vendredi 14 septembre 2012

Enfant de l'Homme.


Nos enfants naissent-ils en meilleur santé que leurs parents?

Le nombre de décès infantiles (de 0 à 14 ans, tous sexe confondus) est à la baisse. Une baisse d’autant plus significative que le nombre de naissance est en augmentation régulière. Ce qui permet à la statistique d’annoncer que la mortalité infantile a été divisée par 4, environ, entre 1969 et 2010.
La qualité des soins et les techniques médicales s’améliorant au fil des ans, pouvons-nous en déduire que la santé de nos nourrisson s’est améliorée?

En essayant de suivre une des nombreuses stats disponible sur le site du Bureau Fédéral de la Statistique, qui recense et classifie le nombre et les causes de la mortalité infantile, on observe que les Tumeurs demeurent la principale cause de décès durant la première année de vie du nourrisson; suivi par les maladies du système nerveux. Les maladies infectieuses venant compléter le podium du trio mortel.
Concernant la dernière cause citée, la médecine semble avoir cerné le problème depuis 2003-04 puisque le nombre annuel de décès est inférieur à 10 cas de 2004 à 2010.
Pour le couplé gagnant, les tumeurs et les maladies liées au système nerveux, le nombre de cas varie de manière assez, aléatoire dirais-je, tout en gardant une certaine constance, et n’a pas vraiment d’incidence sur le chiffre total de la mortalité infantile et n’est pas en relation avec le nombre des naissances.
Toujours dans la même stat, il y a un sous-groupe qui a subi un bon coup de frein: Les décès dus à une cause inconnue.
Le chiffre oscillait entre 22 et 41 pour une période allant de 1995 à 2004, pour varier entre 12 et 19 les cinq années suivantes.

Pour en finir, momentanément, avec le BFS on pourra constater que, et indépendamment des observations mentionnées, la mortalité infantile subit deux ralentissements marqués. Le premier en 2002, et le second en 2007
Introduction de nouveaux traitements, de nouvelles médications ou prise de conscience collective de la fragilité de nos petits chérubins? Ou les deux?
Mais, cela ne répond toujours pas à ma question qui est de savoir si nos enfants naissent en meilleur santé que leurs parents?

A la Saint-Valentin 2011, le ‘’Groupe Mutuel’’ a annoncé avoir lancé une nouvelle couverture d’assurance appelée ‘’Kids Protect’’, pour assurer, sous conditions strictes, un soutient financier (aux parents) pour se battre contre le cancer de leurs enfants. Les compagnies d’assurance maladie n’étant sociales que dans l’encaissement des primes, nous pouvons nous douter qu’il y avait là un filon intéressant à exploiter…
Un début de réponse peut-être.

Un endocrinologue, exerçant quelque part du côté de Montpellier, affirmait avoir découvert dans le cordon ombilical d’un nouveau-né 300 molécules d’origines industrielles, et soutenait que dans certaines régions rurales Françaises, tirant leurs revenus de l’agriculture (intensive), le nombre de leucémies chez les ados (+ de 15 ans) était en augmentation.
En Suisse, le corps médical attire notre attention sur l’augmentation des mélanomes de la peau, le cancer du poumon, de la vessie, de la prostate, du sein, du colon juif, du cerveau, de la rétine, du majeur, de ceux qui sont nés après le 21 juin et celui du facteur.
La guerre au crabe est engagée, les objectifs définis: Fini la cigarette passive, fini les solariums, fini la bibine, le botox, les cinq fruits et légumes par jour…
Pour vaincre la maladie il faut s’en prendre à nos comportements, changer nos habitudes, péter la gueule à nos addictions, plutôt que de rechercher les causes des défaillances de nos organismes dans les petites molécules chimiques et industrielles inventées par l‘homme. C’est plus facile, et ça coûte moins cher certainement.
Cherchez le coupable:
Selon l’OMS, les produits chimiques sont à l’origine de 4,9 millions de morts par années et dans le monde. Mais, il a aussi été prouvé que la cigarette et l’alcool pouvaient nuire au bon développement du fœtus, voire à la santé de l’enfant plus tard.

En 1901, 0,1% de la population Suisse avait un problème d’allergie dans les verts pâturages. Ce chiffre est passé à 20%, cent ans et une décennie plus tard. 1,5 millions de Suisses carburent aux petites pilules antiallergiques ou vont se faire désensibiliser dans les hôpitaux cantonaux.
Là aussi la voie de l’hérédité est plébiscitée pour expliquer jusqu’à 75% des cas.
Pourtant certains spécialistes avancent l’hypothèse que les pollutions présentes dans notre biosphère 1°: Fatiguent notre organisme et nos systèmes de défenses internes, nous rendant plus vulnérables à des ’’agressions naturelles’’ style pollens, et 2°: Que la Nature se défend elle aussi contre les pollutions en produisant, comme le bouleau par exemple, des pollens plus ’’acides’’ et plus ’’agressifs’’.

En Europe occidentale l’incidence de l’asthme a doublé en 10 ans;
Aux States, le nombre d’asthmatiques a augmenté de plus de 60% depuis le début des années 1980;
En Suisse, les 2% d’Helvètes qui se ‘’Ventolinaient’’ il y a une petite trentaine d’années est passé à 8% de nos jours. Ce qui représente une augmentation de près de 50% de personnes coincées des bronches.
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs206/fr/
Le corps médical mettra en avant des incidences héréditaires pour expliquer la défaillance respiratoire de votre enfant, et vous engagera dans une lutte contre les acariens et autres poils à bestiaux.
Pourtant, la population Suisse n’a pas doublé en 30 ans, et le nombre de naissance non plus.
Peut-être que les asthmatiques se reproduisent plus facilement.

De 1970 à nos jours les problèmes gastro-intestinaux sévères ont été multiplié par 7; mais l’explosion s’est vraiment produite dans les années 1980-90. Mac Donald a inauguré son premier ‘’fast-food’’ Suisse en 1976. Facile et trop simpliste, certes. Mais il serait intéressant de faire le tour de toutes les choses qui ont changé dans notre alimentation et dans la manière de consommer ces 30 à 40 dernières années.
Comme, par exemple, ce composé issu de la pétrochimie et qui a envahi les ménages dès le début des années 1950 (sauf erreur), et plus rapidement que la télévision: Le plastique et ses célèbres ’’Tupperware’’.
En 1966: Première bouteille Vittel en PVC; Evian suit le mouvement en 1969. Le ‘’polyéthylène téréphtalate’’ sera introduit en 1992. Le PET est toujours présenté comme un polymère parfaitement neutre et 100% recyclable.
Prenez une bouteille en verre et une en PET. Trouvez une fontaine qui distribue gratuitement une eau de source (donc pas encore réquisitionnée par Nestlé), et remplissez. Posez vos 2 bouteilles sur la table de la cuisine, laissez mariner 36 heures et gouttez. Altération du goût il y a, dans le récipient en PET of course.
A cause de qui? De quoi? No se…

Il y aurait en Suisse entre 260’000 et 300’000 diabétiques, dont un nombre non définis d’enfants et d’adolescents. Les spécialistes de la médecine qui questionne n’ont pas encore découvert les causes qui permettent à certains de nos enfants de déclarer des diabètes de type ‘’1’’.
Une partie d’entre-eux (les spécialistes…) émettent l’hypothèse que la maladie serait ’’créée’’ par l’organisme lui-même. Une hygiène de vie trop saine (santé, environnement, alimentation) ferait que nos chers petits anticorps, qui s’emm…. comme des rats morts, auraient décidé de reprendre du service en agressant l’organisme hôte. Si vous trouvez une contradiction, n’en dites rien…
D’autres orientent activement leurs recherchent du côté du lait de vache…
Pauvre vache. Elle nous accompagne depuis… euh… bien longtemps et les ancêtres de nos ancêtres consommaient déjà ce qu’elle produisait.
Alors si problème il y a avec le lait de vache, faut-il chercher du côté du bovin ou du côté des procédés industriels qui sont les intermédiaires entre le pis de la vache et nous?
Aujourd’hui, que les produits laitiers ne semblent plus être nos amis pour la vie, elle doit grimper sur les montagnes et jongler du ballon pour nous dire que le lait rend(ait) plus fort.

De nos jours, tous les polluants de destructions massives ont été officiellement bannis de nos chaînes de productions (alimentaires, ou non), pour être exportés vers des contrées moins regardantes sur des questions environnementales et de santé du travail. C’est bien pour nous, peut-être… puisque ces polluants nous reviennent à doses microscopiques Européennement et Fédéralement tolérées, pour s’ajouter aux micropolluants, et autres nano particules, qui perturberaient nos systèmes endocriniens.
Et là il devient extrêmement difficile de prouver une intox directe et en lien avec tel ou tel produit.
Un des cas qui a été médiatisé fut le changement de sexe observé d’une espèce de poisson dans le lac de Neuchâtel, ou de Bienne peut-être…
En cause: la pilule contraceptive, dont certaines molécules hormonales évacuées par les urines et non traitées par les stations d’épurations se retrouvaient dans le corps des poissons… Poissons peut-être consommés par l’homme.
A la fin Août (2012) les quotidiens nous apprenaient, qu’après une enquête portant sur 10 ans, les scientifiques payés pour étudier les impacts des Plantes Génétiquement Modifiées sur leur environnement avaient conclu que: ‘’Les OGM ne présentaient pas de risque significatif ni pour la santé, ni pour l’environnement’’.
Mais qu’est-ce qu’un risque non-significatif…? Et dans cette fameuse études, l’impact sur les générations suivantes a-t-il été observé, ou même recherché?

Les décès liés à une défaillance du système endocrinien de nos enfants affichent une croissance modeste, mais régulière entre 2004 à 2009 (non confirmée en 2010).
Les décès pendant la grossesse liés à des lésions et troubles en rapport avec la grossesse sont en augmentation depuis 2001, et ont triplé par rapport à 1995.
Ont également triplé, mais depuis 1999, les anomalies liées à la durée de la gestation et à la croissance du fœtus. (Je ne parlerai pas des décès liés à des malformations congénitales et anomalies chromosomiques qui voit son nombre baisser régulièrement depuis 1999, parce qu’il faudrait le comparer avec la statistique des IVG.)
Maintenant pour en connaître l’origine, il faut être dans le secret des dieux, ou continuer à faire confiance à ceux qui nous alimentent, qui nous soignent, qui nous empoisonnent et à ceux qui laissent faire.
Et le pire est certainement à venir quand on lit, par exemple, que Nestlé veut produire des ’’Alicaments’’ et se lancer dans l’agriculture. ‘’Lait de chimio premier âge de substitution saveur chocolatée avec des effluves de vanille sauvage‘’. Au moins il n’y aura plus de taurine, mais cela n’augure rien de bon pour notre jeune descendance.

Tant que les politiques n’interviennent pas, c’est que tout est sous contrôle. Oui, tout est sous contrôle. Reste à savoir qui est aux commandes.
Il y a presque une année, l’escroquerie médicale du ‘’Mediator’’ (un faux médoc donné aux diabétiques) a pris fin. Après 35 ans de ravages.
Une ligne de défense adoptée par le laboratoire Servier (le fabricant) fut révélée par Mme L. Vincent devant la caméra du magazine ‘’Temps Présent’’:
«La description du mécanisme qui produit cet effet est connu que depuis les années 2000 dans la théorie.
Donc, il était impossible que l’on puisse imaginer un tel effet avant, avant que la science ne nous livre cette nouvelle connaissance.»
Les années 2000... Cela fait quand même plus de deux décennies d’intoxications avant que des scientifiques officiels comprennent ce que d’autres soupçonnaient déjà.
Toujours dans la même émission, on apprend le processus de validation pour la mise sur le marché des médicaments. Un dossier de 1’000 classeurs fédéraux adressé à ‘’Swissmedic’’ qui a 330 jours max pour lire, étudier, traiter et prendre une décision. A cela s’ajoute la pression des industries de la pharma pour que cela se fasse ‘’au plus vite’’. Urgence vénale ou médicale?
La création d’un médicament coûte, grosso modo, 1 milliard de francs avant sa commercialisation.
Dire que les enjeux sont énormes est un euphémisme.
Certes le cas présent se rapporte à la médication, mais en est-il différent dans l’industrie agroalimentaire?
Monsanto, et les autres monstres multinationaux, veulent-ils se permettre de mettre toutes leurs recherches sur les OGMs, et leurs denrées alimentaires industriellement modifiées à la poubelle?
Dans le cas du Mediator, le professeur Philippe Even directeur de l’institut Necker à Paris dira:
« (…) il revient au fabricant de fournir les études au cas où quelque chose d’inhabituel serait détecté. Ainsi l’industrie pharma dépensera 10x plus d’argent dans la tentative de démontrer l’efficacité d’un médicament, que de vérifier sa toxicité » et d’ajouter, avec une touche de cynisme: «Dans tous les pays du monde les experts laissent passer des molécules dangereuses ».
Tant que les bénéfices sont nettement supérieurs aux coûts des dommages collatéraux, il n’y a pas de raison de s’en faire.
Une petite comparaison qui n’a strictement rien à voir avec l’agroalimentaire ou les pharmas, mais qui reflète assez bien l‘attention portée aux consommateurs: ‘’Le barbecue où on peut s’asseoir à quatre’’.
Le 11 septembre 1970 (ça ne s‘invente pas) Ford (le constructeur auto) a introduit sur le marché Américain une petite bombe la ‘’Pinto’. Bombe à retardement, s’entend.
Le véhicule en question pouvait s’enflammer, puis exploser, suite à un choc assez violent par l’arrière.
Le dilemme qui fit polémique fut, pour la direction de Ford, de choisir entre:
1°: Modifier la voiture pour l’adapter à des normes recommandées (qui n’étaient pas encore en vigueur) et prendre ainsi du retard sur la production ou
2°: De ne rien changer, et laisser ses clients courir le risque d‘être carbonisés.
Une analyse coûts/bénéfice trancha nettement en faveur de la deuxième solution.
27 personnes périrent; Ford dû rappeler à ses frais tous les véhicules présentant ce défaut et fut condamner à payer 125 millions de dollars de dommages et intérêts.
L’avarice prévaudra encore longtemps sur la santé de notre prochain, et pas uniquement chez les honnêtes citoyens.
En Campagnia, des cas de leucémie et autres intoxications, ‘’inexplicables’’ pour le région, ont été recensés ces dernières années, et des troupeaux entier de bufflonnes ont dû être abattu, suite à l’empoisonnement de leur lait (utilisé pour la Mozzarella).
L’origine de ces empoisonnements est à mettre sur le dos de la Maffia locale (la Camorra) qui s’est recyclée dans la gestion et l’élimination des déchets. Par élimination comprenons: Un trou creusé quelque part dans le paysage, on rempli le trou de tout et n’importe quoi et on rebouche le trou.
Les frais de recyclage pour les industriels sont divisés par 10, et les maffieux ne risquent aucunes peines d’emprisonnements.

Bon il est vrai que si une partie de la population ingère une substance vraiment toxique, les organismes vont immédiatement réagir, et les pouvoirs publics prendront des mesures s’il y a lieu de le faire.
Dans un autre registre, industriel je dirais, les pouvoirs publics ont aussi réagi… très rapidement:
L’amiante:
Les morts se comptent par dizaines de milliers depuis 1965, et d’autres devraient suivre pendant les deux à trois prochaines décennies.
Vraiment exploité vers la fin du XIXe siècle; reconnu matière dangereuse pour la santé au début du XXe; Début d’interdiction d’utilisation dans les années 1980, en France en 1997, et jugé en 2009 à Turin.
Si je parle de 150 ans de temps de réaction des pouvoirs publics, je suis dans une marge d’erreur tolérable.
Le plomb:
Combien de temps s’est-il écoulé entre la pose des premières conduites d’eaux souterraines en plomb, les premières peintures au plomb, l’essence contenant du plomb, et la mise en évidence de sa ‘’responsabilité’’ dans le saturnisme, alors que cette maladie sera déclarée maladie professionnelle dès 1919?
Alors les dix ans de recul de l’étude sur les OGMs font un peu riquiqui…

Les responsables des département de la Santé publique font certainement se qu’ils peuvent, en fonction des impératifs économiques imposés par leur hiérarchie, et s’attaquent aux problèmes ’’significatifs’’ ou s’occupent de la partie visible de l’iceberg.
Avec l’apparition des nanoparticules, des perturbations du système endocrinien, les micropolluants, les choses se compliquent. Parce que cela demande une observation attentive de notre environnement et des organismes y vivant.
Si certains micropolluants ont une incidence négative sur le développement des organismes sur deux voire trois générations, il n’y a que dans la nature que nous pouvons l’observer. Parce que combien de générations de poissons, de souris, de chiens ou de chats voient passer les scientifiques en une seule vie? 4; 5; 10... largement de quoi observer les effets de diverses substances sur le très long terme.

Un article paru dans un quotidien Romand le 3 septembre dernier semblait assez encourageant:
Les micropolluants dans le viseur du Conseil fédéral.
‘’Les substances provenant de produits d’usage courant, tels que les médicaments, les détergents ou les cosmétiques ont un effet néfaste pour le faune, la flore aquatique et la qualité de l’eau potable.
Actuellement, les stations d’épurations ne sont pas en mesure de les éliminer‘’.
Pas grand-chose sur les engrais/pesticides lâchés dans les champs ou sur les vignes, mais on peut se rassurer en constatant que la plus haute sphère du pouvoir Suisse s’intéresse à la qualité des ressources naturelles AOC; après que nous ayons appris que des organismes résistants aux antibiotiques barbotaient librement dans les eaux du lac Léman, et que cette eau peut finir au robinet de quelques villes lémaniques.
Connaissant la lenteur de l’administration helvétique et celle des décisionnaires politiques dans l’élaboration des projets, le traitement des dossiers et les prises de décisions, le problème des micropolluants n’est pas sur leurs bureaux depuis hier seulement…
Mais les divers spécialistes s’étant exprimés sur le sujet sont optimistes: Les doses en questions seraient de l’ordre du nanogramme. Pas de quoi fouetter un chat, donc.
Pour revenir au saturnisme, ou la plombémie, cette maladie qu’une femme contaminée peut transmettre à son enfant in utéro,  et qui demeure un problème de santé public sous-estimé: L’OMS en discutait encore des doses ’’admissibles’’ pour l’organisme il n’y a pas si longtemps de cela. Une dose qui aurait été revue à la baisse ces trente dernières années.

A croire que tout semble se cacher dans la dose que notre organisme peut supporter sans témoigner d’un trouble quelconque dans son fonctionnement.
A croire que nous pouvons multiplier, sans risques, les micro doses de substances toxiques et cancérigènes sans que cela ne représente le moindre danger pour notre santé, parce que des gens bardés de diplômes nous assurent que l’important est dans LA dose.
Appelons cela le côté Obscur de l’Homéopathie qui nous encourage à mélanger les micro doses inoffensives de pesticides et d’engrais chimiques avec les antioxydants, les exhausteurs de goût, les colorants artificiels, les E 666, auxquelles vous rajoutez les émissions radioactives inexistantes, les particules de CO2, les lotions solaires, les pesticides du coton de nos jeans. Une fois que vous avez bien stocké tout cela vous faites un saut au MacDo, vous buvez un Coca et fumez un clope en sortant avant de vous envoyez un petit en-cas bio aux OGMs

Là on ne parle plus d’une simple dose, prise une fois. Mais de l’effet que peut avoir cette dose prise à répétition et mélangée à d’autres simples doses prises également à répétition.
Le meilleur des cocktails n’est pas celui qui vous tue après le premier verre, mais celui qui vous permet sournoisement de re-consommer avant de rentrer en taxi après avoir refait le carrelage des WC du bar.
Si un labo a pris sur son temps libre pour étudier sur un organisme l’impact croisé sur le long terme de toutes ces micro substances que nous absorbons régulièrement, je serais intéressé d’en connaître les résultats et leur conclusion.

Il n’est pas utile d’avoir fait ’’Médecine holistique’’ pour se rendre compte que la santé de nos enfants est menacée dès ses premières divisions cellulaires, que ces menaces perdurent tout au long de sa croissance et qu’elles nous emporteront dans la tombe bien des années plus tard…
Il paraît que notre espérance de vie, à la naissance, augmente.
C’est vrai que la qualité des soins apportés aux nourrissons est nettement supérieure que celle qui se pratiquait il y a 100 ans; vrai également que la médecine moderne soigne, sans forcément guérir, des pathologies létales il y a un siècle.
D’un autre côté, les rubriques nécrologiques regorgent de défunt-e-s qui sont né-e-s entre 1910 et 1930, et il n’est pas rare de trouver des femmes et des hommes, né-e-s en 1860-70, ayant dépassés joyeusement les huitante années d’existence.
Sauf que ces personnes vivaient plus sainement dans un environnement certes plus ’’hostile’’.
Alors la réponse à notre espérance de vie? Attendons 2040...

NEMo.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire