Donc chaque matière qui se retrouve sur Terre et que l’Univers a généreusement créée prend de la valeur grâce à l’homme qui la touche, la prélève et la transforme.
N’ayant dû payer à personne son prélèvement au cœur de
Le seul ‘’deal’’ que nous ayons avec Gaïa étant de comprendre son équilibre et de le respecter.
Cette ‘’gratuité’’ que le monde civilisé, que les économies avancées, se refusent à admettre est pourtant reconnue par ceux-là même qui nous vendent des produits issus de
C’était en août 2012 dans un Matin dimanche et la discussion portait sur l’interdiction des biocarburants issus des produits alimentaires. Le grand maître de la cérémonie se réjouissait de voir le nombre d’opposants aux biocarburants croître alors que la sécheresse, qui sévissait dans le Midwest américain, faisait grimper les cours du maïs et du blé sur les marchés mondiaux. Il prédisait même une évolution durable des prix vers des niveaux élevés. Ce qui pouvait faire miroiter de jolis bénéfices à cette société, déjà numéro Un mondial dans l’alimentation, qui devrait bientôt se lancer dans l’agriculture. Si ce n’est déjà fait.
Vous l’aurez devinez, il s’agit de Nestlé et de son charismatique rapace de président du conseil d’administration, Peter Brabeck le bien nommé. Quant à la phrase vérité, la voici :
« Il faut 9'
L’eau n’a donc pas de valeur vénale lorsqu’elle est prélevée et utilisée pour toutes sortes de transformations de produits qui vont de la fragmentation hydraulique à la viande bœuf, en passant par les biocarburants. Que l’on ne puisse utiliser de l’eau de mer (salée) pour ces petits travaux, n’est qu’un détail qui ponctionne nos réserves en eau potable.
Maintenant si l’on change de continent pour se rendre plus au sud de ma position géographique ou dans des régions désertiques de l’Extrême-Orient, la ‘’valeur’’ de l’eau prend d’autres significations. C’est juste un élément primordial pour la survie de nombreuses populations ainsi qu’une multitude de tribus. Ni plus, ni moins.
Deux milliards d’humains avaleraient de l’eau dangereuse ; l’accès au liquide vital se dégrade dans les grandes villes où sévit une urbanisation incontrôlée et
L’accès à l’eau ‘’potable’’ a été décrété comme un droit inaliénable de l’humanité par un organisme onusien. Une décision qui a contrarié les nescafards philanthropes et leur gourou suprême.
Ce qui ne les empêche pas de poursuivre leurs rackets en dérobant un élément vital sans valeur (à leurs yeux), quitte à assécher une nappe phréatique et le puits à laquelle il est rattaché, pour le revendre dans la ville du coin ou dans les marchés de la capitale. Une entourloupe magnifique qui a permis de vendre de l’eau en bouteille aux citadins d’une certaine petite ville, perdue je ne sais plus où aux States, alors que cette même eau coulait directement de leurs robinets.
Il est difficile de concevoir, en habitant un pays comme
Celles et ceux qui ne voient aucune valeur dans l’eau vous dirons : « Qu’on l’utilise ou pas, l’eau coule de la même manière de la montagne à l’océan. Autant s’en servir pendant son chemin… ». Imparable. Mais nous ne sommes pas obliger de la saloper au passage pour qu’elle aille empoisonner nos voisins en aval. Extrait d’un article paru dans Le Matin du 26 mars 2013.
Et cela ne
s’arrête pas là : A la fin mai 2013 ont découvrait, à l’aide de chercheurs
de l’EPFL, des concentrations de pollution aux microplastiques étonnamment
élevées dans le lac Léman, en quantité suffisante pour engendrer une certaine
inquiétude pour la faune. Tandis qu’une année
plus tôt environ, on apprenait que des organismes vivants, résistant aux
antibiotiques connus, avaient été découverts dans le lac Léman. Ce beau lac que
les cantons avaient purgé de ses phosphates, le siècle passé, regorge de
poissons qui représenteraient un danger alimentaire.
Mais le Léman n’est pas un cas à part : le lac de Neuchâtel
est bourré de poissons transsexuels, doit certainement souffrir de la
viticulture régionale et des ‘’étourdissements’’ de Philip Morris.
Quant au lac de Bienne, son voisin, il reçoit régulièrement,
me permettrais-je de dire, des produits que l’on ne voudrait, pour rien au
monde, ingérer.
Et aujourd’hui, 13 ans après les faits ( !), on
découvre que la centrale nucléaire de Mühleberg aurait fait d’importants rejets
radioactifs de césium 137 dans l’Aar, avant de finir dans ce même lac de Bienne.
Si l’eau avait une valeur, peut-être aurions-nous pris soin
de nos sources.
Du coup j’en
viendrais presque à remercier monsieur brabeck d’aller puiser de l’eau chez
ceux qui n’en ont pas beaucoup ; d’avoir racheté les eaux ‘’Henniez’’, qui ont leur source pas très
loin de cette centrale nucléaire Suisse bétonnée en urgence il y a un
demi-siècle et dont l’inefficacité de l’étanchéité reste à démontrer. J’déconne.
Je ne vais pas lui dire « merci ».
Si l’eau n’avait
pas de valeur Pékin foutrait une paix royale aux Tibétains, les gouvernements
ne s’affronteraient pas (politiquement pour le moment) le long des rivages du Nil, de l’Euphrate ou du Tigre ;
les agriculteurs Français ne redouteraient pas des sécheresses prolongées, tout comme se
paysan de Puidoux qui s’inquiétait de voir le débit de sa source diminuer de
deux-tiers l’an passé.
Si l’eau n’avait
pas de valeur, les responsables des diverses forces électromotrices alpines,
qui gèrent le fonctionnement des barrages, ne construiraient pas des turbines
qui pomperont de l’eau dans les lacs ou dans des bassins de rétentions
spécialement aménagés à cet effet en contrebas pour ramener de l’eau dans le barrage et le remplir pour son service le
jour suivant ; aux States, quelque part en Californie, l’eau des égouts ne
serait pas traitée, purifiée et réinjectée dans le circuit d’eau potable, et
dans les Emirats ont ne désaliniserait pas l’eau de mer pour l’usage de tout
les jours.
Bref, il semblerait qu'il n'y ait que chez Nestlé où l’eau n’a pas de valeur.
NEMo.
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