lundi 23 septembre 2013

Dumping, Baby-barbies et "Splatch" le poisson.

Le dumping salarial ça n’existe pas.
A l’UDC on est contre les étrangers qui viendraient chez nous pour nous piquer notre taf ; contre les frontaliers qui bossent pour moins cher que l’employé helvète, créant ainsi le fameux dumping salarial.
Rien de nouveau sous les nuages.
Au printemps de cette année, un article paru dans le 24 Heures annonçait que :
« L’Union européenne ne ferait pas de dumping.
La commission vaudoise chargée de veiller aux conditions de travail estime les abus marginaux.
Les travailleurs de l’UE dans le canton de Vaud ne créent pas une réelle distorsion des conditions de travail. Même si le nombre d’amendes et de sanctions au titre de la loi sur les travailleurs détachés a augmenté de plus de 20% en 2012, par rapport à 2011. Rien de préoccupant selon la commission tripartites chargée de contrôler les cas de sous-enchère sociale ou salariale, dans un son rapport 2012. »
Comme d’hab’ l’UDC crierait « Au loup !» pour rien du tout, ou pas grand chose.
Mais c’est le rôle des UDC de nous effrayer avec des propos exagérément xénophobes. Ils se nourrissent de nos peurs et vivent de nos angoisses.
Alors pour que tout le monde pige bien : Le dumping salarial, ça n’existe pas chez nous !

Une des plus grandes scierie de Suisse, également la première en Suisse romande Desponds SA a comme directeur et propriétaire un certain M. J.-F RIME, personnage qui est aussi président de l’Union Suisse des arts et métiers (USAM) et, à ses heures perdues, un conseiller national UDC fribourgeois.
Un personnage qui est fière d’être Suisse, de penser Suisse, de chier Suisse et qui doit peut-être imaginer un monde consommant Suisse.
Ces employés font un travail qui est rémunéré, selon ses dires, 1'000 euros ou moins dans l’UE et au delà.
C’est pour cela qu’en bon chef d’entreprise il refuse l’idée d’un salaire minimal de 4'000 francs par ouvrier, parce que cela pèserait sur les prix de production de son entreprise.
Soit, et pis… ? Et puis… s’il y avait une trop grande différence de salaire entre les ouvriers suisses et étrangers, cela nuirait à la compétitivité helvétique et menacerait les emplois des ouvriers suisses.
http://www.rts.ch/la-1ere/ptogrammes/vacarme/5164971-qu-est-ce-qu-un-salaire-juste-3-5-11-09-2013.html?f=player/popup   dès la 14ème minute.
C’est magique le capitalisme : L’ouvrier polonais n’a plus besoin de venir en Suisse pour influer sur nos salaires…
Mais il n’y a toujours pas de dumping salarial.

C’est la fin des minis-miss en France. Va y avoir des déprimes en perspectives chez nos gauloises de voisines. Toutes ces bonnes mères de familles mattellisées qui déguisaient leur fille un fois l’an pour que leur enfant les couvrent de gloire, pour que ces fillettes offrent à leur vieille génitrice une seconde jeunesse, pour qu’elles réalisent ce que la vie a refusé à leur mère et que toutes ces femmes en manque de reconnaissance puissent se pavaner en exhibant fièrement leur barbie automatisée.
Mais voilà que dans la Belgique voisine, les concours des minis-Miss y sont encore autorisés. Après la fuite des richissimes français, y aura-t-il un exode des bonnes mères hystériques du gloss et de leur Miss Dent-de-lait?
De son côté, le clergé Belge étudie discrètement la possibilité de sponsoriser des concours de minis-Mister.

Il y a quelques jours ma fille ma raconté une histoire qui m’a fait me souvenir d’une sortie de classe au bord du lac : Un copain de classe voulait nous faire découvrir l’art de la pêche.
Sous le regard légèrement intéressé de ses copains-copines il a donc sorti un poisson du lac ; a retiré délicatement l’hameçon resté fiché dans la bouche de l’animal et, encouragé par les quelques manifestations de dégoûts des filles présentes, il a mis un doigt dans la bouche du poisson avant de tirer d’un coup sec vers l’arrière. Pour abréger l’étouffante agonie de la créature écaillée…
Ensuite, avec l’approbation du prof présent, il a entrepris d’ouvrir sa prise en deux en lui ouvrant l’abdomen sur la longueur.
Une fois le poisson ouvert, nous nous sommes aperçu que son cœur battait encore, un peu et pas pour longtemps…
L’histoire de Lolo met en évidence cette même cruauté qui s’est manifesté d’une manière assez… horrible, selon ses termes.
Deux ados s’adonnaient à la pêche du côté de Corseaux (le premier patelin à la sortie de Vevey en direction de Lausanne par la route du lac). Une fois leur prise sortie de son environnement et le leurre retiré sans grands ménagement, ils n’ont rien trouver de plus crétin que de broyer le poisson dans leurs mains et, comme s’était un peu trop visqueux pour leur petite peau de puceau, ils ont fini leur besogne avec les pierres à disposition…
Etant désespérément trop stupide pour être insulter, on peut quand même s’inquiéter à l’idée de savoir que ça va grandir…

NEMo.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire