vendredi 5 juillet 2013

Planète encore bleue.

Même si les scientifiques en découvrent toujours plus sur le mécanisme de fonctionnement de notre environnement climatique et rendent leurs explications plus complexes.
Notre planète reste un formidable équilibre entre toutes les formes de vies contenues dans sa biosphère et sa biosphère elle-même a un mécanisme de fonctionnement d’une simplicité, sommes toutes, assez élémentaire. Chaque ‘’vivant’’ a sa place et chaque place a son ‘’vivant’’.
Jusqu’à ce que l’homme s’en mêle et décide de tout contrôler, de tout consommer, de tout détruire.

Si je devais expliquer à mon petit bonhomme comment ça fonctionne je lui dirais, pour poursuivre l’intro de ‘’Planète… verte ( ?)’’: quand les arbres ne ‘’peuvent plus’’ attraper l’air que l’on expire, ou que l’on a ‘’brûlé’’, pour en refaire de l’oxygène, ce sont les océans qui prennent le relais en augmentant leur capacité à absorber le CO2.
Là mon p’tit bonhomme pourrait me demander : « Et si les océans ne peuvent pas le faire ? »
Du coup je lui répondrais que la vie contenue dans les océans, phytoplancton, poissons, crustacés, baleines, etc…, se chargerait de soigner les océans.
Maintenant si les océans se meurent, que nous les avons vidé de leur ‘’contenu’’ comestibles et détruits les autres organismes y vivant, 0n est dans la M...

« Selon des résultats datant de plus d’une années et publiés dans la revue Science, la rapidité à laquelle l’océan s’acidifie est sans précédent depuis au moins 300 millions d’années.
Pour obtenir cette annonce spectaculaire, une vingtaine de chercheurs de cinq nationalités ont entrepris d’examiner l’ensemble des enregistrements sédimentaires disponibles : jamais, depuis la transition entre le Paléozoïque et le Mésozoïque, la vitesse de changement de la chimie de l’océan n’avait été aussi rapide. Avec, pour corollaire, de grandes inquiétudes sur la capacité du phytoplancton, base de la chaîne alimentaire, à s’adapter à un tel bouleversement. »
Ce qui accroît la surface des ‘’zones mortes’’ océaniques déjà bien présentes autour des continents. Cela a-t-il changé quelque chose dans nos comportements ? Pas vraiment.

On nous annonce que le beau lac Léman est, comme les océans, pollué par des déchets plastiques, que les paysans se plaignent des détritus balancés en rase campagne, et nous tergiversons pour savoir s’il faut amender ou éduquer ces cochons de citadins.
Il a fallut des millions d’années, six jours et cinq extinctions pour obtenir une biosphère terrestre viable pour le petit Humain.
En moins de trois siècles nous avons explosé tous les records de pollutions, que ce soit dans l’air, dans l’eau ou sur la terre ferme.
Quelque chose a-t-il changé dans nos comportements ? Pas vraiment.
 
Quand mon petit Nono me demande pourquoi on recycle, pourquoi on fait attention à nos consommations, pourquoi on tue les arbres et on pollue tout le reste ? Je sais pas quoi lui répondre.
Si je lui dis que c’est de la faute aux Chinois, aux Indiens et aux Brésiliens, je vais en faire un xénophobe ; si je lui dis que c’est la faute aux Ricains, la NSA va me tirer les oreilles ; si j’incrimine la connerie de l’être humain, je risque d’en faire un asocial et là c’est sa mère qui va me tomber dessus. Donc je me tais et on trouve un jeu à faire ensemble…
J’exagère ? Possible, mais ne faut-il pas exagérer un peu pour faire avancer les choses.
En Suisse nous sommes champion du monde de la lenteur administrative et du discours langue de bois.
« La situation est inquiétante mais pas critique », donc on prend le temps de mandater des groupes d’experts qui vont expertiser et remettre leurs conclusions d’expertises à des gens qui n’y comprendront rien mais qui devront prendre la ‘’bonne’’ décision.
 
Alors en attendant ces bonnes décisions : Les employés municipaux de la voirie montreusienne vont galérer pendant deux prochaines semaines afin remettre ‘’en état’’, pour les premiers promeneurs matinaux, les quais de leur ville ; nous pourrons compter le nombre de véhicules que Samy et son collègue bousillent, bateaux inclus, dans chaque épisode d’«Alerte Cobra » avant une pub pour une assurance quelconque sur TMC, nous attendrons « Die Hard 6 » pour savoir si le clan McLane est vraiment indestructible ; nous aurons tout le loisir de polémiquer sur les micro-shorts qui « font monter la température », de débattre sur la trahison de Mister Snowden, sur le coup d’Etat de l’armée Egyptienne ; nous aurons tout le temps nécessaire pour nous entraîner à l’apnée prolongée afin d’éviter les piqûres des moustiques immigrants ; nous aurons tout le loisir de raconter nos vacances à des collègues qui auront déjà vu et commenté toutes nos photos postée sur un réseau social à la con, prises avec des iTrucs sur une plage, délaissée par les autochtones du coin qui doivent se prostituer pour gagner deux euros, pendant nous faisons les roitelets dans un pays en super crise d’austérité.
 
Mais notre gros problème qui s’annonce tout soudain, à nous les parents du petit Nono, n’est pas de lui faire comprendre que les forages par fracturation hydraulique ruinent nos réserves d’eau potable ou de lui expliquer pourquoi les flics du coin mettent des amendes à la calandre du client, mais de lui faire accepter, je dis bien ‘’accepter’’, que ses 5 bons de carrousel, qu’il vient de recevoir avec un ENORME sourire à la fin de sa première année d’école, ne lui ont pas garanti 5 tours de manège.
 
NEMo.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire