jeudi 8 novembre 2012

Un peu de transparence.



Le premier lundi de novembre de cette année Monsieur F.D., politicien fraîchement élu au Conseil national, avait droit à l’encart de l’invité du jour dans le quotidien orange.
Une petite apparition régulière pour garder le contact avec une ancienne profession ou pour garder un pied dans l’univers manipulateur des médias ?
Monsieur F.D. en a donc profité pour décrire les « pressions » exercées (courriers multiples + photos chocs) par une organisation qui défend les droits des animaux de compagnies en Suisse (Petits animaux suisses), afin d’obtenir le soutien de l’élu dans la cause des familles de lapin monoparentales, allant jusqu’à sous-entendre que les petites associations seraient des lobbies plus "teigneuses" que les grandes sociétés multinationales.

Ma foi je veux bien croire qu’il soit difficile de défendre la vie sexuelle, et l’équilibre psychologique, de Roger Rabbit en Suisse ; que pour y parvenir il faut remettre des dizaines de fois le métier sur l’ouvrage, en plus des timbres sur les enveloppes et du déplacement au Palais Fédéral pour s’assurer de la bonne réception du courrier. Il est compréhensible qu’à la longue, cela frise le harcèlement.
Et de poursuivre en comparant ce comportement, limite agressif, à la « non-présence » des représentants de Monsanto lors des débats sur les OGM, et de déclarer : « On imagine des géants de la pharma qui nous mettent la pression, Dr Vasella au pas perdus : Que dalle. Mais dès qu’on touche aux animaux, c’est la guerre. Surtout les petits animaux. »

C’est rassurant de savoir que Monsanto & Co ne squattent pas la Berne Fédérale, non ?
Comme il est rassurant de savoir que tous ces géants passés Maître dans l’art de la paupérisation des peuples éloignés (pour commencer), dans la destruction programmée de notre biosphère, les meurtres pour la recherche scientifique, les assassinats économiques, et toutes autres magouilles qui peuvent accroître leur enrichissement outrancier, n’ont pas besoin d’écrire la moindre lettre à un petit politicien pour qu’un gouvernement sache où se trouve son, et leur, intérêt.

Mais puisque Monsieur Derder se plaît à nous livrer les « Petits secrets du palais », peut-être pourrait-il faire preuve d’autant de transparence, que celle affichée pour et contre les "Petits animaux suisses", et nous dévoiler, dans une prochaine édition, de quelles manières les pontes stratosphériques des sociétés comme, au bol, "Monsanto" et "Novartis", témoignent leurs gratitudes envers les politiciens qui adulent tant…

NEMo.

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