Le premier lundi de novembre de cette année
Monsieur F.D., politicien fraîchement élu au Conseil national, avait droit à l’encart de l’invité
du jour dans le quotidien orange.
Une petite apparition régulière pour garder le
contact avec une ancienne profession ou pour garder un pied dans l’univers
manipulateur des médias ?
Monsieur F.D. en a donc profité pour décrire
les « pressions » exercées (courriers multiples + photos chocs) par
une organisation qui défend les droits des animaux de compagnies en Suisse (Petits
animaux suisses), afin d’obtenir le soutien de l’élu dans la cause des familles
de lapin monoparentales, allant jusqu’à sous-entendre que les petites
associations seraient des lobbies plus "teigneuses" que les grandes sociétés
multinationales.
Ma foi je veux bien croire qu’il soit
difficile de défendre la vie sexuelle, et l’équilibre psychologique, de Roger
Rabbit en Suisse ; que pour y parvenir il faut remettre des dizaines de
fois le métier sur l’ouvrage, en plus des timbres sur les enveloppes et du
déplacement au Palais Fédéral pour s’assurer de la bonne réception du courrier.
Il est compréhensible qu’à la longue, cela frise le harcèlement.
Et de poursuivre en comparant ce comportement,
limite agressif, à la « non-présence » des représentants de Monsanto
lors des débats sur les OGM, et de déclarer : « On imagine des géants
de la pharma qui nous mettent la pression, Dr Vasella au pas perdus : Que
dalle. Mais dès qu’on touche aux animaux, c’est la guerre. Surtout les petits
animaux. »
C’est rassurant de savoir que Monsanto & Co
ne squattent pas la Berne Fédérale, non ?
Comme il est rassurant de savoir que tous ces
géants passés Maître dans l’art de la paupérisation des peuples éloignés (pour
commencer), dans la destruction programmée de notre biosphère, les meurtres
pour la recherche scientifique, les assassinats économiques, et toutes autres
magouilles qui peuvent accroître leur enrichissement outrancier, n’ont pas
besoin d’écrire la moindre lettre à un petit politicien pour qu’un gouvernement
sache où se trouve son, et leur, intérêt.
Mais puisque Monsieur Derder se plaît à nous
livrer les « Petits secrets du palais », peut-être pourrait-il faire
preuve d’autant de transparence, que celle affichée pour et contre les "Petits
animaux suisses", et nous dévoiler, dans une prochaine édition, de
quelles manières les pontes stratosphériques des sociétés comme, au bol, "Monsanto"
et "Novartis", témoignent leurs gratitudes envers les politiciens qui adulent
tant…
NEMo.
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