dimanche 12 février 2012

Sucrage de fraises.

"Le service de sismologie Suisse enregistre entre 500 et 800 tremblements de terre par an, mais en moyenne, seuls dix d'entre eux sont assez forts pour être ressentis."
Il y en a d'ailleurs un qui c'est produit du côté de Zoug, ce week-end.
Pas grand-chose: 4,2 sur l'échelle de Richter. Bref, pas de quoi affoler nos centrales atomiques...
Il y aurait tellement peu de risques d'accidents nucléaires en Suisse, qu'il n'y a que l'erreur humaine qui pourrait nos transformer en petite luciole stérile. Mais comme le personnel helvétique représente l'excellence de la main d'œuvre mondiale, que dis-je… Universelle, nous n'avons aucuns soucis à nous faire…
La bonne nouvelle que j'ai entendue de la bouche d'un Monsieur Pello serait que les centrales nucléaires suisses ne seront pas stoppées en 2034. D'après lui, la sortie du nucléaire décidée par la Confédération porterait sur le renoncement de la construction de nouvelles centrales nucléaires et non l'arrêt de celles actuellement en fonction. Des "anciennes", qui resteraient en service tant que leur fonctionnement ne sera pas un danger pour les populations…
En somme 2034, cela pourrait être plus loin que prévu…

Les directeurs de stations pleuraient à la neige fin novembre 2011; sautaient tels des cabris des montagnes en décembre 2011; ils déchantent en janvier 2012: Temps maussade, trop froid et, c'est un comble, trop de neige!
Baisse de fréquentation de 13% pour le début de l'année, et moins 7,9% de recettes sur les remontées mécaniques…
On va éviter de trop s'attarder sur les conditions climatiques qui nous malmènent ces derniers jours.
Les historiens de la Terre nous racontent, occasionnellement, qu'une très forte majorité du Vivant avait disparue pendant les ères glaciaires lointaines. Nous avons un exemple, une sorte de "Teaser", grandeur de Nature de l'explication du "Comment" cela pourrait se passer…
Contre les excès de la Nature, personne n'est à l'abri. Même pas les riches qui voient leur tuyauterie geler, et leur citerne à mazout dysfonctionner.
Bon l'avantage qu'ils ont sur nous, c'est que le chauffagiste "risque" de favoriser le dépannage de leurs installations avant les nôtres, celles du Peuple…
Cela fait dix jours que notre chauffage est défaillant dans les chambres à dodo. Le système fonctionne, oui, mais supporte très mal la forte "sollicitation" de ces derniers temps (bâtiment subventionné).
Je vais pas trop me plaindre, parce qu'il y en a beaucoup, beaucoup d'autres qui n'ont pas la chance d'avoir un toit et des murs pour se protéger, mais quand même…

Coup de froid sur nos banques, aussi. Et je ne parle pas des "bancomats" qui toussent, et recrachent les cartes des clients.
Non, la bise qui soufflait sur la confiance que nous portions à nos banquiers vire au noir! "Ils" continuent à nous prendre pour des cons. Notez, qu'ils se foutent de ce que nous pouvons bien penser d'eux, nous le Peuple, on en a l'habitude. Mais que ces chacals passent, "ouvertement", outre les décisions et les adjonctions des gouvernements me sidère à un point tel, que je me demande si nous n'aurions pas meilleur temps de les "euthanasier" tout de suite!

Suite à certaines infractions délibérées, l'épisode UBS two thousand eight, qui a conduit le Peuple à mettre la main au porte-monnaie, pourrait bien se reproduire avec la deuxième banque helvétique.
UBS qui en son temps avait refusé de débourser 2 milliards pour venir en aide au fleuron de l'entreprise helvétique, Swissair en l'occurrence, jouait les Roms quelques années plus tard pour recevoir quelques 65 milliards de la Confédération…
Aujourd'hui certains observateurs redoutent que la même Confédération doive venir en aide au Crédit Suisse, la deuxième fameuse banque de notre pays.
Dans un article du Matin dimanche (12.02), il est justement fait allusion au sauvetage d'UBS, il y a trois-quatre ans, en révélant que les actifs pourris, que la Confédération (donc les Suisses) avait rachetés à la-dite banque, lui rapportent de juteux bénéfices (vivement le partage alors). Est-il possible que cette info ne soit là que pour éviter un tollé général quand l'heure d'ouvrir les caisses pour le C.S. sera venue?
Rassuré, le contribuable déboursera demain, ce qui pourrait lui être rendu dans une semaine…
Il faut reconnaître que nos institutions financières avaient de solides réputations. Aujourd'hui elle est de plus en plus douteuse, et il n'est pas garanti que ce qui a fonctionné pour l'une aujourd'hui, marche pour l'autre demain.

Le plus costaud dans les cas d'UBS c'est que les traders, qui sont à l'origine de la panique financière de 2008, sont les mêmes que ceux qui rentabilisent les actifs "toxiques" aujourd'hui.
Bref, nous avons des chauffards criminels multirécidivistes qui nous confectionnent un nouveau Code de la Route, et une Jacqueline de Quattro qui serait la cheffe des gangs "Lyonnais".
Elle est loin l'Islande...

Le fisc américain a, dans sa ligne de mire, plusieurs établissements bancaires suisses; le gouvernement U.S. réclame tout plein d'infos sur tout plein de gens en Suisse.
Bref les Etats-Unis font passer un sale quart d'heure, qui en deviendrait presque une demi-heure, aux gentils petits Suisses.
Les States obtiennent nos fiches de police; nos banques s'aplatissent; à Fribourg Swiss tennis dévisse.
3 – 0, score sans appel.

NEMo

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