vendredi 9 décembre 2011

Berlin-Paris-Rome. (Fantôme du passé?)

Le rêve du chef du groupe parlementaire démocrate-chrétien au Bundestag :
"On va maintenant parler allemand en Europe."
67 ans plus tard : Angela règne sur l’Union Européenne… Et plus d’URSS dans le coin pour venir contrecarrer les plans de Berlin ; Poutine étant trop occupé à faire arrêter et incarcérer les opposants à son régime.

Rome obéit comme les autres, et Sarko refait une santé au Vichy.
D’ailleurs le tandem Angola Merkozy a accouché d’un compromis pour sauver la zone euro avec la volonté de l’imposer "à marche forcée", et des pénalités pour les mauvais budgets d’Etat.
Un nouveau traité répondant aux exigences de Mme Merkel serait conclut assez rapidement (3 à 5 mois), et proposé en signature aux 27 membres de l’UE, ou aux 17 membres de la zone euro (auxquels pourraient se joindre des Etats volontaires).

Sarko et Merkel, Anguela et Nicolas… Ces deux là ne se quittent plus depuis que les peuples de la zone euro sont dans une mouise intersidérale. Ils sont tellement proches, enfin le Nicolas est tellement collé à la jupe d’Anguela que l’on ne sait plus où finit la chancelière allemande et où commence le président français.
Les mauvaises langues pourraient penser que Mme Merkel, se sentant seule à force de voyager, a décidé de s’acheter un petit Gremlins de Tchéquie, comme animal de compagnie et de l’exhiber avec un certain attachement lors de ses voyages d’affaires…
A moins que le petit Nicolas, en manque d’affection  à cause des Tétons sensibles et du "Baby blues" de Madame CBS, ait décidé de baiser l’Allemagne.

Cessons les médisances. Ce n'est pas toujours facile de trouver un partenaire à sa taille...

En tout cas, et en attendant le fin mot de cette relation, les populations pauvres, et moyennement pauvres, vont galérer entre le chômage qui augmente, à mesure que les prestations diminuent, et l’âge de la retraites qui est repoussée, repoussée, repoussée entre deux mesures d’austérité…
Cela en à fait pleurer, pas de rire, la Signora Elsa Fornero, ministre des Affaires sociale en Italie, quand elle a essayé de présenter au peuple italiens les nouvelles mesures, pour éviter la banqueroute de l’Etat, prévues par le nouveau chef du gouvernement : Mario Monti.
Un Mario Monti qui a quand même essayé de rassurer les classes défavorisées en déclarant :
"Nous avons soumis à des impôts certaines tranches de la population qui ne sont pas pauvres."
Certaines tranches… ? Le patron de Fiat, Silvio and Co font-ils partie de cette "tranche" ? Ou le message se réfère-t-il aux riches italiens qui ont des comptes en banque à l’étranger ?
Ce dernier, Signor Monti, quand il a succéda à Silvio Berlusconi, avait en quelques sorte promis aux Italiens :
"Du sang non, des larmes non plus, des sacrifices peut-être. "
Manque plus que le sang, et Mario aura eu tout faux…

Bref. On se prend à rêver d’un gouvernement Social européen ; d’un François Hollande président qui entrevoit une Europe unie par la solidarité des Peuples pour affronter la crise ; un Hollande qui rêve d’une vague rose franco-allemande.
D’ailleurs le candidat aux présidentielle française a sorti son plus bel allemand pour dire à ses camarades du SPD:
"Ensemble, l’Allemagne et la France, nous allons gagner ensemble. (…) Si nous réussissons à l’emporter dans nos pays respectifs, c’est le cœur de l’Europe qui va s’en trouver modifié."

Qu’il soit de Droite ou de Gauche, le futur Président français aura caressé les Goths dans le sens du poil…

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