lundi 9 décembre 2013

Un samedi à l'hosto.

« Hôpital Riviera », tout un programme.
L’hôpital de Vevey (Samaritain) ; celui de La Tour-de-Peilz (La Providence) ; celui de Montreux, la maison de convalescence de Mottex et je crois celui de Cully sont tous réunis sous l’appellation « Hôpital Riviera ». Et il est possible que j’en omette un.
Et dans un avenir éloigné, mais proche, ils vont nous construire un nouvel hôpital du côté de Rennaz (15-16 kil à l’Est de Vevey) avec une grande réorganisation du système hospitalier à la clé.
Pour les ‘’Urgences’’, c’est pas plus simple non plus.
Pour les soucis liés à la ‘’maladie’’ vous allez au Sama, puis à la ‘’Providence’’ pour les cancéreux et ‘’Mottex’’ pour le rétablissement ou l’attente du croque-mort ; si vous vous pété un genou en tant qu’adulte, c’est direction Montreux. Tout ce qui touche aux enfants et ados, c’est le Sama qui prend en charge.
Mais évitez les Urgences pédiatrie un samedi après-midi. Si vous êtes tout seul, ça peut aller. Mais sitôt qu’il y a engorgement, le personnel est vite dépassé.
Mon p’tit bonhomme s’est fait une petite gastro. Dit comme ça, c’est vrai que ça impressionne pas trop, mais quand même. Quand votre gosse éjecte du liquide à chaque extrémité, difficile de rester zen et serein.
Donc je vise une période d’accalmie et on file aux urgences, parce qu’un samedi il n’y a pas des masses de toubibs qui ont leur cabinet ouvert (sans mauvais jeu de mot).

L’accueil se passe toujours très bien. Des gentilles fermières qui s’occupent bien de nous avant de nous lâcher dans une salle de consultation perdue au fond d’un couloir.
A partir de là, il faut s’armer de patience et avoir beaucoup d’imagination pour occuper l’esprit du petit malade qui lui s’impatiente assez rapidement.
Au bout de 45 minutes je jette un coup d’œil dans les corridors et me demande si je ne suis pas entrain de faire le remake de « 28 jours plus tard ».
Encore une petite demi heure et arrive une dresse, visiblement débordée, avec laquelle il sera impossible de communiquer. Déjà parce qu’elle ne saisira pas que mon ex m’a lâché le petit dans cet état, tout en ne comprenant pas que je n’ai pas pu soumettre cette même ex à un interrogatoire ‘’made in Gestapo’’ parce qu’elle avait de la route à faire, et ensuite parce que je parlerais la plupart du temps à son dos (celui de la dresse).
La nouvelle pratique au Sama exige que toutes les infos soient directement compilées dans l’ordinateur.
Elle me pose ses questions (en regardant son écran) et tape mes réponses.
Je la verrais de face juste le temps nécessaire pour lui dire « Bonjour », pour qu’elle m’explique la teneur de l’ordonnance que je suis prié d’aller chercher au bureau d’accueil parce qu’une petite attend qu’on lui remette le coude en place et pour lui dire « Au revoir… ».

Après ça il nous restait juste le temps d’aller faire un petit coucou à Simone, un copain de mon ti bonhomme qui est hospitalisé pour une réaction allergique violente toujours inexpliquée à l’heure où j’écris, et de foncer à la pharmacie la plus proche pour évité d’avoir à chercher celle de garde.
Bref, un après-midi offert au corps médical sans que quoi que ce soit de concret, ou d’utile, n’en ressorte.
Pas de médication pour le petit, si ce n’est une sorte de poudre au goût légèrement bizarre qui ne calme pas ses douleurs stomacales, un conseil pour l’utilisation du sirop ‘’Algifor junior’’ déjà en ma possession et une recommandation maintes fois entendue pour son alimentation.
Le seul truc positif dans cette perte de temps sera la dispense scolaire du p’tiot pour le lundi suivant.

Le pire dans tout ça, c’est que le lundi j’ai quand même téléphoné au pédiatre de mon ti bonhomme et j’ai eu, en 6 minutes 42 secondes de conversation, plus de renseignements utiles pour mon fiston qu’en un après-midi aux urgences du Samaritain. Et pour gratuit, grâce aux nouveaux abonnements Sw******.

NEMo.

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