samedi 20 septembre 2014

Merci les petiots...

Ya des jours où tout va bien. Donc y’en a d’autres où ça va moins bien et où tous les abrutis de la région se donnent rendez-vous devant votre capot. Comme ce jeudi …
Ca commence avec celui qui s’enfile dans la place de parc sur laquelle vous attendiez.
Zen, je viens de sortir et il y en a une plus loin.
Ensuite se sont les deux mamans, donneuses de leçons de conduite, qui viennent chercher leur gosse cul-de-jatte pile poil devant l’école : parcage trottoir sur ligne jaune, dans une petite courbe précédent une intersection et devant un chemin d’accès ‘’privé’’ qui plus est.
Cela ne me regarde pas, silence.
Puis ya le ‘’Police assistant’’, 150 mètres plus haut qui gronde les jeunes écoliers qui traversent hors des ‘’clous’’ et qui est prêt à bondir sur le capot d’une voiture qui ne s’arrêterait pas au passage pour piétons. Là je me dis qu’il ferait mieux de faire son job en gérant la traversée de la chaussée. Pensée que je garderais pour moi, sinon on y passe la fin de l’après-midi. Et comme je suis un peu ‘’aux pièces’’ : Roule Raoul.

Du coup je ‘’tombe’’ sur ce vieux couple de centenaires qui pensent que 40km/h c’est encore trop rapide sur une route principale : Respire et dépasse…
Sur l’autoroute ya le crétin qui veut absolument vous dépasser et profiter de la ‘’distance de sécurité’’ pour  prendre sa ‘’sortie’’. Cet andouille précède la file de poids lourds qui ralentissent tout le monde et les deux abrutis qui, ayant peur du radar qui flashe à ‘’61’’ à la sortie du tunnel de Glion (‘cause interminable chantier), roulent à 50 km/h !
Après, toujours on ze highway, c’est l’enchaînement de celles et ceux qui seront 15 – 20 en dessous. Médaille d’argent à la miss dans sa mini cabrio, les cheveux au vent, qui refait sa frange tous les 152 mètres et demi et la palme d’or revient au duo de Portugais en grande discussion, à 80 au lieu de 120, dans leur break Mazda vert.

De la ‘’sortie’’ Aigle à la proximité du centre du bled, no problemo. Jusqu’au Suv blanc qui se déplaçait au gré des vents pendant que sa blonde de conductrice essayait de faire correspondre les panneaux de rues qu’elle croisait avec les notes inscrites sur la feuille qu’elle tenait devant elle.
Jeudi, Thursday, Jour de Thor. Y serait bien utile celui-là pour y foutre un coup de maillet divin, Rhôogntudiou !

Le retour de Aigle vers Vevey ? Guère mieux. Mais on time pour retrouver le ti Nono.
Maison, ballon et direction Credeilles. Ca rime pas, c’est con.
Passage à piétons. On traverse à moitié jusqu’au ‘’refuge’’. Nono avance. J’le retiens par l’épaule. Une Mercos noire en bruyante accélération et son jeune conducteur balkanisé le nez sur l’autoradio. Mon ti Norrin :
- « Pourquoi y s’est pas arrêté !? »
- « … On dira qu’il avait le soleil dans les yeux… »
Plus loin. Crédeilles, son terrain de foot mal plat, les p’tits copains, foot, détente et les rires des gosses qui s’amusent loin des crétins.

« How wonderful life is », c’est permis d’inscrire Coca sur l’une de ses étiquettes rouge d’une bouteille Pet de 0,5 litre. C’est ça…
Sauf que le « wonderful » de la « Life » n’est pas dans les petites bulles de cette sensation qu’on appelle Coke. Il est là sous mes yeux.
Une bande de gosses jouant au même endroit en s’en foutant de la teinte des épidermes, du sexe ou du chéquier des parents.
Un coup perdu dans le tibia ? Ca tombe, ça pleure même pas et ça se relève sans histoire ni rancune. Un ballon dans la tronche ? « Excuse-moi », sourire, le jeu continue.

Une belle leçon qui, chose surprenante, me renvoie quelques heures en arrière et à toutes ces personnes qui m’ont pourri mon trajet aller-retour à Aigle. Des personnes que je n’aurais jamais rencontré si je n’avais pas pris 10 minutes de retard au départ de Vevey. Un temps que j’ai laissé volontairement filer…

Merci les petiots de nous rappeler que malgré tout, la Vie est belle.

Nemo.

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