dimanche 15 septembre 2013

Aucun risque pour notre santé.

On le sait depuis quelques mois le MERS et la grippe aviaire ont fait naître quelques angoisses à l’OMS. Il y a aussi eu une alerte sanitaire déclenchée après la mort de deux marins chinois arrivés à Montevidéo il y a trois mois. Ils soufraient d’une maladie inconnue qui se manifestait par des oedèmes sur les membres inférieurs et d’une insuffisance cardiaque.

Des ‘tis virus qui surgissent comme ça, d’on ne sait vraiment où et qui envoient des dizaines de milliers de poulets et cochons  à l’incinérateurs, et quelques dizaines d’humains au cimetière.
Pour contrer ces virus ‘’énigmatiques’’, qui nous montrent qu’en matière d’arme de destruction massive, personne ne fait mieux que la Nature, des chercheurs internationaux veulent créer un virus mutant pour contrer le H7N9 (c’était dans un quotidien romand à la début août).
Why not. Vu que l’homme a, dans sa check-list de qualités intrinsèques, des trucs comme l’arrogance, la fierté, la prétention, l’égocentrisme, etc, etc… ; qu’il est ,selon lui, la seule créature douée d’intelligence sur la surface du globe, c’est normal qu’il s’estime plus fort que la création qui l’entoure.
Ils créeront donc leur petit virus mutant qu’ils finiront par tester sur des populations démunies et nous allons nous retrouver menacé par une armée de zombies qui claquent des dents. Je confonds… Un autre VIH irait tout aussi bien. Ou tout peut très bien se passer.

Vous avouer que je n’ai aucun doctorat et que je ne suis pas un scientifique ne surprendra personne et m’aura fait gaspiller deux lignes. Donc si j’écris que nous serions en alerte sanitaire permanente, cela ne repose sur aucun fondement officiellement établi. C’est juste une impression qui me traverse l’esprit. L’homme ne cesse de détruire son environnement, de s’enfoncer dans des jungles épaisses pour y construire des routes, y installer des plantations ou tout simplement pour y prélever toujours plus de bois.
Il va forcément ‘’rencontrer’’ des organismes qui peuvent se révéler dangereux pour nous, des organismes que la Nature a cloisonné loin de tout et qui, grâce à notre technologie, pourraient se répandre allègrement à travers le monde. L’homme découvre des lacs enfouis contenant une eau ‘’pure’’, mais n’a aucune idée des micro-organismes, endormis par le froid par exemple, qu’elle pourrait contenir. Et comme si cela ne suffisait pas, nous ramenons sur terre des prélèvements effectués sur une autre planète.
Ajoutez y une propension à bouffer tout et n’importe quoi, des nids d’hirondelles que ces petits zoziaux confectionnent délicatement avec leur bave par exemple, et on obtient un minestrone de risques sanitaire.
 
Vous me direz que toutes les mesures de sécurité sont prises, heureusement ! Des mesures qui sont à la hauteur du danger encouru. Le prof d’aïki disait à ses débutants: « N’attaques pas plus fort que la chute que tu peux supporter… »
Comme on ne peut empêcher l’être humain d’être stupide, ni d’être libre de dépenser son fric comme il le souhaite, l’Etat doit quand même prendre des dispositions pour garantir un tant soit peu la sécurité de ses citoyens. D’un point de vue sanitaire cela passe, entre autre, par des vaccinations obligatoires (via une révision d’une loi sur les épidémies, par exemple). Ben oui, vaut mieux prévenir que guérir.
 
Du coup, si les vaccinations deviennent obligatoires, il n’y aura plus pénurie de médicaments comme ce fut le cas en Suisse l’année passée. D’abord se furent les traitements contre le cancer qui firent défaut puis se fut le tour de certains antibiotiques de manquer dans les officines du pays. L’Etat ayant dû puiser dans ses réserves obligatoires.
Selon Swissmedic, que l’on interrogeât sur le sujet, les entreprises évoluant dans une économie libérale peuvent décider elles-mêmes de ce qu’elles produisent ou non. La pénurie actuelle est donc notamment une conséquence de la globalisation, et la disette touche surtout les médicaments dont les brevets sont échus. Elles pourraient se confirmer en raison de la suppression de certaines unités de production pour des questions de rentabilité.
Nous pourrions penser qu’avec des vaccinations obligatoires, la Confédération s’engagerait à se fournir en quantité suffisante de médocs auprès des pharmas nationales. Après l’assurance obligatoire voici venu le jour des médications obligatoires. C’est fou le nombre de personnes qui veulent prendre soin de notre santé dès qu’il y a du fric à se faire.
 
Petite parenthèse chinoise avant de revenir médire sur mes potes de cœur.
En mai 2013, un article du 24 Heures faisait un survol de l’insécurité alimentaire dans l’Empire du Milieu : Du rat, du renard et même du vison traités avec des produits chimiques et vendu comme viande d’agneau ; production de viande de bœuf à l’aide de canard ; une solution au peroxyde d’hydrogène pour la préparation des pattes de poulet.
Injection d’eau dans la viande pour la rendre plus lourde ; mise en vente d’animaux malades ou bourrés d’antibiotique, voire de hautes doses de stéroïdes; en mars 2013, 16'000 cadavres de porcs, morts d’une maladie non précisée, furent découverts en décomposition dans la rivière Huangpu (Shanghai) ; En 2012 on apprenait que des antibiotiques avaient été produits en utilisant des huiles alimentaires usées. Et le plus grand scandale de ces dernières années (2008) : la découverte de mélanine dans le lait en poudre pour bébé (6 décès et des maladies pour 300'000 autres).
Un utilisateur de Welbo fit remarquer ironiquement :
« On est presque immunisé contre des centaines de poisons, devrions-nous remercier ces extraordinaires hommes d’affaires ? »
Là aussi, Nestlé (la firme) n’a rien inventé avec ses futurs alicaments, elle va juste breveter ce qui se passe déjà tout autour de nous. Nous polluons à tout va sans nous soucier des retombées sur notre environnement et la santé de nos enfants. Des fumées toxiques dans notre atmosphère ; des rejets chimiques industriels et pharmaceutiques dans les cours d’eau et dans la terre. Des molécules toxiques qui s’ajoutent aux engrais et pesticides dans notre alimentation par le biais de l’agriculture et les bêtes de rentes. C’est choquant, c’est exagéré, mais ça passera mieux avec un goût de chocolat.
 
NEMo.

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