mercredi 6 juin 2012

Une race sanguinaire.

Il me faut reconnaître que le dernier "Fait divers" sanglant made in Canada, ne m'a pas vraiment "ému", tellement nous sommes devenus, pour une bonne partie d'entre nous, insensibles aux horreurs quotidiennes de ce lugubre monde d'humains. Etant passablement aidé, il faut le souligner, par les médias locaux et internationaux qui peinent à nous dégotter de réjouissantes nouvelles, ainsi que par les productions hollywoodiennes.
Des enfants, des femmes et des hommes meurent tous les jours sur les écrans de nos télévisions pendant que nous dinons, que nous bouffons des amuse-gueules, ou buvons simplement une p'tite mousse.
Par contre, ce qui m'attriste réellement c'est de voir qu'au XXIe siècle, dans un monde baignant dans une évidente richesse et une prodigieuse technologie qui ont permis à l'Humanité de s'élever au-dessus de son rang primitif de simple "animal", nous puissions y trouver des "hommes" qui jouissent en prenant volontairement la vie de leurs semblables; Que ces "bestiaux" en garde une "mémoire" électronique qu'ils vont ensuite diffuser sur des réseaux dit: "Sociaux"; Et que des gens qui se prétendront sains d'esprits les dupliquent après les avoir visionnées…
Grandeur et décadence de l'Empire Romain…
Mais les violences gratuites, les tortures et autres supplices précédant la mise à mort d'un humain n'ont pas attendu "César" pour occuper l'esprit de personnes malades et conditionnées par je ne sais quelles "croyances" absurdes.
Les esclaves, les vaincus, les brigands, les barbares se décapitaient par centaines déjà bien avant la guillotine; la médecine invasive se pratiquaient sans anesthésie locale, et quand les fosses n'étaient pas garnies de pieux effilés, léopards tigres et lions y patientaient en attendant leurs festins, humains et vivants de préférence.
Rome n'a pas inventé grand-chose, mais l'a démocratisé.

Creuser un trou pour y balancer les condamnés aura toujours été le moyen le plus facile et le plus rapide pour se débarrasser des suppliciés, en masse. Un trou, des prisonniers, deux grenades, l'Indochine; Des fosses, des victimes agonisantes, des machines de chantiers, l'Allemagne nazie. Et cette pratique a perduré bien au-delà des grandes guerres.

L'Extrême-Orient reste quand même la championne du monde en matière de torture. Le condamné chinois avait le choix entre: Se faire couper en deux par la taille, se faire démembrer par cinq chevaux (2 bras, 2 jambes, 1 tête), se faire hacher menu, être cuit dans une marmite, castré, empalé, coiffé, servir de cobaye pour ce qui sera pour nous, aujourd'hui, de l'acupuncture ou encore de se faire écorcher vif. Bref que des bons moments. Il paraît que le premier roi de la dynastie Ming aimait à arracher la peau des fonctionnaires corrompus…
La torture s'applique aussi pour assouvir une vengeance, telle cette reine qui attrapa l'amante de son défunt époux pour lui couper la langue, les bras et les jambes et lui sortir les yeux de leur orbite avant de la jeter encore vivante dans la porcherie…
Dès 1932, les sinistres Unités "numériques" de l'Armée Impériale Japonaise testaient dans leurs laboratoires secrets installés en Mandchourie la résistance du corps humain aux contraintes physiques, thermiques et bactériologiques. Hommes, femmes et enfants (par dizaine de milliers), les prisonniers Chinois, Russes ou Américains servaient de cobayes humains jusqu'à ce que mort s'ensuive. Une mort généralement lente et atrocement douloureuse.
Ce qui c'est passé derrière les grillages de ces camps de prisonniers avait de quoi faire frissonner les plus fervents des officiers "SS".
Il est estimé que près de 600'000 chinois ont péri dans des expériences bactériologiques; Il est murmuré qu'un bon nombre de saloperies virales, et bactériologiques, qui nous empoisonnent l'existence presque régulièrement auraient leurs origines dans ces laboratoires de Mort japonais…
Les sites ont été fermés, sans être vraiment aseptisés.

La torture a aussi été utilisée pour terroriser les populations: Vous attraper un homme, ou une femme, vous lui faite subir les pires sévices sur la place publique, et vous promettez le même sort à toutes celles, et tous ceux, qui auraient envie de "désobéir". Résultat garanti, même en période d'ONU et d'OTAN.

Vers le IIIe siècle, et jusqu'au XVIII à peu près, la torture était beaucoup utilisée dans la recherche de la vérité et pour obtenir des aveux. Des aveux qui ne venaient que dans le seul but de mettre un terme aux souffrances.
1'500 années, grosso modo, d'embrochages, de découpages, de taillages, et j'en passe…
Une femme lestée, fusse-t-elle sorcière, ne flottera jamais mieux qu'une balance maffieuse bétonnée, et ne sera pas plus ignifugée quand dealer du Midi de la France.

Il y a quelques mois, alors qu'un soir je broyais du noir sur le sofa, je me suis loué un doc sur B* TV. Un truc un peu glauque qui faisait l'inventaire des machines de tortures inventées par l'homme au fil des siècles. Il fallait vraiment être un esprit malsain pour concevoir des engins de travail qui vous écrase la tête, vous étire au-delà des limites physiques et corporelles, des caisses qui vous transpercent de toutes parts, ou le prototype de marmite à cuisson vapeur…
Dieu a inspiré bien des malades mentaux dans leurs chasses aux hérétiques. Des dégénérés qui, il faut bien le reconnaître, ont quand même permis à la médecine interne de faire quelques progrès; qui ont permis aux "mécaniciens" de toutes sortes d'utiliser la "vis sans fin" ou encore les ménagères d'aujourd'hui d'avoir tout pleins de petits ustensiles forts pratiques pour peler ou râper tout ce qui peut l'être, pour briser des noix, dénoyauter des cerises , etc…
De là à dire que les salles de tortures médiévales étaient les ateliers du futur, c'est un pas que je ne franchirai pas.
La torture fut quand même abolie en France vers 1788, sous Louis XVI et interdite en 1948 par l'ONU (sauf erreur), avec toute l'efficacité que nous lui connaissons.

Mais les horreurs continuent, et atteignent parfois des sommets quand elles se réfèrent à des pratiques rituelles ancestrales, ou font parties des "Us & coutumes" de l'on ne sait quelles tribus éloignées, mais parfaitement intégrées et acceptées dans la pluriculturalité mondiale du patrimoine de l'humanité.
Et là je ne vais pas vous parler de décapitation, de bambou dans le rectum ou autres écrasement de tête par des éléphants. Mais de mutilation volontaire et rituelle.

Une bonne majorité d'entre nous se disent prêt à commettre l'irréparable si quelqu'un de mal intentionné venait à faire du mal à son enfant. Je ne vais pas entrer dans le débat de la "légitimité" de la violence, mais nous sommes TOUS d'accord pour dire que les sévices faits aux enfants sont impardonnables. Quels qu'ils soient.

Le cheval de bataille contre l'Islam de nos politiciens occidentaux, de gauche de droite ou du milieu, cultivateur de la belle pensée, du juste comportement et la fameuse liberté personnelle, aiment à se faire mousser dans le débat sur le port du voile, et sa version épaisse intégrale.

Quand les Talibans furent chassés de Kaboul suite aux événements du fumeux 11 septembre, G.W. Bush a eu le culot d'annoncer que les femmes Afghanes étaient à nouveaux libres de marcher dans les rues de la capitale, faisant ainsi croire à son auditoire que les droits des femmes faisaient partie de ses motivations dans la lutte contre les talibans. Même son de cloche du côté de ses fidèles laquais européens.
Puis, plus grand chose.
De temps en temps un tollé général, agrémenté d'une pétition en ligne, s'insurge contre la lapidation prochaine d'une femme; on crie au scandale quand l'on nous met sur nos divers écrans des reportages sur les enfants guerriers, sur les enfants des mines, sur les enfants cueillant les fèves de cacao, sur les enfants esclaves sexuels de la richissime oligarchie, sur les filles de l'Asie du Sud-est "vendues" vierges aux touristes occidentaux, on pétitionne grave, on signe d'un "click".
Puis, le soufflé retombe…
Nos politiciens fanfaronnent avant leur départ pour la visite officielle dans un pays réputé laxiste en matière de "Droits de l'Homme" en se croyant capable de faire plier, par leur simple présence, une gouvernance établie depuis bien avant la naissance du paon occidental.
Au final, l'impératif économique l'emportera toujours et s'accommodera d'une "promesse" de changement qui ne sera effective que le temps de laisser sécher l'encre de la signature sur les contrats.

Il est une horreur qui dure depuis bien des siècles et dont on attribue, à tort, l'origine à l'Islam.
Un acte que le chirurgien Pierre Foldes, qui a mis au point une technique chirurgicale de reconstruction, a décrit comme "Un crime multiple fait de viol collectif, d'inceste, de mutilations et d'ignorance";
Un supplice qui trouve ses motivations dans:
-          La préservation de la virginité;
-          L'amélioration du plaisir sexuel masculin;
-          L'interdiction de l'accès à l'orgasme des femmes (jugé malsain);
-          Des raisons hygiéniques et esthétiques;
-          Initiation à l'état de Femme;
-          Et la peur que le clitoris de la femme n'empoisonne l'homme ou l'enfant à la naissance
Que des conneries quoi!
Je veux parler d'une pratique qui me débecte grave, et me donne vraiment l'envie de nucléariser une partie de l'Afrique Subsaharienne: L'excision.

Une torture qu'on subi 30'000 femmes en France, et environ 7'000 en Suisse.
Il y aurait dans le monde 130 millions de fillettes qui ont été emmenées par leur mère, sans le moindre remords, voir une vieille mégère indigène pour que cette "chose" lui tranche une partie de son appareil génital. A vif, sans anesthésies et à l'aide d'une lame de rasoir, pour les plus chanceuses, ou d'une vieille lame de couteau rouillée.
Et tandis qu'une fillette fermement maintenue par les femmes du village hurle et se tord de douleur, les adultes présentes, se réjouissent et remercient la vieille "chose"…
C'en est à vomir.
Et elles seraient environ 2 millions, de ces fillettes, susceptibles de subir une telle mutilation tous les ans. Et ce dans une certaine indifférence.
L'UNICEF qui enjolive toujours ses actions de belles photos proprettes pour ne pas froisser les esprits, et les consciences occidentales, se félicite d'avoir collecté plus de 19'000 signatures en 2010 (chiffre ridicule et dérisoire) lors de sa campagne "Stop au Mutilations Génitales Féminine", stop aux MGF.
Cet acte de barbarie primitive et sauvage, que les pratiquants inscrivent dans leurs coutumes rituelles ancestrales a lieu au:
Bénin
(Qui connaît une situation sanitaire préoccupante);
Burkina Faso
(Exportateur d'Or et de coton. Pays cher à Isabelle Chevalley);
R. D. du Congo;
Côte d'Ivoire
(Premier exportateur mondial de cacao);
Djibouti*
(Qui suscite l'intérêt des investisseurs arabes et chinois, Etat garnison pour la France, les USA, le Japon;
Égypte*;
Éthiopie*;
Érythrée*
(Exportateur d'Or, de cuivre et de zinc. Et un président dictateur);
Gambie;
Ghana
(Pays producteur de pétrole);
Guinée*
(Si pauvre en surface, si riche en sous-sol = plus de 6 milliards d'euros de promesses d'investissements. Vale est dans le coup);
Guinée-Bissau
(L'un des pays les plus pauvres au monde);
Indonésie;
Kenya
(Qui exporte des fleurs et importe des touristes en mal de safari…);
Libéria
(Forte activités minières, production de bois, produits agricoles, caoutchouc. A reçu des investissements d'Arcelor-Mittal, BHP-Billiton);
Mali*
(Exporte du coton, et des mangues. A l'image du bon élève auprès des institutions financières internationales);
Mauritanie;
Niger
(Possède une mine d'uranium géante, "Areva" est sur le coup. La Chine aussi";
Nigéria
(Produit 2 millions de barils/jour, corruption);
Ouganda
(2 milliards de barils découvert. Total et la Chine sur le coup);
République Centrafricaine;
Sénégal
(Destination privilégiée des retraités Français);
Sierra Leone*
(Diamants);
Somalie*
(Le chaos sanitaire);
Soudan*
(Du pétrole, mais au Sud, et 93% de ses exports);
Tanzanie;
Tchad;
(Pétrole);
Togo
(Pétrole off-shore);
* = plus de 85% des femmes y sont excisées.

Si une toute petite quinzaine de pays susmentionnés ont pris des mesures réprimant les mutilations sexuelles faites aux femmes, la guerre pour l'éradication de cette pratique est loin d'être gagnée, tant elle s'inscrit dans un contexte rituel qui est bien antérieur à l'Islam de part ses origines "animistes" et pharaoniques (pour la castration pharaonique, le terme d'"infibulation" est alors utilisé pour décrire l'ablation totale du clitoris, des petites et grandes lèvres à l'entrée du vagin), une pratique qui aurait même trouvé des adeptes en France à la fin du XIXe siècle sous le joli nom de "clitoridectomie".

Au XXIe siècle, la France et l'UE n'acceptent pas que ces supplices se ritualisent sur leur territoire. Et ont déjà mis en place une législation répressive à l'encontre des "exciseuses", et des parents, comme pourrait en témoigner la récente condamnation, du vendredi premier juin de cette année, de ce couple de parents Guinéens qui comparaissaient aux assises de la Nièvre pour l'excision de leurs quatre filles, et qui ont été condamnés à 5 ans de prison ferme pour le père (dont trois avec sursis), et 4 pour la mère dont 30 mois avec sursis.
La Suisse en serait encore au stade des discussions aux Conseils des Etats, depuis 2010 (sauf erreur).

La douleur est inimaginable! Pour les mecs, nous pourrions essayer de nous caresser le bout de la zigounette avec une lame de rasoir. Mais la douleur ne s'arrête pas là, parce qu'il faut refermer la blessure, faire des points de sutures. Toujours dans le vif.
Combien de temps avant qu'apparaissent les premières infections?
Combien de temps ensuite, avant que les douleurs ne disparaissent, de pouvoir à nouveau marcher et uriner "normalement? Le tout sans réelle assistance médicale.
Et la douleur revient lors du premier rapport sexuel, et reviendra plus forte encore lors du premier accouchement…
Alors combien de temps encore avant que les hommes cessent de punir les femmes pour un crime qu'"Elle" n'a pas commis?
Combien de temps avant que ces peuples comprennent que le bourreau sanguinaire et infanticide qui réclame et laisse se produire de telles ignominies n'est pas un Dieu?

NEMo.

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