mercredi 26 juin 2013

Ces gens qui nous protègent.

Le 18 juin dernier dans l’émission de la Première ‘’On en parle’’, la Dresse Ariane Giacobino, médecin généticienne aux Hôpitaux universitaires de Genève, expliquait les résultats obtenus suite à deux expériences menées sur l’incidence du rayonnement de nos émetteur Wifi sur l’homme et le rat.
Pour la première, il a été demandé à des hommes de fournir des spermatozoïdes qui ont été exposé pendant 4 heures à un ordinateur branché sur le Wifi. Les résultats ont montré une « diminution de la motilité des spermatozoïdes et une augmentation de la fragmentation de l’ADN ».
Pour la seconde expérience, les rats ont été exposé pendant 20 semaines, à 24 heures/jour, à des radio fréquences comparables à ce que l’on a à la maison pour le Wifi.
Résultats identique : Stérilité accrue et lésions de l’ADN
Au vu de ces conclusions, Madame Giacobino a estimé que le problème relevait de la Santé publique et que notre chère Confédération devait, par le biais de l’OFSP, faire le nécessaire.
La réponse de Madame Catherine COSSY porte-parole de l’Office fédéral de la santé publique, l’organe suprême en matière de santé fut la suivante :
« Pour l’OFSP, le réseau local sans fil ne présente aucun risque pour la santé, sur l’état des connaissances actuelles (…) »
On parle même qu’à partir d’une trentaine de centimètres le rayonnement incriminé n’a plus aucune incidence sur l’organisme humain. C’est rassurant. Mais je n’ai pas encore vu un seul utilisateur d’iPhone  mettre son traceur portable ailleurs que dans sa poche.
Madame Cossy expliquera également que la Suisse se base sur les normes européennes, qui règlent la puissance et le rayonnement maximal des appareils vendus en sur notre territoire, normes qui s’alignent sur les recommandations de la Commission international de protection contre le rayonnement non-ionisant.

Cela me rappelle Tchernobyl quand un conseil de personnalités européennes bien pensantes avaient estimé que l’Homme ne devait pas avaler une viande contenant plus de 600 Becquerel par kilo et 370 Bq/kg dans les produits laitiers pour les enfants. Pour nos enfants c’est toujours 370 Bq de trop !
Et les doses prescrites ne portaient que sur les deux isotopes du césium : le 134 et le 137.
Parce que Tchernobyl n’a rien rejeté d’autre, tout comme le nuage radioactif a soigneusement évité la France

Dans un petit article paru dans le 24 Heures du 21 mai de cette année, qui relatait la visite de Monsieur Berset (notre ministre es Santé publique Fédéral) à l’OMS, la directrice, Margaret CHAN, a demandé d’être très vigilant face à la propagation du nouveau coronavirus et de la grippe H7N9, dont personne ne peut prédire l’évolution. Le 28 du même mois, France Info nous apprenait que : « H7N9 résisterait aux traitements connus, tel le Tamiflu ».
Trois jours plus tard, le quotidien orange cette fois:
« L’OMS a revu à la hausse le nombre de victimes dues au coronavirus MERS : 27 décès (dont un en France) pour 49 contaminations. Faut-il pour autant paniquer ? »
Le doc P. Cherpillod, responsable du centre national des virus émergents à Genève :
« Il y a beaucoup d’inconnues et son évolution est impossible à prédire. Par conséquent, il est très important de la tracer. Toutefois, il n’y a pas lieu, pour le moment, de céder à la panique ». Promis, nous ne paniqueront pas, même si le savant docteur précise que :
« On ne dispose d’aucun traitement permettant de l’éliminer ».
Ce virus nous viendrait essentiellement de l’Arabie Saoudite. Si sa provenance semble établie, le vecteur permettant la contamination de l’homme demeure un mystère.
En attendant, le Moyen-Orient, où sévit le virus, n’est pas considéré comme région à risque selon l’Office fédéral de la santé publique.
Ne changez rien à vos habitudes, la Confédération veille sur vous.

Dans la première dizaine de juin Monsieur Richard Ballaman, chef de section Qualité de l’air à l’Office fédéral de l’environnement,  lâchait sur les ondes radios:
« Le CO2 n’est pas un polluant en tant que tel, le CO2 n’affecte pas votre santé (…) »
Le CO2 n’est peut-être pas un polluant au sens stricte de la définition qu’en font les scientifiques et n’est pas chimiquement toxique, mais à partir d’une certaine concentration dans l’air il devient dangereux, voire mortel. Risque d’asphyxie par privation d’oxygène.
En Italie, sur le site de Bossoletto, il existe une cuvette naturelle qui, la nuit, peut se remplir de CO2, tuant insectes et petits animaux ; il y a eu 37 morts au Cameroun lors d’une éruption de CO2 à partir du lac Monoun en 1984 ainsi que 1'700 victimes autour du lac Nyos, encore au Cameroun, en 1986, sans parler des nombreux cas d’intoxication survenus en milieu professionnel.
A 2% de CO2 dans l’air, l’amplitude respiratoire augmente ;
À 4%, la fréquence respiratoire s’accélère ;
Il y a aussi un lien entre le CO2 et l’asthme. Un problème respiratoire entraîne une augmentation du CO2 dans les poumons, le cerveau réagit en ‘’demandant’’ d’accélérer la respiration pour augmenter l’apport d’oxygène dans les poumons, ce qui augmente le taux de CO2 etc, etc…
À 10%, peuvent apparaître des troubles visuels, des tremblements et des sueurs ;
À 15%, c’est la perte de connaissance brutale ;
À 25%, un arrêt respiratoire entraîne le décès.
Tout cela se trouve sur le net plus un joli pdf de l’INRS consacré aux intoxications par inhalation de dioxyde de carbone. A lire avant de claironner que le CO2 « n’affecte pas votre santé ».
Il est vrai que le taux de CO2 présent dans notre atmosphère se situe autour de 0,04%. Il est vrai que le développement des végétaux est une pompe à CO2, mais une fois arrivé à maturité le bilan carbone d’un arbre est neutre. Et comme la tendance actuelle mondiale est plus à l’abattage et au bétonnage qu’au replantage, nous pourrions nous faire un peu de soucis. D’autant plus que le second puit mondial à CO2, les océans, ne se porte pas très bien et ne peut plus, ou alors difficilement, compenser le manque de captation du monde végétal. Sur certaine partie du globe, genre golfe du Mexique, il n’est pas impossible que l’océan, saturé de pollutions, rejette dans l’atmosphère ce gaz dont l’océan devait nous débarrasser.
Alors c’est gentil pour nos petits poumons de prévenir le smog estival, mais cela serait encore mieux de penser sérieusement aux poumons de nos futurs petits enfants.
Et dire que le CO2 n’affecte pas notre santé ne va franchement pas dans ce sens.

Le bisphénol A est prohibé bientôt dans tous les pays qui entourent la Suisse, mais pas chez nous.
Pour la sauvegarde des abeilles l’Union européenne remet franchement en doute l’utilisation de certain herbicide, la France interdit, la Suisse autorise : « Le Conseil fédéral ne souhaite pas suspendre les autorisations d’utilisation de nouvelles substances nuisibles aux abeilles. Selon Berne il en résulterait une multiplication des impasses phytosanitaires dans de nombreuses cultures – dont l’agriculture biologique – et une diminution significative de la production. »
Heureusement, les ruches ont bien supporté l’hivers, mais les abeilles viennent mourir sur nos balcons. Cherchons l’erreur.
Plus fort : Dans son dernier rapport, l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse constate que les cours d’eau de l’Hexagone sont malades. Le Rhône « concentre tous les micropolluants imaginables », pouvait-on lire dans le Dauphiné Libéré, et une partie de ces produits viendrait de la Confédération. Selon le rapport, « 40% des cours d’eau et 20% des nappes souterraines sont contaminées par une ou plusieurs substances pesticides (…) Parmi elles figurent de très nombreuses molécules interdites en France ». Mais 49 substances prohibées retrouvées dans les rivières « sont libres à la vente en Suisse et en Espagne ». Les propos sont confirmés par Beat Schmitter un des scientifique de l’Office fédérale de l’agriculture : « La terbuthylazine et le Diuron sont des herbicides qui restent autorisés dans notre pays, contrairement à la France », et aucune loi n’interdit de les vendre à l’étranger. Pour l’Atrazine qui était utilisé par les vignerons, le produit le plus dangereux, il est prohibé en France depuis 2003, mais a été retiré du marché helvétique en 2011 seulement (Le Matin du 26 mars 2013).
Et dernièrement, j’ai oublié la date, on apprenait sur les ondes radio que des traces d’herbicides avaient été détectées dans des échantillons d’urines humaines prélevées en milieu urbain.

Du coup je me sens vachement protégé, en Suisse.
Petit moment fantasmagorique :
Prenons les biobanques du CHUV et de son équivalent zurichois ; Nestlé qui ouvre un centre de recherche sur la santé à l’EPFL ; Future Health Biobank qui s’apprête à ouvrir un laboratoire à Châtel-St-Denis pour proposer aux parents de faire congeler en Suisse les cellules souches de leurs enfants (la société en question n’attendait plus, en août 2012, que les dernières autorisations de Swissmedic et de l’OFSP pour ouvrir son deuxième centre européen).
Ajoutez à cela le noyautage de tous les systèmes de communications, multi médias inclus et la centralisation informatique de toutes les informations relatives à l’état de santé de tous les individus, via votre dossier médical dans une puce électronique.
Mélangez le tout, intoxiquez les populations, puis proposez un traitement personnalisé qui aura, comme effet secondaire, la stérilisation d’une tranche de la population bien précise. Avec une petite branche de chocolat et un café pour faire passer la pilule.
Fin de la récré.

C’est quand même chez Migros que Greenpeace a fait retirer des vestes pour enfants contaminées aux phtalates et autres PFC et ce n’est pas à la Migros que la mère hyperbourges va acheter des fringues pour son héritier.
David : Une maladie orpheline diagnostiquée il y a quelques années, un traitement qui, une fois la majorité atteinte (parce que pas remboursé par les assurances-maladie, mais pris en charge par l’Assurance invalidité avant de devenir officiellement un homme), lui coûte une cornée à chaque injection d’un médicament orphelin.
Effet secondaire : Stérilité.
Ce serait con que l’orpheline se trouve une descendance, non !?

Bref, je me sens entouré par des personnes qui ne me veulent pas que du bien. Un truc à finir officiellement parano.

NEMo.

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