mardi 12 février 2013

Escapade dans le Chablais.

Dans la partie plate du Chablais Vaudois, pour être précis….
Du côté de Bex, il y a un adepte convaincu du jardinage biodynamique. Pour accéder à son domaine c’est compliqué, pour ceux qui sont pas du coin. Faut viser Lavey (attention : Pas le Lavey panneau bleu qui vous fait passer par-dessus le Rhône et traverser St-Maurice, l’autre) et, à l’entrée du territoire, vers les défenses anti-chars, prendre la petite route qui part à gauche. Puis il faut monter, monter… Quand vous vous inquiéterez de savoir où vous êtes, vous serez à 150 mètres de votre destination. Sauf si vous tombez nez à nez avec une soucoupe volante
Je ne vais pas vous faire le détail de ce qu’il propose. Son site sur le net le fera mieux que moi.
http://leshopbio.ch ou encore: http://www.pays-gourmand.ch
 
Moins loin de Vevey, dans la plaine du Rhône, il y a Aigle. Deux axes routiers principaux pour y accéder qu’il ne faut pas quitter si vous n’êtes pas habitués aux labyrinthes urbains. Les vieux quartiers sont plutôt aux pieds des montagnes, jusqu’à la voie ferrée, tandis que de l’autre côté des lignes CFF la modernité se mêle à la fois aux petites maisons clonées de propriétaires et au quartier cosmopolite évacué le plus à l’Ouest de l’agglomération.

Pour le peu que j’en connais, Aigle c’est une fête annuelle pendant laquelle les gosses sont heureux de se prendre des bonbons sur la tronche dans la cour du château ; c’est une chouette Braderie qui attire la foule ; c’est une Fête des Couleurs, une fête multiculturelle ma fois très réussie et qui remporte un joli succès ; c’est aussi la Rue Jérusalem qui, le temps de l’arpenter sur sa longueur, peut vous emmener dans un voyage temporel ; et c’est également une commune qui semble avoir réussi à mixer l’industriel au tertiaire et à l’agriculture.
Dans Aigle vous trouverez tout ce dont vous pourriez avoir besoin sans même le savoir, et peut-être plus si affinités.

Le premier point de vente de produits locaux que j’ai repéré est situé une centaine de mètres après le "Garden center" de Muller fleurs sur la Route d’Evian. A l’entrée du chemin qui y mène, il y a une big cabane en bois qui doit servir de promotion à une agence de voyage non-identifée (me suis pas arrêté pour voir les détails), qui propose des séjours dans "Ma cabane au Canada".
A quelques dizaines de mètres de là, après une autre petite bifurcation sur votre droite se trouvent "Les vergers d’Aigle et d’Yvorne", labellisé "Marché paysan", où vous pourrez directement acheter des pommes et d’autres fruits. Et pourquoi pas des œufs de "La ferme des trois épis".

L’autre point de rencontre pour les adeptes du "j’veux voir d’où vient c’que j’mange", se trouve un peu plus à l’Est. Pour y parvenir il faut traverser Aigle dans sa longueur en direction du Valais, passer le garage Mercedes, laisser derrière vous l’usine à cornichon et suivre le panneau "Hôpital" dès que vous le verrez. En haut du pont qui enjambe la voie CFF, tournez à gauche sur le chemin des Isles, puis tout droit, en passant devant Monaco et la roulotte à Churros, jusqu’à ce qu’un autre panneau vous signale: "Exploitation agricole autorisé".

Encore une cinquantaine de mètres et à droite. Si vous ne voyez pas une construction en bois genre grange survitaminée avec une annonce pub pour une menuiserie le "Bois 9", ainsi que de grosses affiches "Bourgeon bio suisse", "Le goût du vrai", c’est que vous n’êtes pas au bon endroit.
Comme il n’y avait pas grand monde alentour et que le point de vente était fermé ce mardi, je vous laisse vous rabattre sur le site www.marchepaysan.ch pour de plus amples informations.
Mis à part ça, j’ai pu faire un peu connaissance avec les proprios du coin lors d’une "Fugue Chablaisienne" il y a deux ans de cela. De bons souvenirs. Pour le petit Nono aussi. Il était tout content de pouvoir grimper sur les tracteurs et de pouvoir voir "Franck la Betameuse" en tôle et en boulons.

Bon, c’est pas tout ça. Parler de nourriture, ça ouvre l’appétit. Du coup je vais me faire une blanquette de veau aux champignons et son riz de chez… William Saurin. Vous savez, ces assiettes du jour cuites en deux minutes chrono dans un micro-onde, dont le contenu ressemble à de la bouffe EMS une fois mélangé dans l’assiette et ingurgité en 40 secondes. Niqué le fast-food MacDo!

Non, j’déconne…. Mon truc à moi, c’est les lasagnes industrielles. Pas celles de "Findus" (j’veux pas donner trop de mes sous à Nestlé) et puis je ne veux pas me poser la question de savoir si je mange du bœuf ou du cheval, ou qu’est-ce qui sera le plus nuisible pour ma santé : un bœuf engraissé aux hormones qui se prend pour une vache ou un étalon sauvage de Roumanie intoxiqué par je ne sais quelles substances chimiques radioactives ?

Une raison de plus, si besoin en était, de courir chez les producteurs locaux.

NEMo.

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