samedi 5 novembre 2011

Le Slow down du Fair Play.

Le "Fair-Play": un joli slogan utilisé par les milieux sportifs pour tenter de calmer les esprits des "joueurs" et des supporters, puis repris par divers organes de sécurité routière qui ont placardés ce message "pacificateur" le long des chemins de goudron.
Ca, c'était quand j'étais jeune...
De nos jours, la mission visant à modérer nos ardeurs motorisées a été confiée à un clone de Zucchero et son équipe de Grass band.

Je souhaite que le message "Slown down, ticket assis" passe bien en zone péri-urbaine parce qu'en ville, c'est quand même un peu loupé!

Mais avant de taper sur les automobilistes, tous ce a qui deux roues, motorisé ou non, et au passage: les piétons, je dis un grand "MERCI" à tous ceux, et celles bien entendu, qui arrêtent leur moteur au feu rouge, et qui ne confondent pas circulation routière avec un lâché de taureaux en Estremadura.
Si,si, cela existe...

Pour les autres, je ne sais vraiment pas par quel bout commencer. Jeunes, vieux, riches, moins riches, pâles, brunis, rosés ou verdâtres, Nescafards ou RMistes, hommes ou femmes, c'est le même combat:
Tracer le plus rapidement possible du point "A" au point "B".
(Nestlé a provisoirement installé un de ces radars "passif" dans son enceinte privée... Le radar qui vous informe à quelle vitesse vous roulez.)

La route semble être devenue l'arêne dans laquelle s'affrontent les "classes" sociales. Et dans cette confrontation quotidienne, la plus grosse carrosserie, et cylindrée, l'emporte...
Excepté pour les cyclistes qui eux misent justement sur leur "faiblesse" pour forcer le passage, et faire toutes les crasses possibles aux automobilistes et aux piétons...

Comme il faut bien commencer par quelqus uns, prenons notre jeunesse.
Tant qu'ils ne se seront pas fait ZE grosse frayeur (sans suites graves), que les lois incontournables de la physique ne les auront pas rappelé à l'ordre, et que papa continue de payer essence et pneus, c'est franchement pas Top. Le pire de la jeunesse..? Elle n'est pas autochtone (n'en déplaise à mes convictions), et roule "Allemande". Avec une mention spéciale, sur la Riviera vaudoise, pour les étudiants des Ecoles hôtelière sise sur les hauts de Montreux.

Nos retraités? Ils sont quasiment tous dépassés par l'intensité et la folie de la circulation. Et certains ne se rendent même plus compte quand leur véhicule heurte un obstacle...

Entre deux: c'est la gabegie presque totale et l'on foule de l'accélérateur pratiquement l'intégralité du Code de la route sans se soucier de la gêne, ou des risques encourus par les autres usagers qui utilisent le domaine public. Le partage sur les artères d'un centre-ville? Il est forcé!
Chaque automobiliste a les yeux rivés sur le capot de sa voiture. Normal me direz-vous.
Celui qui forcera sa priorité pour se retrouver coincé, au beau milieu d'un carrefour, sortira de sa poche revolver une paire d'oeillères invisibles, tandis que la nescafarde, du haut de son SUV 4X4, relèvera son menton. Klaxons, énervements, insultes et prises de mains.

Les scooters sont des catas ambulantes (dépassements bilatéraux et slalom spécial traffic), la qualité des motards est quand même à la baisse, et trop de piétons abusent de leur priorité absolue, en croyant qu'il suffit d'appuyer sur "Pause" pour stopper un véhicule d'une tonne et demi minimum, ou n'importe quels autres engins motorisés ou non.

Quant à espérer que les forces de l'ordre viennent mettre un peu d'ordre dans ce tohu-bohu, autant attendre de voir le reflet de la Vierge sur le miroir de la salle d'eau.
Quand les "Bleus" débarquent à la Gare de Vevey, ce n'est pas pour disperser les voitures stationnées sur les trottoirs, sur la piste cyclable ou encore sur le passage à piéton, mais pour se la péter pouces au ceinturon et aller faire les "jolis-coeurs" auprès des vendeuses de sandwiches dans le hall principal...

Non. Là j'éxagère un peu. Hier soir un agent de police a demandé à une voiture mal stationnée de se déplacer, pour pouvoir sortir la voiture de patrouille.
La dame a mis sa voiture sur le trottoir-terrasse de l'Astra, sous les yeux du flic, qui est parti sans rien dire...

Welcome to Nestlé-City, ville d'image.

NEMo
(qui va encore prendre des bûches pour avoir râlé...)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire