Mais avant cela, il y avait la joie des inconditionnels de l’équipe Suisse, staff inclus, qui décomptaient les mois, les semaines puis les jours avant le début de la grosse fiesta brésilienne du futebol.
Après dix matches sans défaite dans la phase de qualification, après être arrivée première de son groupe, après être tirée au sort dans le chapeau des têtes de série et de se retrouver sixième au classement FIFA,
A l’issue du tirage au sort, dans le journal de 19 :30 de Darius sur RTS 1, Monsieur Michel Pont, assistant number one du patibulaire Ottmar Hitzfeld, dissimulait à peine son plaisir de se retrouver face à
Mais avant cela, il y eut l’Equateur. Tout a été dit sur ce match dont la victoire fut arrachée dans la douleur et l’abnégation, à la 93ème minute. Un peu comme en 2010 contre l’Espagne, où
La 93ème minute, trois acteurs, un exploit, pour une réussite qui a fait oublier toutes les errances précédentes. Valon Behrami très critiqué pour sa piètre prestation durant 92 minutes, devient le héros du mythe fondateur de la résurrection de l’équipe de Suisse, l’incarnation de « l’esprit guerrier » qui hante l’âme des sélectionnés helvétiques.
Il dira devant les journalistes : « Ces trente dernières secondes ont donné quelque chose d’incroyable à l’équipe. Si on avait perdu, on était mort, avant de jouer contre l’équipe la plus forte.»
On y a cru quelques jours et une quinzaine de minutes. Sauf que lors du second match tant attendu de
Celles et ceux qui ont acheté les places pour les matches à Salvador de Bahia en ont eu pour leur argent : trois matches joués, et pas n’importe lesquels, pour 17 buts marqués. Pays-Bas- Espagne : 5-1 ; Allemagne- Portugal : 4-0 ; Suisse- France : 2-5.
Dès le début du tournoi mondial, le staff helvétique a rappelé aux supporters de
Il aurait pu y avoir un sixième goal, mais l’arbitre de la rencontre sifflera la fin du match avant que le dernier tir de Benzema ne franchisse la ligne du but Suisse. Merci.
En moins de 100 minutes l’ascenseur émotionnel de
J’ai vu que certain média romand donnait des ‘’notes’’ liées aux prestations des joueurs lors du match de la veille. Ce qui me surprend c’est que quasiment personne ne remet en question la stratégie et les choix d’Ottmar Hitzfeld.
L’équipe de Suisse vit pour le moment, parce que le match contre le Honduras n’a pas encore eu lieu quand j’écris ces lignes, le même scénario que lors du mondial précédent en Afrique du Sud : Sa qualification aux 1/8 de finale dépend de son résultat contre cette équipe du Honduras.
Quatre ans de travail pour espérer battre le Honduras, waow quels progrès! Je m’excuse, mais Monsieur Hitzfeld mérite-t-il son salaire ?
Michel Pont, le meilleur assistant du monde, l’un des rares qui s’expriment en Français dans le groupe et que j’apprécie beaucoup disait, dans les lignes du lematin.ch le 4 juin dernier :
« Je veux croire qu’on a des moments magiques devant nous. On est plein d’espoirs. L’atmosphère est excellente, on va tout faire pour qu’elle le reste. On a mis trois ans pour créer cette ambiance, c’est elle qui doit nous permettre de vivre de grands moments au Brésil. »
Trois ans pour créer une ambiance qui nous fait revivre le mondial africain quasi à l’identique. De son côté, Monsieur Deschamps a su transformer son équipe et lui redonner la rage collective de vaincre en moins d’une année !
Ne me parlez pas des individualités qui garnissent les rangs des Tricolores ! Ils nous surpassent, ils nous surclassent. Mais pas assez pour qu’on baisse le froc sans se battre vraiment.
Monsieur Léonard Thurre, un consultant RTS, continue d’affirmer que
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire