lundi 11 novembre 2013

Y veulent tous les piquer.

Ca vaccine à tour de bras.

Les Haïtiens, qui attendent encore de voir les effets concrets de l’aide internationale sur leurs terres ravagées par le tremblement de terre de janvier 2010 (si seulement ils avaient eu un peu de pétrole dans leurs sous-sols…) vont participer au programme de l’OMS pour l’éradication du tétanos, un fléau qui touche mortellement 500'000 personnes/an.
En Syrie, dans la partie Nord du pays, c’est la polio qui repointe le bout de son nez, et qui encourage l’OMS, à laquelle s’est jointe l’UNICEF, à mettre sur pied une vaste campagne de vaccination qui ‘’profitera’’ à quelques 20 millions d’enfants du Proche- Orient.
La polio semble affoler tout notre petit monde diplomatique, sanitaire et médiatique.
« Plan d’urgence contre la polio en Syrie et chez ses voisins » (Les échos) et « L’épidémie syrienne de polio pourrait menacer l’Europe » (Le Monde).
Envoyez les toubibs ; envoyez les vaccins et bouclez les frontières. Rien de telle qu’une menace d’épidémie pour empêcher toutes sortes de migrations des populations, sans que les bonnes consciences n’y trouvent quelque chose à redire.
Les plans de vaccination contre la polio ce n’est pas qu’au Moyen- Orient. Le Togo, le Soudan, le Sénégal (?)  ou le  Mali sont aussi sur la sellette…
Ah l’Afrique ! Terre bénie des pharmas où ils peuvent expérimenter toutes sortes de petits sérums biochimiques à avaler ou à injecter ; L’Afrique le cobaye préféré de Big Pharma, avant l’Asie du Sud-Est. http://www.monde-diplomatique.fr/2005/06/CHIPPAUX/12513
 
Les miséreux, les camps de réfugiés, les bidonvilles, un terrain d’expérimentations grandeur nature inespéré pour tous les épidémiologistes, et leurs mandataires, pour tout connaître, de la propagation à la mortalité, d’un virus. Des tests sur le vivant gratuits pas chers, parmi une population qui se dédommage d’une poignée de ferraille locale en cas de rouspétances sur d’indésirables effets secondaires.
La logique voudrait que nous nous vaccinions aujourd’hui pour nous prémunir des risques sanitaires de demain. Mais cela marche-t-il vraiment ? Les milliards qui sont injectés dans la recherche médicale d’aujourd’hui sont-ils garants de notre immunité de demain ?
 
Entre 1957 et 1960 une trentaine de campagne de vaccination contre la polio, effectuées de la République Démocratique du Congo au Burundi, seraient, selon certaines pensées à l’origine de l’apparition du SIDA ; en Israël un virus sauvage de la polio et inconnu jusque là, a été découvert dans les eaux usées de plusieurs villes du Sud du pays ; en juin 2013, à Montevidéo, la mort de deux marins chinois d’une maladie inconnue a déclenché une alerte sanitaire.
Coronavirus, norovirus, dengue et H7N9 ont fait parler d’eux durant le premier semestre de cette année sans que nos experts médicaux n’y puissent quelque chose :
Le doc P. Cherpillod, responsable du centre national des virus émergents à Genève, s’exprimant sur le coronavirus MERS en mai 2013 :
« Il y a beaucoup d’inconnues et son évolution est impossible à prédire. Par conséquent, il est très important de la tracer. Toutefois, il n’y a pas lieu, pour le moment, de céder à la panique », « On ne dispose d’aucun traitement permettant de l’éliminer ».
En mai toujours, Margaret CHAN, la directrice de l’OMS demandait d’être très vigilant face à la propagation du nouveau coronavirus et de la grippe H7N9, dont personne ne pouvait prédire l’évolution. De plus, H7N9 résisterait aux traitements connus, tel le Tamiflu (France info le 28 mai 2013).
C’est sûrement pour cela que des chercheurs internationaux veulent créer un virus mutant pour contrer le H7N9. Faut-il s’en inquiéter ? Dans 15- 20 ans sûrement.
 
En attendant les campagnes de vaccinations servent encore et toujours à nous préserver de toutes les contaminations barbares, et si certains pays semblent être préférés aux autres, c’est que le monde civilisé a une relation économique, un lien particulier, avec le gouvernement concerné.
Je vois de la conspiration partout ? Peut-être bien…
Mais je me dis à quoi bon vouloir sauver ces petites vies humaines, si c’est pour les regarder mourir de faim dans quelques mois ? C’est notre petit côté sadique qui veut fournir aux plus démunis une résistance supplémentairement peu utile à la famine? C’est notre voyeurisme qui demande à se satisfaire de l’agonie des miséreux ? Et encore, parce que ce n’est même pas sûr que les journalistes soient encore présents le moment venu.
 
Une crise alimentaire décime en quelques mois la moitié du nombre des victimes du tétanos, sans que nous intervenions avec autant d’efficacité qu’une campagne de vaccination.
Vivement que Nestlé aille tester secrètement ses alicaments en Afrique. Ces pauvres Africains auront de terribles nausées, accompagnées de céphalées, mais au moins ils auront reçu une barre chocolatée. Et une poignée de ferraille locale en guise de dédommagement.
 
NEMo.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire