Du côté de Bex, il y a un adepte convaincu du jardinage biodynamique. Pour accéder à son domaine c’est compliqué, pour ceux qui sont pas du coin. Faut viser Lavey (attention : Pas le Lavey panneau bleu qui vous fait passer par-dessus le Rhône et traverser St-Maurice, l’autre) et, à l’entrée du territoire, vers les défenses anti-chars, prendre la petite route qui part à gauche. Puis il faut monter, monter… Quand vous vous inquiéterez de savoir où vous êtes, vous serez à
Je ne vais pas vous faire le détail de ce qu’il propose. Son site sur le net le fera mieux que moi.
http://leshopbio.ch ou encore: http://www.pays-gourmand.ch
Pour le peu que j’en connais, Aigle c’est une fête annuelle
pendant laquelle les gosses sont heureux de se prendre des bonbons sur la
tronche dans la cour du château ; c’est une chouette Braderie qui attire
la foule ; c’est une Fête des Couleurs, une fête multiculturelle ma fois
très réussie et qui remporte un joli succès ; c’est aussi la Rue Jérusalem qui, le temps de
l’arpenter sur sa longueur, peut vous emmener dans un voyage temporel ; et
c’est également une commune qui semble avoir réussi à mixer l’industriel au
tertiaire et à l’agriculture.
Dans Aigle vous trouverez tout ce dont vous
pourriez avoir besoin sans même le savoir, et peut-être plus si affinités.
Le premier point de vente de produits locaux que j’ai repéré
est situé une centaine de mètres après le "Garden center" de Muller fleurs sur la Route d’Evian. A l’entrée du
chemin qui y mène, il y a une big cabane en bois qui doit servir de promotion à
une agence de voyage non-identifée (me suis pas arrêté pour voir les détails),
qui propose des séjours dans "Ma cabane au Canada".
A quelques dizaines de mètres
de là, après une autre petite bifurcation sur votre droite se trouvent "Les
vergers d’Aigle et d’Yvorne", labellisé "Marché paysan", où vous pourrez directement
acheter des pommes et d’autres fruits. Et pourquoi pas des œufs de "La ferme des trois épis".
L’autre point de rencontre pour les adeptes du "j’veux voir d’où
vient c’que j’mange", se trouve un peu plus à l’Est. Pour y parvenir il faut
traverser Aigle dans sa longueur en direction du Valais, passer le garage
Mercedes, laisser derrière vous l’usine à cornichon et suivre le panneau "Hôpital"
dès que vous le verrez. En haut du pont qui enjambe la voie CFF, tournez à
gauche sur le chemin des Isles, puis tout droit, en passant devant Monaco et la
roulotte à Churros, jusqu’à ce qu’un autre panneau vous signale: "Exploitation
agricole autorisé".
Encore une cinquantaine de mètres et à droite. Si vous ne voyez
pas une construction en bois genre grange survitaminée avec une annonce pub
pour une menuiserie le "Bois 9", ainsi que de grosses affiches "Bourgeon bio suisse", "Le goût
du vrai", c’est que vous n’êtes pas au bon endroit.
Comme il n’y avait pas grand monde alentour et que le point
de vente était fermé ce mardi, je vous laisse vous rabattre sur le site www.marchepaysan.ch pour de plus amples
informations.Mis à part ça, j’ai pu faire un peu connaissance avec les proprios du coin lors d’une "Fugue Chablaisienne" il y a deux ans de cela. De bons souvenirs. Pour le petit Nono aussi. Il était tout content de pouvoir grimper sur les tracteurs et de pouvoir voir "Franck
Bon, c’est pas tout ça. Parler de nourriture, ça ouvre l’appétit.
Du coup je vais me faire une blanquette de veau aux champignons et son riz de
chez… William Saurin. Vous savez, ces assiettes du jour cuites en deux minutes
chrono dans un micro-onde, dont le contenu ressemble à de la bouffe EMS une
fois mélangé dans l’assiette et ingurgité en 40 secondes. Niqué le fast-food MacDo!
Non, j’déconne…. Mon truc à moi, c’est les lasagnes
industrielles. Pas celles de "Findus" (j’veux pas donner trop de mes sous à
Nestlé) et puis je ne veux pas me poser la question de savoir si je mange du bœuf
ou du cheval, ou qu’est-ce qui sera le plus nuisible pour ma santé : un bœuf
engraissé aux hormones qui se prend pour une vache ou un étalon sauvage de
Roumanie intoxiqué par je ne sais quelles substances chimiques radioactives ?
Une raison de plus, si besoin en était, de courir chez les
producteurs locaux.
NEMo.
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