Ceux qui veillent sur nous.

Si j’ai bien compris, le modèle actuel de l’assurance maladie s’auto-définit lui-même comme étant social et solidaire.

Tout le monde paie. Chaque être humain respirant sur le territoire Suisse DOIT avoir une assurance maladie, donc payer une cotisation. C’est l’un des aspects de la solidarité de la chose, l’autre étant qu’ainsi tout les Helvètes contribuent à ce que chacun puisse se soigner et rester en bonne santé.

Cela a été décidé, imposé, voté et accepté. Depuis, la machine est passée en mode "essorage".

Le Peuple était en droit d’attendre que les assureurs remplissent leurs parts du "contrat" vis-à-vis de ceux, et celles, qui leurs ont permis d’obtenir le financement, obligatoire, des caisses maladie, de leur vache à lait.

Les belles promesses sont devenues le "bronze" dans lequel elles s’étaient coulées, tandis que la chasse d’eau les emmenaient se faire diluer dans les tracasseries administratives et capitalistes…

Quelques révisions furent bien tentées mais n’ont pas vraiment abouti. Difficile d’obtenir de l’objectivité et l’impartialité de la par des assureurs, surtout quand le Peuple, leurs clients, finance des bureaux démesurés, des Porsches CasHyène,  des Maseratis, des belles et luxueuses villas, les bijoux de Madame et les Escorts de Monsieur et des vacances paradisiaques…

Les Caisses maladie n’ont pas le droit de faire du profit. Ok.

Cela les empêchent-elles de faire des bénéfices ?

Les caisses n’ont pas le droit de "trier" les bons et les mauvais risques... Soit.

Rien ne leur interdit de NE PAS répondre aux demandes d’affiliations de personnes âgées, ou jugées "à risques", quand celles-ci n’ont pas cherché conseils sur Comparis point ch’te nique.

Ne sommes-nous pas dans une société qui repousse ses limites et contourne les interdits !?

Toujours si j’ai bien compris, il y aurait une nouvelle initiative en préparation pour une caisse unique.

Why not… Qu’elle soit "unique", "orgasmique" ou "trisomique", le Peuple n’attend pas grand-chose, en fait, de la part des assurances... Juste qu’ils cessent de nous augmenter annuellement les primes en les justifiant par d’invérifiables arguments ; qu’ils nous disent ENFIN ce qu’ils font avec NOTRE argent ; qu’ils paient ce qui serait nécessaire et utile pour que nous restions en bonne santé, indépendamment de la  médecine utilisée. Qu’elle soit ondulatoire, chinoise, ou martienne…

Mais le plus important demeure quand même le fait que si 100% des Suisses doivent payer, il est légitime d’exiger que 100% des Suisses soient pris en charge !

Je trouve inadmissible que dans nos contrées civilisées, nous puissions lire, à notre époque, dans les journaux :

"Qui paiera pour son cancer ?"

en parlant du petit Elliot 4 ans, atteint d’une tumeur maligne du rein. Alors que chaque assureur nous fait sa pub "qui prend soin de nous", "qui nous protège" ou encore nous dit que "l’important c’est vous".

Elliot un cas isolé ? Non. Je côtoie régulièrement un jeune homme qui a dû demander à l’Assurance Invalidité le remboursement de ses médocs, tandis que la cheffe de clinique au département médico-chirurgical de pédiatrie du CHUV révèle : "Nous faisons régulièrement des demandes auprès des assurances pour qu’elles acceptent de rembourser des médicaments. Et dans 96% des cas, elles changent d’avis. " Oublie-t-elle de mentionner que suivant la pathologie et la cherté d’un traitement l’assurance ne remboursera pas une deuxième fois un traitement identique au précédent ! Le père n'est plus là pour en témoigner.

La Santé n’a pas de prix et n'offre aucunes garanties.

Tiens… ! Lors d’une prochaine révision de la LAMal nous pourrions proposer que médecins et hôpitaux soient payés une fois leur patient guéri ; nous pourrions aussi en finir avec cette obligation de contracter, et n’avoir plus qu’une seule assurance (c’est-à-dire sans l’armada des complémentaires); et enfin fixer des primes en fonctions des revemus, et prévoir une prime familiale.

Ou tout simplement qu’elle soit Juste, Equitable, Honnête, Transparente, au service des patients et animée par une volonté Bonne.

Encore un idéaliste rêveur ce NEMo...

NEMo