samedi 21 décembre 2013

L'improbable Noël.

Les programmes préférés du ti Nono en cette fin d’année sont les histoires de Père Noël et les pubs diffusées, sur les chaînes réservées aux enfants, entre les histoires de papa Noël. Donc, et très modestement, il aimerait que le vieux barbu lui ramène cinq jouets avec son traîneau ‘’tuné’’ Coca-Cola.
Bien que je sois ni banquiers ni nescafard, l’improbabilité de son p’tit bonheur se dissimule ailleurs : Il demande « papa et maman » pour Noël, comme la plupart des enfants de familles explosées. Et là, ça coince grave. Parce que si dans l’absolu sa famille nucléaire se compose de deux adultes responsables et solidairement unis autour, et par, l’amour voué à l’enfant innocent, deux adultes auxquels la Vie à accédé à leur désir de fonder famille, la réalité d’aujourd’hui est devenue quelque peu différente.
L’un des deux foutrait des baffes à l’autre qui rêve secrètement d’extirper le patrimoine génétique pourri de son ex partenaire du corps de son fils.

Le ti Nono n’en a que faire de toutes ces querelles. Il est tout aussi content de voir ses demi-sœurs que de partager du temps avec ses tatas ou Pumba. Donc pour qu’il passe un Noël vraiment joyeux me dit qu’il faudrait parvenir à réunir tout se petit monde, adultes inclus, dans un seul et même lieu, ce qui ferait un rassemblement d’un trentaine de personnes, au minimum.
Des adultes séctarisés qui ne savent pas mettre en pratique toutes ces belles paroles prêchées sur les réseaux sociaux ; qui montrent de l’empathie et de la solidarité pour les démunis sur d’autres continents, qui veulent se battre contre les discriminations et pour l’égalité sous toutes ses formes ou encore rêvent de la Paix universelle, mais incapable de réunir une famille dans son entier.

Tout ces gens réunis autour d’un repas de Noël genre dinde canadienne, avec un Père Noël qui distribuerait tous les cadeaux à tous les enfants présents, avec des clans formés à chaque table qui critiqueraient la table d’à côté et qui avant de se dépêcher de partir viendrait vous dire, le plus hypocritement du monde, que c’était une jolie idée. Pour les enfants. Au final, c’est ce qui compte vraiment.

Joli rêve ou belle utopie ? M’en tape. Mais cette idée est une petite luciole qui éclaire la case ‘’onirique’’ dans ma boîte à réfléchir, et comme c’est permis de rêver, jusqu’au 25 à 23h59 du moins, pourquoi s’en priver ?

Nemo.

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