vu naître dame Regula) sont le reflet de la sagesse ultime, il est inconcevable qu'il y ait le moindre défaut de conception dans nos tracés autoroutiers. Même si ceux-ci ne sont plus adaptés aux exigences réelles de la circulation "moderne", et recèlent de nombreux "pièges" définitivement mortels… Mais il est plus facile de critiquer les défauts de nos voisins.

Je ne serais pas surpris d'apprendre que Madame Regula Stämplfi ait rapporté un exemplaire de "Mein Kampf" de son séjour universitaire berlinois. Parce que dans sa pensée de responsabilité "globale", tonton Adolf pourrait très bien n'être qu'une victime du système économique de l'époque, une pauvre victime des lobbies anti-juifs qui sévissaient en Autriche et en Allemagne au début du siècle passé, résumant les heures sombres du second conflit mondial par un: "Évidemment le nazisme."

Ayant lu dernièrement que la Confédération envisageait de faire payer les touristes inconscients qui s'aventurent dans des "zones" à risques les divers frais de "sauvetage", Madame S. devrait demander que cette même Confédération, ainsi que l'état valaisan, envoient la facture relative à l'intervention des ambulances et des hélicoptères, plus les frais de déblayement et de remise en état de la chaussée, les frais d'hospitalisation et de rapatriement au gouvernement de la Belgique. C'est con, Madame S. a raté l'occasion de présenter la facture à Monsieur Di Rupo lors de son récent passage en Valais. Va falloir ajouter les frais de port à la facture…

Bref, Madame Regula Stamplfi n'a pas de cœur. Enfin si, mais il a été purgé de toutes émotions humaines. "Evidemment, une fille de boucher…" Et qui vit à… Bruxelles (selon wikipédia).

Mais la Suisse, ce n'est pas cela!

La Suisse est partagée en quatre régions linguistiques qui ne se comprennent qu'au travers de l'anglais!
Il y a des Romands (français), des Tessinois (italiens), des romanches et des Suisses allemands. C'est vrai que les "casques à boulons" sont majoritaires, mais leur mode de pensée n'est pas le notre.
La Suisse qui parle avec son cœur n'a qu'un lien forcé avec les Barbares du Nord qui fabriquent des criminels recherché par "Interpol".
Nous, les autres, nous savons nous émouvoir quand un drame survient; nous savons faire preuve de solidarité.
Même si parfois nous avons la mémoire d'un poisson rouge quand nous plébiscitons au Grand Conseil vaudois ceux qui nous taxent nos impôts tout en allégeant ceux des super-riches. Le bassin lémanique est de toute beauté, surtout du côté Est depuis Lausanne; En Valais il y a de merveilleux domaines skiables, les Valaisans sont accueillants (sauf avec Franz Weber) et arrosent tout avec leur "Fendant".
Le Tessin est un canton magnifique. Bon, ses lacs débordent de temps à autre, mais cela n'enlève rien au charme sans pareils de la Nature sauvage qui cerne Lugano, Locarno ou remplit d'un léger mystère le "Centovalli"… Les gens y sont accueillants et respirent la joie de vivre.

Les Suisses Totos sont à l'image de La présidente de la Confédération, Madame Eveline Widmer-Schlumpf qui montre autant d'émotion en écoutant son vieil ennemi Christoph Blocher débattre sur l'indépendance de la BNS:


Que pendant une bien triste conférence de presse sédunoise, en présence du Premier ministre Belge Elio Di Rupo.



Ca fout les jetons...

C'est vrai que nous aimons bien l'argent des fortunés étrangers. Mais nous, les Romands, ne prenons que l'argent des riches encore vivant. Nous n'avons pas spolié la mémoire, et les comptes, des victimes du nazisme.
C'est vrai aussi que le Suisse Romand est un peu méfiant. Mais une fois qu'il a appris à faire confiance, c'est un ami sincère qui sait faire preuve de compassion...

NEMo

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